
06 Apr 2016 25 Sep 2016
Giovanni Anselmo
Mentre la mano indica, la luce focalizza, nella gravitazione universale si interferisce, la terra si orienta, le stelle si avvicinano di una spanna in più…
Inauguration: April 5, 2016
On view: April 6 – September 11, 2016
Curated by Carolyn Christov-Bakargiev and Marcella Beccaria
Among the first artists displaying work at the Castello di Rivoli when it opened in 1984, Giovanni Anselmo (Borgofranco d’Ivrea, Turin, 1934) holds his first-ever solo exhibition in a museum in Turin. One of Italy’s most internationally acclaimed artists, Anselmo debuted as part of the Arte Povera movement during the second half of the 1960s while engaged in research aimed at highlighting the potential presence of the invisible in the visible. This constant dialogue between the visible and the invisible, the material and the immaterial, makes Anselmo’s work as pertinent as ever and of increasing interest to younger generations who have grown up in the age of the Internet. His materials visible to spectators are natural elements and industrially made products, often seemingly modest: slide projectors, magnetic needles, granite stone, photographs, dirt, and bands of ultramarine blue. Instead, his invisible materials include magnetic fields, electromagnetic waves, and the surrounding space we find ourselves in.
Conceived in close collaboration with the artist, the exhibition unfolds on the third floor of the Manica Lunga. Starting with the work Interferenza umana nella gravitazione universale (1969), Anselmo has put together a unique itinerary that enhances the building’s architectural flow and its orientation with respect to the apparent motion of the Sun along the east-west axis. As part of this itinerary, which, overall, actually constitutes a new installation, there will also be some other works by the artist, including a few important ones from the past. Moreover, the project will also be accompanied by the publication of a scholarly and artistic catalogue as well as a re-edition of the rare artist’s book, Leggere (1971–1972).
Source : texte et photos, le site du musée Rivolli
Pour plus d’informations sur le musée

Exposition de Paul-Armand GETTE : « Évolution avec un R c’est encore mieux »
Paul-Armand GETTE est né à Lyon en 1927.
Avec son épouse Turid Wadstein, il crée la revue artistique et poétique Eter pour offrir un espace de liberté aux artistes, et l’occasion pour le public d’acquérir de l’art à moindre coût. (Eter 1966-1967 puis New Eter 1969-1973 et New Contestation en 1968)
Une transparence pour visionner la salle
Des cristaux même dans les arbres !
Au début des années 1970, il travaille sur les cristaux. Il décline des manières de voir et de poétiser le monde selon un principe « d’aberrations perspectives et perceptives », dans lesquelles il invite à plonger, comme on le fait dans un kaléidoscope.
Il a exploré les bords du Rhône à Saint Fons, suivant des méthodes scientifiques. Il extrait un fragment de nature et il choisit l’indication énigmatique du Zéro mètre point d’origine de ses représentations artistiques.
Sur fond de projection d’un montage de photographies de Françoise Janicot, le poète dit, l’artiste dessine (paul-Armand GETTE au fond devant le chevalet), et des acrobates s’adonnent à un exercice, rappelant les formes étirées des antennes et des pattes des insectes.

Le spectateur peut s’en remettre à son imaginaire pour se sentir l’insecte gourmand attiré par la fente sucrée du fruit.
Les visiteurs autour de Régine Roméas (deuxième à partir de la gauche) qui nous a aimablement reçu.
La rédaction des textes s’est faite suivant les textes du Centre d’Art Plastique (CAP)
Crédit photos : JJM et Amis du Magasin
Visite effectuée le 16 avril 2016, exposition jusqu’ au 30 avril.
La Demeure du Chaos
« Le Musée l’Organe ou le Musée Imaginaire de Malraux.
Thiérry Ehrmann codifie en 1999 le Musée de l’Organe comme une vision novatrice : « le Musée Œuvre d’Art »où il définit le musée comme une œuvre d’art à part entière, se traduisant par une structure de construction qui, de manière intrinsèque, est une œuvre d’art monumentale, à ciel ouvert, constituée d’un corpus de plus de 4500 œuvres d’arts, visibles comme une cathédrale des temps modernes.
… » Texte extrait du catalogue gratuit de la visite.

Cratère d’une météore visqueuse d’un pétrole qui gangrène notre terre autant au sens propre (sic) que figuré…

Fleur d’amas de nos consommations…(« Garbage Earth », sculpture collective de Marc del Piano et Thierry Ehrmann sur leur vision commune de Gaïa)

Labyrinthe pénétrable de poutrelles d’acier ou défense d’approcher… (« les porteurs de cendres », 2005 oeuvre collective de Marc del Piano et Thierry Ehrmann)

Bunker aux beaux yeux bleus yeux scrutateurs, on nous regarde derrière une solide défense…(« Bunker de la Demeure du Chaos », œuvre collective par Mathieu Briand et Thierry Erhmann)

Je vous regarde, vous me regardez, dialogue silencieux d’amour et de haine. Fin de visite, au revoir messieurs et mesdames.
Cette visite est une incroyable promenade dans une œuvre d’Art peuplée d’œuvres d’Arts où, à chaque détour de l’œil, un morceau de notre civilisation éclate, et percute notre sensibilité et notre mental.
Certaines des références sont extraites du catalogue gratuit.
Crédit photo : JJM et Amis du Magasin
La Demeure du Chaos, Musée d’art contemporain
St-Romain-au-Mont-d’Or 69270
Tel : 0472421742


ESCAPITALISME – NICOLAS THOMAS
EXPOSITION DU 15 AVRIL AU 4 JUIN 2016
VERNISSAGE LE VENDREDI 15 AVRIL A PARTIR DE 18H30
EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir Nicolas Thomas dont les œuvres ont déjà arpenté les murs de Spacejunk à plusieurs reprises. Nourri de l’esthétique des sports de glisse, il a développé un style inimitable qui a fait le tour du monde grâce à ses créations pour les milieux du skate et du snowboard.
Avec le même coup de pinceau si singulier, Nicolas Thomas nous dévoile aujourd’hui une nouvelle série de toiles illustrant sa vision personnelle d’une société à la dérive. Une invitation à la réflexion autour de grandes thématiques récurrentes comme la sauvegarde de l’environnement, les écueils de notre société capitaliste, l’individualisme…
Tous crédits photos : Galerie Spacejunk