Visite de l’atelier de Jean-Pierre Angei

L’association les « Amis du Magasin » invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Rencontre avec Jean-Pierre Angei, photographe
Samedi 20 janvier à 14 h à Grenoble

S’inscrire auprès de François Mondot qui vous précisera le rendez vous,
(de présence par courriel à contact@amisdumagasin.com, ou au 06 31 09 53 72)

Jean-Pierre Angei était présenté dans le projet Paysage Paysage  :
https://paysage-paysages.fr/artiste/angei-jean-pierre
Son portfolio  : https://www.jeanpierre-angei.com/

Jean Pierre Angei est un photographe franco-italien, né à Marseille en 1968. Il vit et travaille à Grenoble. Sa photographie s’inscrit dans une démarche documentaire à la frontière du courant humaniste. Il répond aussi bien à des commandes, institutionnelles, ou d’entreprises. Ses projets photographiques ont fait l’objet de plusieurs expositions dont celle aux rencontres internationales de photographie d’Arles en 2009 et Le BAL à Paris en 2011.

« Mon travail personnel interroge les lieux et les gens. Comment un lieu évolue dans le temps, comment se décline-t-il . Sa relation aux gens, qui est faite par qui. Un lieu se fait à travers nous et nous à travers lui. Je recherche l’abandon qui est pour moi un mouvement, il est ce moment de recueil, de réflexion sans ambages, il est là et ailleurs. Dans mes paysages se dégage une empathie : parfois, je les regarde des années pour un jour les redécouvrir et les photographier sur plusieurs mois, pour voir leur changement et proposer le mien. Lors d’une commande de portraits de maraîchers de l’Estacade, je me suis retrouvé comme face à mes paysages, je les connaissais pour y faire mon marché, mais il m’a fallu trois mois pour les reconnaître et être aussi reconnu… Mes photographies sont aussi ces lieux que l’on trouve sans intérêt, où le rien domine, mais on est là et de ce rien, on peut toujours trouver et en sortir une satisfaction. »

Exposition collective à Place à l’Art – Voiron

News

En février 2015, l’équipe de Place à l’ART lançait l’idée d’une exposition collective annuelle sur le thème du multiple. « Multiples » est toujours un défi créatif pour les artistes, il s’agit de trouver les moyens de réaliser une idée qui peut être répétée maintes fois, qui existe en plusieurs exemplaires.
Cette année, le thème Variation invite les artistes à transformer, changer, augmenter ou diminuer la taille, la forme ou la couleur en restant un multiple.

Exposition du 10 janvier au 10 février 2024
Vernissage le vendredi 12 janvier à 18h
Présence des artistes tous les samedis pendant la durée de l’exposition.

Rencontre avec Monique Deyres

Les Amis du Magasin vous invitent à une rencontre le samedi 2 mars 2024 à Voiron dans l’atelier de Monique Deyres.
L’artiste nous présentera son livre qui paraitra dans quelques semaines :
Monique Deyres / Autour du jardin / transformations silencieuses

Cet ouvrage est né de la complicité de l’artiste, Monique Deyres et de Philippe Bidaine, historien d’art.

Née en Languedoc, Monique Deyres vit et travaille entre Voiron en Isère, et Toulouse en Haute-garonne. Après des études d’histoire à l’université du Mirail à Toulouse et deux ans d’enseignement d’histoire-géographie au lycée français de Mexico de 1974 à 1976, elle entreprend une formation de formateurs à l’école supérieure d’art de Grenoble de 1983 à 1986.
Elle devient membre fondateur l’association Traces – Écarts pour la promotion des arts plastiques et de l’art contemporain.

De 1991 à 1994 elle enseigne les arts plastiques au lycée français français de Budapest en Hongrie et à partir de 1995 elle se consacre pleinement à son travail de plasticienne. Elle séjourne à Stockholm en Suède entre 2000 et 2001 ainsi qu’à Barcelone en Espagne entre 2008 et 2009. En 2014 elle revient habiter sa maison natale près de Toulouse.
https://www.monique-deyres.fr/

Philippe Bidaine, sociologue de formation, après quelques années d’activités journalistiques, rejoint en 1972 l’équipe de préfiguration du centre Beaubourg (futur centre Pompidou) en tant que responsable des relations publiques auprès du président Robert Bordas. Dès l’ouverture du Centre en 1977, et jusqu’en 1981, il en assure la direction des services de communication.
En 1981, il est nommé directeur des Éditions du centre Pompidou, structure qu’il conduira jusque’ son départ de l’institution en 2005.
Parallèlement il sera professeur invité de plusieurs universités en France et à l’étranger, et professeur titulaire à l’université de Cergy-Pontoise. Observateur de la création artistique contemporaine, on lui doit plusieurs essais et ouvrages, regard attentif et prospectif sur l’art en train de se faire.

Nombre de places limité, inscriptions auprès d’Édouard Schoene
edouard@schoene.fr

Actualité de la Halle de Pont-en-Royans

Deux expositions, à partir du 16 janvier 2024, et jusqu’au 30 mars.
Double vernissage le samedi 13 janvier, à 18 heures, en présence des artistes Antoine Camus & Corenthin Thilloy

Nuisibles de tous les milieux, unissez-vous !, Antoine Camus

Antoine Camus travaille en dehors des huis clos d’un atelier : il produit dans une zone sensible qui émerge entre l’expérimentation collective et son apparition dans l’espace public. Créateur-militant, il donne à voir un engagement sociétal profond et radical : il trans-pose visuellement des formes de dissidence et les porte dans la rue. Il propose ainsi des images, ou des interventions, qui démentent les représentations médiatiques conventionnelles afin de provoquer le débat autour, principalement, de la cause écologique. Assumant le côté contestataire de sa pratique, il se place au cœur de la dialectique propre à toute action politique. Que ce soit par la production d’images, d’éditions ou par des actes performa-tifs, Antoine Camus conçoit ses œuvres non pas comme de simples formes, mais comme des outils de médiation des controverses, une manière de proposer des imaginaires politiques.

Nuisibles de tous les milieux, unissez-vous ! présente des œuvres issues de deux ans de recherches réalisées dans le Vercors. L’exposition rend compte d’un long travail d’enquête-action sur certaines espèces animales et végétales considérées comme hostiles et parasites. Ces expériences de terrain se traduisent par des formes d’écriture fictive, des photographies, des installations qui portent le public, au fil du parcours, à entrevoir des alliances entre humains et non-humains et à se questionner sur les actions à mener pour protéger nos espaces de vie communs des destructions écologiques. Tissant des liens subtils entre documentation factuelle et récit imaginaire, Antoine Camus interpelle notre sens critique et sollicite la prise de conscience.

Récolter, faire écho, Corenthin Thilloy

Corenthin Thilloy a été invité à participer à la première édition d’Alpage, projet de résidence expérimental et « tout terrain » qui a lieu entre les Alpes et le Vercors.

Formé à l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, il conserve dans sa pratique artistique un lien privilégié à la céramique et à la création d’objets. Il s’intéresse tout particulièrement aux fonctions et aux usages des outils d’antan, oubliés et obsolètes. Il garde leur apparence, mais les détourne de leur emploi premier ou en modifie les matériaux de fabrication, les rendant dès lors essentiellement inutiles. De façon complémentaire à ces recherches formelles sur l’histoire des artefacts, il intègre la collecte de récits à son travail visuel, l’enrichissant ainsi d’une dimension narrative. L’artiste réalise donc des films qui semblent emprunter un style documentaire, mais qui interrogent de manière très introspective (voire fictionnelle) les relations entre l’humain et l’animal, c’est-à-dire une autre facette de la vie de l’artiste qui est aussi vacher.

Durant sa résidence, Corenthin Thilloy s’est intéressé aux bruits des alpages et aux techniques d’appel du bétail. Il a produit le film L’eau, les pierres qui prend la forme d’un carnet de voyage en images et qui fait écho à un texte manuscrit évocateur d’expériences vécues en montagne. À la Halle, il présente également une collection d’instruments musicaux créés à partir d’éléments naturels trouvés, de cornes et de terre.

Résidence Alpage 
La Halle s’associe à l’envers des pentes et à la Villa Glovettes pour ce projet de résidence de création qui se déploie au fil des transhumances et des saisons. Chaque année, les trois structures offrent un temps d’immersion en montagne et permettent à un.e artiste de découvrir le parc du Vercors et celui des Écrins, d’aller à la rencontre d’un milieu singulier, l’alpage, de ses acteurs et de ses paysages, de sa faune et de sa flore. Une première période de résidence est prévue en haute montagne au moment des estives, l’autre, à l’automne, lors que les bêtes redescendent vers la vallée. Les recherches plastiques qui en auront émergées sont ensuite présentées à la Halle, en hiver.