Les inscriptions sont ouvertes pour les trois déjà programmées :
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Visite de l’atelier de Vincent Gontier
Jeudi 22 juin à 15h
Visite de l’atelier de Pierre David et de l’exposition à Molly Sabata
Samedi 23 septembre 2023
Visite de l’atelier d’Adrianna Wallis
Samedi 4 novembre 2023
Inscriptions par courriel auprès de sylvie_berthemy@yahoo.fr
D’autres visites sont prévues, les dates étant en cours de négociation, pour
- La Demeure du Chaos
- l’atelier de Jean-Pierre Angei
- l’atelier d’Amandine Meunier
Vendredi 23 juin 2023 de 18h à 19h30, au Magasin CNAC
Dans le cadre de l’été culturel, et en résonance avec l’exposition « En attendant Omar Gatlato : Épilogue« , Le Magasin CNAC accueille Wassyla Tamzali pour le lancement et la présentation de son livre, nouvellement réédité : « En attendant Omar Gatlato – Sauvegarde« *
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« Parfois me revenaient des histoires de personnes inconnues, plus jeunes que le livre. Avec le temps il prenait des allures de livre culte. J’appris qu’un cinéaste l’avait mis dans ses bagages pour l’exil ; qu’une jeune femme se souvenait de sa place exacte dans la bibliothèque de ses parents… » Extrait de « Sauvegarde« .
Paru en 1979, En attendant Omar Gatlato réunit documentation, critiques et entretiens autour des premiers films algériens et tunisiens vus dans la salle mythique de la Cinémathèque à Alger par Wassyla Tamzali. Elle a su y saisir le tournant dans le cinéma et la société algérienne que représentait le film « Omar Gatlato » (Merzak Allouache, 1976).
La réédition de cet ouvrage est accompagnée aujourd’hui de « Sauvegarde, La Cinémathèque algérienne : Laboratoire de la culture post-coloniale« , un essai composé par l’écrivaine en 2023. Elle s’est alors replongée dans l’histoire de ce premier livre au destin singulier, entre oubli et réapparitions. Un nouveau texte qui raconte cette époque entre 1967 et 1979 où le cinéma du monde entier venait à la Cinémathèque d’Alger et où l’autrice accompagnait les films algériens de Berlin Est et Ouest à Cracovie, Prague, Tunis, Pesaro, Cannes, Ouagadougou. C’est aussi un texte qui parle de l’Algérie d’aujourd’hui et des nouveaux cinéastes algériens.
Wassyla Tamzali, née à Bejaïa en 1941, est avocate, militante féministe et écrivaine. Elle a notamment publié « Une éducation algérienne » en 2007 (Gallimard), « Une femme en colère » en 2009 (Gallimard) et « La tristesse est un mur entre deux jardins » avec Michelle Perrot en 2022 (Odile Jacob).
– Texte emprunté aux Editions Talitha (Rennes)
- En attendant Omar Gatlato, Sauvegarde de Wassyla Tamzali est co-édité par les Archives Bouanani, Talitha et éditions motifs, avec le soutien de l’Institut Français d’Algérie, Livres des deux rives, AFAC (Arab Fund for Arts and Culture) et ACSS (Arab Council for the Social Sciences).
Gratuit, sur réservation :
reservation@magasin-cnac.org
Le Magasin CNAC
8 Esplanade Andry Farcy
38000 Grenoble
04 76 21 95 84
www.magasin-cnac.org
« En attendant Omar Gatlato : Épilogue »
Exposition collective, du 7 avril au 15 octobre 2023
Avec : Louisa Babari, Fayçal Baghriche, Lounis Baouche, Hakima El Djoudi, Nawel Louerrad, Lydia Ourahmane & Yuma Burgess, Sara Sadik, Nesrine Salem, Abdo Shanan, Hichem Merouche, Dania Reymond, Djamel Tatah, Tilawin Project, Sofiane Zouggar.
Commissariat : Natasha Marie Llorens
Conception et production : Magasin-CNAC
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« L’exposition collective majeure présente le travail de quatorze artistes pour un regard renouvelé sur l’art en Algérie et dans sa diaspora.
Cette exposition est conçue en réponse au film classique de 1976 de Merzak Allouache, Omar Gatlato, et vise à présenter des artistes vivant et travaillant en Algérie et dans sa diaspora sur un pied d’égalité et d’une manière qui déconstruit les préconceptions visuelles concernant l’Algérie et ceux qui y appartiennent. Comme point de départ, cet épilogue se saisit de la scène finale du film d’Allouache, afin de présenter une perspective sur la scène artistique algérienne – définie au sens large comme englobant les artistes ayant un certain sentiment d’appartenance à l’Algérie – qui est actuelle.
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Cette exposition est l’épilogue d’un projet développé sur cinq ans ayant généré une succession d’expositions chacune différente, à New York en 2019, à Marseille en 2021 et enfin à Grenoble en 2023. Cet épilogue vise à faire résonner la possibilité, la trépidation et le poids des préoccupations quotidiennes résumées par cette scène de film, qui semble analogue à l’ambiance régnant actuellement en Algérie et en Europe. Post-Hirak, post-Covid, alors que l’impact réel du changement climatique se fait sentir de manière profonde et durable, il y a un sentiment de suspension tendue qui imprègne tout, bien que la vie quotidienne doit continuer ».
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Photos : Jérôme Maniaque
Des trous dans ses murs, dessins et installations
Virginie Piotrowski
Exposition du 8 juin au 8 juillet 2023
Vernissage jeudi 8 juin à 18h30
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Nature morte avec un mouton qui a perdu la tête, 2021, graphite et gouache sur papier, 60x45cm. Coll. Artothèque d’Annecy
Virginie Piotrowski trouve une beauté à ces lieux, à ces objets dont la qualité et l’aspect ne correspondent pas aux critères esthétiques habituellement en vigueur. Elle se dit attentive particulièrement aux zones périurbaines, aux lotissements pavillonnaires, aux terrains vagues, aux chantiers inachevés. « Je m’intéresse aux entre-deux, là où la nature et l’architecture se mélangent, où l’une n’a pas pris le pas sur l’autre. De même les endroits où l’on travaille, car je suis sensible à labeauté des formes pratiques. » Ces lieux sans éclat, ces objets dépréciés, elle les dessine (au crayon, parfois avec un peu de gouache) seuls, dégagés de toute présence humaine, avec une exigence de précision technique et une minutie telles qu’elle les rend ainsi dignes d’être regardés, leur conférant par là une existence remarquable. Sans aller jusqu’à le sublimer, ses dessins éclairent ce qui restait dans l’ombre, quasi invisible car ignoré, sans intérêt car dédaigné. (…)
Jean-Pierre Chambon in Périphériques n° 100 (p. 22)
Plus d’infos…
https://virginie-piotrowski.fr
Dimensions lumière, Guilhem Jadikan
Exposition du 20 mai au 8 juillet 2023
Vernissage le samedi 20 mai à 16 h.
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Pionnier de la technique du lightpainting, ce photographe utilise des outils lumineux qu’il fabrique pour transformer les paysages, qu’ils soient urbains ou naturels.
Jadikan s’intéresse à la photographie depuis l’adolescence mais c’est en 2005 qu’il réalise ses premières photographies avec traînées lumineuses. La technique qu’il utilise, le lightpainting, se pratique dans le noir. Les effets lumineux transforment les paysages les rendant poétiques et propices à l’imaginaire.
Des paysages réenchantés
Au VOG, les œuvres de Jadikan sont présentées sous le titre Dimensions lumière.
Dans son travail, Jadikan explore le paysage comme un sujet propice à l’imaginaire, jouant avec les différents éléments tels que la brume, la neige ou l’eau pour travailler la diffusion et la réflexion de la lumière et créer des scènes cinématographiques. Certaines images sont visibles en 3 D (grâce à des lunettes stéréoscopiques), des vidéos et des œuvres hybrides sont également exposées.
Pour réaliser la série de photographies intitulée Phénomène Jadikan a cherché dans les massifs alpins autour de Grenoble des lieux éloignés de toute présence humaine. En journée il fait des repérages et dès la tombée de la nuit il fait évoluer son drone équipé de poudre inflammable. Les éclats des feux d’artifices tombent sur le sol et réenchantent le décor. Sur chaque image on peut suivre un cercle de feu qui se ballade de paysages en paysages et les métamorphose en des lieux inconnus et lunaires.
Dans l’exposition, seront également présentées des photographies en relief stéréoscopique. À l’aide de visionneuses équipées de lentilles, le spectateur peut découvrir à sa guise les œuvres comme des dioramas miniatures, pour pénétrer un univers mystérieux et extraordinaire