Présentation et lecture du livre Les lettres ordinaires à la librairie Les Modernes

Présentation et lecture du livre Les lettres ordinaires d’Adrianna Wallis et Arlette Farge

Jeudi 16 mars à 19h
à la librairie Les Modernes, 6 rue Lakanal à Grenoble
Entrée libre


Conçu comme une ultime œuvre qui revient unifier et enrichir l’ensemble du projet éponyme d’Adrianna Wallis, l’ouvrage réunit des fragments de lettres, son travail de plasticienne, et plusieurs récits et réflexions : son journal, qui chronique cinq années de création, cheminement et pensées, des réactions de spectateur‧trices, de Liseur‧ses, et le texte réflexif de l’historienne Arlette Farge inspiré de « ce monde en rebuts, inconnu de tous et si signifiant. »
En 2016, Adrianna Wallis s’est interrogée sur le destin des lettres ordinaires qui ne peuvent atteindre leurs destinataires en raison des erreurs d’adressage. Ce projet l’a conduite à Libourne dans le centre dédié de La Poste où les employé‧es ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant de retrouver l’expéditeur‧trice ou le destinataire. Entre 2017 et 2020, plutôt que de les envoyer au recyclage, la Poste lui a réexpédié des dizaines de milliers de lettres perdues à partir desquelles elle a produit un ensemble de travaux, performances et expositions.

Le livre sera disponible à la librairie, il peut aussi être commandé en ligne.

Les Lettres ordinaires

Adrianna Wallis, Arlette Farge

Il arrive que des lettres ordinaires, une fois expédiées, ne puissent être acheminées faute d’adresse exacte. Ces lettres sont alors envoyées à Libourne, dans un centre dédié de La Poste, dont les employés ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant d’en retrouver l’expéditeur ou le destinataire. Parfois, ces recherches échouent…

C’est dans ces courriers d’inconnus et d’anonymes qu’Adrianna Wallis, avec l’accord de La Poste, s’est plongée. À partir de dizaine de milliers de lettres datant de 2016 à 2020, l’artiste a produit un ensemble d’œuvres, de lectures et de performances permettant de faire entendre ces morceaux de vie.

En explorant, à l’invitation de l’artiste, cette matière « ordinaire », l’historienne Arlette Farge révèle tout un monde d’espoir, de regrets, de déchirements, empli de cris d’amour ou de haine. Ce sont les mille et une histoires de ces lettres perdues, à la fois fascinantes et bouleversantes, qui revivent sous nos yeux, comme pour ne pas disparaître tout à fait.