Recommandé par Daniele Darmon
Mathieu Pernot
Photographe, voir son exposition « Un camp pour les Tsiganes » au Musée de la Résistance et de la Déportation en Isère
Du 27/11/2015 au 23/05/2016
Un camp pour les Tsiganes Saliers, 1942-1944
Ancien Palais du Parlement
Rencontre avec Mathieu Pernot
Photographe de talent qui a exposé son travail sur les gitans récemment au Jeu de Paume .
C’est ce travail qu’il commentera
4 place Saint-André 38000 Grenoble
Horaires : Jeudi 14 janvier 2016 à 18h30
Mathieu Pernot
Photos : source internet, musée de la résistance
« Étrange beauté » qui ne tient qu’à un fil, suscitant entre la fascination et l’effroi, cette série de peintures sur toile traite de cette ambivalence humaine, qui peut donner à voir le meilleur comme le pire, d’une représentation qui oscille entre l’humain et l’objet sans humanité, manipulable à merci.
Il y aura aussi une série de gravures/monotypes.
Ce sera dans la salle d’exposition de la librairie Arthaud au centre ville de Grenoble durant le mois de février avec un vernissage le 4 à partir de 18h.
Vincent Gontier a fait des journaux, imprimés éphémères qui accompagnent notre quotidien, sa marque de fabrique. Depuis presque trente ans, le sculpteur les assemble, pliant et dépliant, mettant en volume les oppositions : fragilité-solidité, souplesse-rigidité, papier et acier. Il contraint ou libère ces matériaux, les façonne dans une dimension tant esthétique que poétique. Les « Compactus », qui associent liasses de journaux et acier, avec les « Croquis sculptures », qui sont leurs versions réduites, puis les « Synapses » et les « Origami », où la seule feuille de papier est finement rouleautée ou pliée, témoignent de son intérêt quasi obsessionnel pour les imprimés. La série des barques, issue d’un voyage en Nouvelle Zélande, associe acier et verbe alors que les récents « Dessins brûlés » redonnent toute leur place aux signes et à l’image.(source Musée Hébert)
Du 4 décembre 2015 au 4 avril 2016
Pour votre information, nous vous signalons un article dans le Dauphiné libéré, de ce jour, sur le Magasin. Cet article se contente d’exploiter le conflit en cours entre l’ancien directeur et la présidente du CA du CNAC.
Souhaitons avoir un article aussi important pour la prochaine exposition.
Vernissage le 5 février 2016 à 19h
À l’initiative du MAGASIN-Centre National d’Art Contemporain, l’œuvre Les Racines du mal de Didier Faustino, qui appartient au Centre National des Arts Plastiques, est prêtée à la Ville de Grenoble pour cinq ans. Son implantation dans le square des Fusillés va être inaugurée le 5 février.
Cette sculpture lampadaire a été spécifiquement conçue pour la 27 ème biennale de Sao-Paulo en 2006 dont la thématique était « Comment vivre ensemble ». Elle a ensuite été exposée au CENTQUATRE-Paris de mai 2009 à avril 2013 où visiteurs, usagers et habitants se sont approprié notamment l’espace défini par sa base pour partager des moments conviviaux. La ville de Grenoble et le MAGASIN, les différents acteurs sociaux et culturels du quartier vont, dans un premier temps, proposer diverses animations et projets à partir de cette oeuvre et faciliter l’émergence d’autres propositions.
Pour tous renseignements, n’hésitez pas à contacter :
Jean-Christophe BERNARD, Chargé du secteur « Arts plastiques et cinéma » à la DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES
jean-christophe.bernard@grenoble.fr
ou Anne Langlais-Devanne, responsable du service des publics
a.langlais-devanne@magasin-cnac.org
Assemblée Générale des adhérents des amis du Magasin
Vendredi 29 janvier 2015
De 16h30 à 19h00 au Magasin
Ordre du jour :
Compte rendu d’activité et bilan financier 2015
Texte d’orientation et projet budget 2016
Renforcement du conseil d’administration : vote sur les candidats
Questions diverses : dont projets de voyages, de visites d’ateliers et d’expositions.
L’adhésion 2016 aux amis du Magasin est obligatoire pour participer à l’assemblée générale. Cette adhésion pourra ce faire ou renouvelée le jour même, sur place.
Anne Marie Charbonneaux, présidente du CA du Magasin et Hacéne Boufeta représenteront le Magasin.
Nous disposons de la salle de 16h00 à 20h00. Un pot convivial succédera à l’assemblée. Chacun peut amener ses spécialités. Fermeture impérative à 20h00, rangement compris.
Mandat AG du 29 janvier 2016. (à renvoyer à Mazet Jean Jacques 38 rue Joseph Bouchayer 38100 Grenoble Tel : 0683761787)
Si vous êtes absent le 29 janvier, à jour de votre cotisation 2016, vous pouvez donner un mandat pour vous représenter à un autre adhérent (adhérents 2016) (2 mandats maximum)
noms et prénoms
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Donne mandat pour l’AG des amis du magasin du 29 janvier 2016 à
Nom et prénom : …………………………………………………………………………………………………………
Date et signature
Candidature au Conseil d’administration
Nous appelons les adhérents à participer au conseil d’administration. La seule condition, être adhérent et avoir la volonté d’effectuer un travail effectif au CA. Il s’agit non seulement d’un mandat représentatif mais aussi d’un mandat opérationnel dans le développement des activités de l’association.
Durée du mandat : Jusqu’à janvier 2018
Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Nationalité :
Adresse :
Tel fixe :
Tel mobil :
Courriel : @
Signature
Ce mandat sera limité à 2 ans pour se terminer avec celui des administrateurs en cours
A renvoyer à : Mazet Jean Jacques, 38 rue Joseph Bouchayer, 38100 Grenoble Tel : 0683761787
Date limite de dépôt : 25 janvier 2016
L’année 2016 devrait, pour les Amis du Magasin et le CNAC, voir une stabilisation ouvrant sur des perspectives d’avenir.
Souhaitons que les Amis développent leur influence et les adhérents afin d’être bien présents dans leur soutien au Magasin et d’assister à de belles expositions.
Espérons aussi que les conflits s’apaisent dans le monde et que les échanges culturels entre les peuples remplacent les invectives et les armes.
Souhaitons-nous du bonheur dans nos vies.
Les amis du Magasin présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2016 au monde de l’art contemporain. Aux artistes qui représentent dans leurs œuvres les angoisses de ce monde en mutation, sa violence avec aussi, souvent, une pointe de mélancolie. Mais aussi à tous ceux qui œuvrent dans l’art pour embellir culturellement notre vie. Et bien sur, à ceux, fidèles, qui suivent notre site sur internet.
56ème édition de la Biennale de Venise
« All the world’s futures » (Tous les avenirs du monde)
Reportage d’un membre des Amis du Magasin, Françoise Cavallini
En octobre j’ai visité la biennale de Venise. Visite sur 2 jours.
Premier constat, beaucoup de visiteurs, surtout pendant le week-end.
De nombreuses photos accompagnent ce reportage. Elles ont été prises au hasard du parcours. Il n’y a pas eu de choix préalable des artistes avant la visite.
Dés l’entrée du pavillon central, Oscar MURILLO, né en 1986, annonce la couleur avec d’immenses drapeaux noirs rigides, en berne, surmontés de l’inscription « blues, blood, bruise» (blues, sang et meurtrissures)
PAVILLON CENTRAL
Fabio MAURI (1926-2009)
Cet artiste italien est un abonné de la biennale. Son échelle, montée sur roues, tend mais ne peut atteindre la coupole.
Un mur construit de valises, sacs, et malles évoque le déchirement des départs, l’exil. Cette œuvre « western wall » résonne très fort dans la période actuelle.
Andréas GURSKY né en Allemagne en 1955.
Photos géantes de rassemblements récents : une usine en Chine, la bourse de Chicago, un intense grouillement d’humains minuscules, un léger zoom, ils apparaissent avec une précision absolue dans leurs gestes.
Thomas HIRSCHHORN né en suisse en 1956.
Ses sculptures, à partir de matériaux pauvres aux apparences chaotiques et précaires sont, en fait, très structurées autour d’un engagement pour plus de justice et d’égalité dans le monde.
Adrian PEEPER née en 1948 à New York.
Les visages effacés sur lesquels sont marqués « everything will be take away (tout sera emporté) » un message qui explore l’identité personnelle, question chère à cet artiste.
Huma BARBHA née en 1962 au Pakistan.
De grands totems modernes, sombres, ancrés au centre de la pièce font écho aux vastes panneaux très colorés de l’artiste aborigène Emily Kame KNGWARREYE (Australie 1910-1995)
ARSENALE
Ibrahim MAHAMA né au Ghana en 1986.
Des sacs de jutes délabrés, grisâtres, cousus entre eux, tapissent entièrement les murs d’un long et étroit couloir qui mène à la sortie de l’arsenal.
Nous les sentons presque physiquement. Dans ces sacs, des hommes et beaucoup d’enfants ont transporté des fruits, du cacao, production du Ghana. Installation faisant écho aux mécanismes injustes du commerce mondial.
Katarina GROSSE née en Allemagne en 1961.
Des constructions d’apocalypse sur une base complexe élaborée à partir de déchets (gravats – textiles – polyesters…) Elle pulvérise des flots de couleurs vives.
Sommes-nous en présence de peinture ? De sculpture ? D’architecture ? D’un Tout ?
SARKIS né à Istanbul en 1938 (d’origine Arménienne)
Sur les murs, des images anciennes d’Orient, des visages expressifs ou figés de femmes reçoivent un frémissement lumineux. Au fond, un festival de lumières vives et colorées s’abat sur une surface de marbre noir.
Orient ! Occident ? Traditions ? Modernité ?
Un ensemble agréable à regarder.
Kulug ATAMAN né à Istanbul en 1961
Cet artiste Turc porte un grand intérêt à l’identité. Comment les hommes l’écrive et la réécrive. Des milliers de photos recouvrent un voile animé qui flotte au plafond.
Adel ABDESSEMED né en Algérie en 1971
« Les nymphéas » (Le jardin d’Eden). Un vaste espace couvert d’une plantation de bosquets de machettes posées en équilibre instable sur leurs pointes. Ces objets détournés de leur sens rythment un ensemble qui dérange et menace. Nous nous y attardons cependant.
Melvin EDWARDS né aux USA en 1937
Une sélection de ses sculptures de métal est accrochée aux murs. Morceaux d’acier provenant d’outils, de pièces de machines, de crochets, sont soudés et créent un espace dangereux, menaçant. On peut emporter des images de torture.
Ricardo BREY né en 1955 à Cuba
« Chaque vie est un feu »
Des boites fermées sans indication. « Un atelier de l’invisible » a-t-il écrit.
Un questionnement sur la transparence, l’intérieur, l’extérieur, la mémoire, la magie. Ses œuvres sont imprégnées par ses racines afro-cubaines.
BASILITZ né en 1938 en Allemagne.
« Renversant »
Reflets sur le sol de 3 ou 4 grands portraits couleur chair. Corps et volumes, la tête en bas.
Cet ensemble de Basilitz jette un peu de clarté trouble dans cette sombre et immense salle de l’Arsenale.
PAVILLONS NATIONAUX, dans les jardins (Giardini).
FRANCE :
Céleste BOURSIER-MOUGENOT Né en 1961, à Nice
« Révolution »
Au milieu des visiteurs, dans les allées, deux pins plantés, chacun sur une motte de terre, déambulent, lentement. Un troisième se balade dans le pavillon. La verrière y a été retirée pour ouvrir l’espace au vent, au soleil, à la pluie. Sur les gradins les visiteurs sont sous le charme de ce ballet végétal rythmé par un bourdonnement sortant des troncs, « la musique des arbres ». Une installation magique.
JAPON
Chiharu SHIOTA née en 1972 à Osaka, Japon
Des milliers de clés usagées suspendues à un nuage de fils de laine rouge. Deux barques confondues avec le sol sont aussi constellées de clés. Une immersion dans un monde rouge envahi par nos clés omniprésentes dans notre vie sociale. Protection ? Enfermement ? Ouverture ? Rêves ? Spectaculaire.
GRANDE BRETAGNE
Sarah LUCAS est née en 1962 à Londres.
Des phallus géants, des fesses de femmes, très lisses, blanches, occupent des salles peintes en jaune du sol au plafond. Des cigarettes s’érigent des orifices.
Sarah LUCAS expose, ose, provoque, scandalise »
Beaucoup de visiteurs, pas choqués, semble-t-il.
SUISSE
Pamela ROSENKRANZ née en Uri, suisse en 1979
Un étrange lac, couleur chair, emplit une grande partie du pavillon d’une odeur de peau de bébé.
Cette étendue à consistance laiteuse est élaborée à partir d’éléments chimiques qui entrent dans la fabrication des cosmétiques. Produit miracle qui font rêver à l’éternelle jeunesse !
SERBIE
Ivan GRUBANOV né à Belgrade en 1976
Cet artiste rend un hommage fort et ironique aux « Nations Unies Mortes ».
Sur le sol, des drapeaux froissés, souillés, placés sous des inscriptions murales : Empire Ottoman, URSS, Yougoslavie…
ROUMANIE
Adrien GHENIE né le 13 août 1977 à Baia Mare, Roumanie
Des photos défigurées, déconstruites de personnages célèbres du XX siècle, souvent des tyrans, il semble souvent s’auto-dévorer.
Monstrueux à voir – à penser aussi.
AUTRICHE
Heimo ZOBERNIG né en 1958 à Mauthen, Kärnten
Transformation radicale du pavillon construit en 1934.
L’artiste rend invisibles les éléments architecturaux liés à l’époque de la construction : arches voutées du plafond, niveaux différents du sol.
Une vaste ouverture sur le patio.
Réflexion sur l’architecture ? Sur la présence humaine dans l’espace ?
Extérieur du pavillon
EGYPTE
Les artistes: Halaam Abd El Baky, Sahar Dergham, Tarek El-Koumy, George Fikry et Hadl Nazmy
Des plans inclinés couverts de mousse verte, d’autres verticaux, d’autres au sol, tous identiques rythment cette salle entièrement blanche.
A l’entrée un panneau « PEACE » en vert sur blanc. A coté un court poème « can you see ». Une évocation du poète persan Djalal ad Muhamad Rumi qui a eu une grande influence sur le soufisme au XII siècle.
Une réflexion sur le choc des civilisations et des cultures
PAYS BAS
Herman de VRIES né en 1931 à Alkmaar, aux Pays-Bas,
Des collages, des dessins, des photos, des sculptures. Beaucoup de finesse. Ce sont des éléments de la nature autour de Venise que l’artiste a rassemblés ou isolés. Un léger parfum monte d’un tapis de boutons de roses séchées.
« Je ne fais que des citations de la nature » disait-il en 1997.
BRESIL
Berna REALE né en 1965 à Belém, André KOMATSU né en 1978 à Sao Paulo
Un parcours entre des murs de briques : nous pouvons les franchir en nous glissant par des fractures.
Un passage étroit entre des hauts murs de grille, le plafond aussi.
Milieu carcéral ? Étouffement par la société ? Exercice de liberté ?
BELGIQUE
Vincent MEESSEN né à Baltimore en 1971 et artistes invités
Ici on présente le travail de Vincent MEESSEN ainsi que des artistes internationaux qu’il a invités. Des africains surtout. De la République Démocratique du Congo. Ceux-ci offrent une approche « nouvelle » des séquelles du colonialisme.
Cet artiste belge conteste la notion de représentation nationale et d’exposition personnelle.
EN VILLE – Basilica San Giorgio Maggiore
Jaume PLENSA né en 1955 à Barcelone
« Together »
La prestigieuse basilique de San Giorgio Maggiore accueille l’œuvre commandée à Jaume PLENSA.
Une sculpture monumentale, une tête de jeune fille, les yeux clos, posée dans la nef comme un hologramme qui évoque juste une présence, sans rien cacher de l’architecture précise l’artiste. Face à ce visage, suspendu
sous la coupole centrale, une grande main composée de lettres de huit alphabets.
Derrière la basilique, sous l’ancien dortoir des moines, cinq visages d’environ un mètre cinquante sculptés dans de l’albâtre. Cinq jeunes filles, yeux clos, les unes derrière les autres.
Une promenade méditative.
En parcourant très partiellement ce bouillonnement artistique (89 nations), j’ai senti s’exprimer des perspectives sombres, une grande violence. Parfois, aussi, un rayon de lumière, un éclat de joie, un moment de paix.
Reportage, prise de photos et texte : F. Cavallini
Assistant informatique et classement photos : Karim Benlahmar
Mise en page et en ligne : JJ Mazet
Voyage fait en collaboration avec l’association « Histoires et toiles »
Tous les crédits photos : F Cavallini – Amis du Magasin
La reproduction des textes et des photos est interdite sauf avec nos accords
Exposition de noël 2015 du Magasin
Lieu : Ancien musée de peinture de Grenoble, place de Verdun.
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h
(fermeture exceptionnelle les 24, 25 décembre et 1er janvier)
Visite commentée gratuite tous les dimanches à 16h
du 6 décembre 2015 au 3 janvier 2016
LAUREATS :
– Le prix de la ville de Grenoble à Etienne Chosson pour son œuvre performative « (…) aux Beaux Arts, tous les jeudi de 6 à 8 (…) »
– Le prix Edouard Barbe, Marion Wintrebert a été retenue pour son œuvre « Manières de faire ».
Une « visite réservée » amis du magasin
avec les médiatrices et des futures curatrices de l’école du CNAC.
Cette exposition a été présentée et mise en place, dés leur rentrée à l’école du Magasin, par les étudiantes de la nouvelle promotion. Une entrée rapide dans la réalité d’un travail d’aménagement des espaces pour 21 artistes sélectionnés par un jury organisé par le Magasin.
Le lieu : l’ancien musée de peinture, architecture du XIX siècle, qui dialogue avec des créations du XXI siècle d’art contemporain. Quoi de plus expressif que cette image de la continuité de l’art !
Cette exposition d’artistes jeunes présente une variété d’œuvres remarquable. Cette diversité est instructive, attrayante et couvre toutes les moyens d’expression moderne : vidéo et projection, installation, sculpture, performance, porcelaine avec un retour remarquable de la peinture.
Le travail s’est fait à partir des œuvres sélectionnées. Une réflexion collective a permis de dégager une logique à travers ces expressions différentes mais issues d’une même période chargée de ses drames, crises et affrontement d’un monde en mutation rapide. Un titre « Il faut qu’il se passe quelque chose », un cri des créateurs.
Les amis du Magasin ont apprécié l’ensemble de ce travail, l’accompagnement qui nous a été fait, et remercient toutes nos guides dans ce parcours :
Eleonora Castagna, Laura Caraballo, Giulia Pagnetti, Chloé Curci de l’école du magasin et commissaires de l’exposition de noël, Claire Nicolas Fioraso médiatrice du Magasin (artiste -photographe), et les artistes Marion Wintrebert et Virginie Piotrowski.
Notre parcours :
Etienne Chosson (Lauréat du prix ville de Grenoble)
« (…) aux Beaux Arts, tous les jeudi de 6 à 8 (…) »
(Crédit photo : CNAC catalogue expo 2015)
Il y a 40 ans, des homosexuels(elles) engageaient un combat dur pour leur reconnaissance. Les débats vifs et âpres posaient les enjeux de société.
Aujourd’hui, 2015, l’artiste reprend au micro, phrases après phrases, mots après mots et dans un jeu de scène nous les transposent aujourd’hui. Aïe, ça fait mal…
Marion Wintrebert (lauréate du prix Edourard Barbe)
« Manières de faire », 2014
Moulages latex
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Beaucoup de manières d’appuyer sa tête sur son bras et sa main pour des expressions différentes : à travers ces attitudes sociales qui nous « placent » face à nos interlocuteurs, l’artiste fixe et fige sculpturalement la main dans un instantané qui nous renvoie à nos propres attitudes.
Virginie Piotrowski (plasticienne)
Sans titre, 2014
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
L’artiste connait le musée comme ses crayons. Elle a fixé avec le graphite cette intimité avec un des espaces peu publics de ses murs centenaires et un atelier de menuiserie. Au final, des dessins de partage de lieux de conception et de travail chargé de vie …et flotte un mystère.
Aline Morvan
Abouchement (2013/2015)
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Une série d’empreintes de palais soigneusement rangés dans des boites étiquetées. C’est la trace de rencontres ainsi visualisées.
Ségolène Moteley
Levée de dormance 2015 (au sol)
Marianne Mispelaëre
Premier, 2011-2015
Dessin, action performative de dessin, encre de chine (au mur)
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Au sol : « Ce jardin en dormance se laisse entrevoir autant par ce qu’il est que ce qu’il pourrait être ». A la manière d’un jardin métaphorique qui « s’inscrit dans un autre temps sans passé ni futur, sans commencement ni fin »3 (extrait du catalogue de l’exposition)
(3) Teodor Ceric, Jardin en temps de guerre, Actes Sud, 2014p.34
Au mur : rythmant avec son corps, son pinceau, un mouvement qui ne semble devoir jamais se finir, se trace sur le mur un temps de réflexion…
Antoine Félix
Fourmilière 3D, 2015
Vidéo, 3 mn15
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Maurice Maeterlinck avait écrit « La Vie Des Fourmis ». Antoine Félix, avec sa vidéo, donne une approche contemporaine de l’image des fourmis dans leur grouillement organisé d’une société très hiérarchisée. Mais où, tout obstacle doit être surmonté ou déplacé…
Commentaire du rédacteur : l’image donne le rapport entre la fourmi et l’homme. C’est juste pour le fun.
Blandine Herrmann
Sans titre 2014 (pour le deux)
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
De la peinture sur des toiles, c’est aussi un moyen éprouvé pour interroger sa mémoire et laisser des traces colorées qui frappent notre œil et notre esprit.
Axel Brun
Comment faire tenir une roulette, 2015
Bois, béton, éléments usinés
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Qui de l’architecture, qui de l’œuvre crée l’espace. De cette ambigüité peut naître notre interrogation sur ce lieu de mémoire (ancienne bibliothèque) dans lequel l’œuvre entortille l’espace.
Akim Pasquet
Sans titre (susceptibilité, 2014)
(Crédit photo : CNAC)
Cette forme semble vouloir se rapprocher en son centre dans une instabilité et une tension constante. Des aimants cherchent à se rejoindre dans une lévitation spatiale créant un mouvement lent d’animation de la structure.
Machida Keiko
Nachtschmetterlinge, 2014
Lapin, 2013
Rat, 2014
Porcelaine
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Dans cette installation, soignée, de porcelaine, les petits êtres de notre enfance (lapin, rat) nous font un rappel ludique à notre imaginaire et au bestiaire enfantin. La fragilité est là aussi pour nous rappeler celle de l’enfance.
(Crédit photo : JJM – amis magasin)
Une partie de notre groupe pendant la présentation de l’exposition par les commissaires. Les quatre personnes à droite.
(Crédit photo, JJM – amis du Magasin)
Échange de sourires avec deux des commissaires devant l’œuvre de Charlie Vérot (sans titre (DéDé), 2015
(crédit photo CNAC)
Vue générale de l’ancien musée de Grenoble. Ancienne bibliothèque, CIRCA 1900 (Salle classée)
Notre déambulation ayant pris son temps en raison de notre intérêt et de nos questions nombreuses, nous n’avons pu nous arrêter auprès de toutes les œuvres et nous le regrettons, mais le respect des heures de fermeture est impérieux. Nous nous en excusons auprès des artistes non inclus dans la visite : Alexis Berar, Victor Brustet, Jérome Cavaliere et Stéphane Déplan, Julie Digard, Mathilde Gintz, Clémence Joly, Joséphine Kaeppelin, Bénédicte Thoraval, Charlie Vérot.
Nous conseillons à tous de faire cette visite et de vous munir du catalogue de l’expo.