In memoriam – Bernard Mallet 1943-2024

Bernard Mallet bous a quitté le 23 décembre 2024, à l’âge de 81 ans.

Bernard a été adhérent de notre association dès les premiers jours de sa création en 2008, et co-fondateur dans les années 60 de la Cinémathèque de Grenoble. Il a participé à plusieurs des voyages que nous organisions dont la biennale d’art contemporain à Venise, Madrid, et le couvent de la Tourette.

Ici au couvent de la Tourette, en 2015


Il a été le coauteur, avec Pierre Garbolino d’un projet des Amis du Magasin que nous avions proposé à la directrice du Magasin, Béatrice Josse, en 2018 (sans suite du Magasin) sur un collectif artistique qui a marqué la vie culturelle de Grenoble, Les mauvaises herbes  dont deux films gardent trace, La madame au collant rouge et Alégria, territoire de la république géniale

Bernard Mallet a soutenu une thèse de doctorat en 1981 à l’université de Besançon en sémiotique littéraire. Maître de conférence à l’université Stendhal et membre du Centre de didactique du français, ses travaux portent prioritairement sur l’enseignement précoce du français langue étrangère aux jeunes enfants (école maternelle et primaire). 

Bernard pensait qu’il était urgent de convoquer les arts contemporains au sein des pratiques pédagogiques de l’enseignement du Français Langue Étrangère précoce.
À rebours des films didactiques du CNDP, Bernard pensait qu’une relation affective dans la perception d’un objet filmique crée les conditions d’une véritable acquisition.
Pour Bernard, ce qu’une image sonore en mouvement peut susciter d’affectif chez le jeune spectateur, conduit véritablement à un apprentissage incarné de la langue.

Pierre Garbolino

 

Exposition Submersion à l’Espace Vallès

SUBMERSION
Alizée De Pin, Dominique Cunin

Exposition du 1er février au 1er mars 2025 à l’espace Vallès
Vernissage samedi 1er février à 18h
Entrée libre

Submersion met en lumière l’évolution future des glaciers et calottes polaires qui en fondant contribuent à l’élévation du niveau des mers, impactant les côtes et littoraux du monde entier. Dans un triptyque plurimédia combinant les technologies de l’image imprimée et numérique, le public est invité à explorer l’environnement glaciaire, à s’immerger dans des futurs possibles liés à l’élévation du niveau des mers et à découvrir nos actions individuelles ayant le plus d’impact sur la fonte des glaciers et calottes polaires.

Submersion est une exposition commanditée par le CNRS-IGE, dans le cadre de PROTECT. Projecting Sea-Level Rise: from Ice Sheets to Local Implications : PROTECT est un projet de recherche européen piloté par l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE), CNRS.

L’exposition est produite par PROTECT, l’ESAD Valence et Alizée De Pin, autrice-illustratice, dans le cadre d’une résidence de recherche-création, organisée par Dominique Cunin, enseignant et chercheur, réalisateur des programmes en réalité augmentée.

LE WORK PACKAGE 8 (WP8) DU PROJET, dédié à la communication, dissémination et l’exploitation des résultats du projet de recherche, prévoit qu’une « oeuvre » fondée sur les résultats de la recherche soit réalisée en collaboration avec l’Ésad•Grenoble Valence.

Dans ce cadre, L’ÉSAD•Valence a ouvert en janvier 2023 un Studio de Recherche et Création (SRC) mené jusqu’à la fin du projet de recherche et impliquant les étudiants et une équipe d’enseignants de l’option Design Graphique. 

Pour diriger le travail de conception et l’aboutissement du livrable, Alizée De Pin, graphiste-autrice, est invitée à effectuer une résidence entre l’Esad•Valence et les locaux grenoblois de Protect. Quatre ateliers (4 workshops d’une semaine) avec les étudiants sont organisées avec elle tout au long de la durée de sa résidence.

Le but de cette « oeuvre » est d’interpeller le grand public sur la problématique de la fonte de la cryosphère et la montée du niveau des mers en lui faisant prendre conscience de l’impact de ses actions sur son environnement.

Soirée ciné-conférence avec Mon Ciné jeudi 13 février

  • 19h Conférence de Paul Ardenne – Entrée libre
  • 20h Apéritif à l’Espace Vallès
  • 20h45 Projection à Mon Ciné – Entrée libre

 Conférence d’histoire de l’art, jeudi 20 février à 19h
Des œuvres immersives à la réalité augmentée  par Fabrice Nesta

Biennale Experimenta, les expositions

EXPERIMENTA, la Biennale du 4 février au 1er mars 2025
Pilotée par l’Hexagone Scène nationale – Meylan

EXPERIMENTA, la biennale, aura lieu du 4 février au 1er mars 2025 sur toute l’agglomération grenobloise, le territoire du Grésivaudan et du Voironnais. Pour sa 12e édition, l’Hexagone s’associe à plus d’une trentaine de partenaires afin de proposer des expositions, des installations, des spectacles, une conférence et une journée professionnelle, pendant 4 semaines. Fidèle à l’esprit de l’Hexagone Scène nationale, EXPERIMENTA, la Biennale met à l’honneur la richesse des croisements entre les Arts et les Sciences, notamment à la faveur des sujets aux interstices des questions sociétales et environnementales. Elle est l’occasion de rassembler plus d’une cinquantaine de propositions artistiques de toutes provenances, de toutes disciplines, de toutes formes et échelles et ainsi de s’adresser au plus grand nombre. En résonance avec les grands enjeux de son époque et de son territoire, EXPERIMENTA tisse des parcours thématiques à travers l’ensemble de ses contenus.

  • 17 spectacles du 4 au 21 février en partenariat avec les salles de l’agglomération grenobloise
  • 18 œuvres exposées du 8 février au 1er mars dans 4 lieux emblématiques : le site sommital de la Bastille, le musée de Grenoble, le Musée dauphinois, l’Espace Vallès.
  • Une journée professionnelle le 7 février à l’auditorium du Musée de Grenoble.
  • Une installation monumentale et performative les 8 et 9 février au Grand Marché des Alpes (MIN Grenoble) et une installation immersive de Yann Nguema aux archives départementales de l’Isère Lumières aux archives : Gravity du 4 au 14 février
  • Une table ronde le 10 février à Grenoble INP – Ense³, UGA
    des rencontres, des échanges, de la curiosité, de l’émerveillement…

Salles et musées partenaires : Le TMG – Grenoble, L’Espace 600 – Grenoble, Le Pacifique CDCN – Grenoble, MC2: Grenoble, Saison culturelle « Échos, tous au spectacle » tournée en Grésivaudan avec l’Espace Paul Jargot – Crolles et l’Espace Aragon – Villard-Bonnot, l’heure bleue – Saint-Martin-d’Hères en scène, L’EST – UGA – Saint-Martin-d’Hères, L’Odyssée – L’autre rive – Eybens, La Faïencerie – La Tronche, La Bobine – Grenoble, Les Vagabondes – Seyssins/Seyssinet-Pariset, Cosmocité – Le Pont-de-Claix, Le Centre des Arts du Récit – Saint-Martin-d’Hères, Le Centre chorégraphique national – Grenoble, Le Grand Angle Voiron & le MALP – Musée archéologique du lac de Paladru, Le Grand Marché des Alpes (MIN) – Grenoble, Le musée de Grenoble, Le Musée dauphinois – Grenoble, L’Espace Vallès – Saint-Martin-d’Hères, La Maison Bergès – Villard-Bonot, Le Centre d’Art Bastille – Grenoble.

Plus d’infos…

Exposition Delphine Dénéréaz à la Halle de Pont-en-Royans

Photo Collection Lambert, 2023.

Le murmure des simples
Delphine Dénéréaz

Exposition du 21 janvier au 29 mars 2025
Vernissage le samedi 18 janvier à 18h

Formée aux arts appliqués, au design textile tout particulièrement, Delphine Dénéréaz développe une pratique artistique qui renoue avec la tradition de la tapisserie et du tapis de lirette. L’artiste reproduit les mêmes gestes sur les mêmes métiers que des générations de tisserandes ont manipulés pendant des siècles. Si les techniques et les outils n’ont pas profondément évolué depuis les temps anciens, Delphine Dénéréaz innove par les figures, les motifs et les matériaux qui sont tressés dans ses compositions. Soucieuse de l’impact de sa production, elle utilise uniquement des tissus remployés, des rebuts de l’industrie textile ou de la fast-fashion. Ainsi des matériaux considérés comme nobles peuvent être entrelacés avec des rubans nylons aux couleurs criardes. Avec spontanéité et un peu d’irrévérence, elle tisse des œuvres minutieuses et précieuses avec des matières ordinaires, avec ce qui reste ou ce qui n’est plus jugé de valeur… 

L’artiste adopte une attitude à la fois de filiation et de transformation vis-à-vis du tissage. Dans ses images, elle fait rentrer des symboles visuels identifiables (objets familiers, logos…) tirés des cultures contemporaines. Elle renoue avec la tradition tout en la contaminant avec des références singulières, ancrées dans notre temps. Si dans le passé, les tapisseries étaient produites pour célébrer des moments majeurs de la vie publique, des grands gestes ou des intrigues de légende ; Delphine Dénéréaz tisse des fragments du quotidien, des scènes de rue, des éléments architecturaux communs ou des icônes emblématiques de notre société. Déployant un récit à recomposer, ses décors évoquent souvent l’adolescence, les années de formation et de constitution d’une identité propre. Parallèlement à ce travail narratif, elle (sur)joue avec un autre sujet cher au genre, celui de l’ornement. Floréals ou géométriques, ses œuvres textiles regorgent de motifs et de textures donnant une charge matérielle aussi bien que visuelle à ses installations. 

À la Halle, Delphine Dénéréaz présente un nouveau projet inspiré des plantes médicinales et des cultures médiévales. Elle offre un parcours immersif, parsemé de grandes tapisseries aux allures botaniques et d’installations plus envoutantes et intimes. Jouant avec un imaginaire lié au jardin ou à l’univers domestique, l’artiste pose un décor paisible, où elle nous exhorte à « prendre soin » et à la quiétude. Formellement audacieuse, l’exposition surprend par le geste vertueux qui s’entrevoit dans chaque pièce et par la générosité de la proposition. Derrière ces volumes qui séduisent, Le murmure des simples est surtout une invitation à prendre du recul, à ralentir.

Plus d’infos…

Exposition Curiosités à la Conciergerie

Fabrice Nesta, Papillons, La K’arriole – Cabinet de Curiosités

Exposition collective, avec la participation de Fabrice Nesta dont les Amis du magasin ont récemment visité l’atelier.

L’exposition CURIOSITAS nous plonge dans l’univers fascinant des cabinets de curiosités, réinventés par des artistes contemporains. De collections éclectiques d’objets rares et exotiques, ils sont revisités à travers la démarche de chaque artiste qui présente ici sa propre interprétation, mêlant art, science et fiction.
Sculptures, peintures, dessins, photographies et objets hybrides se côtoient, brouillant les frontières entre le réel et l’imaginaire, pour créer des microcosmes intrigants et surprenants.

Artistes participant : Alice Douren, Serge Héliès, Aurélie Menaldo, Microbe 14, Fabrice Nesta, François Piranda, Zuo Hong Ning, 1011.

Chaque installation raconte sa propre histoire et promet une expérience singulière, éveillant la curiosité et l’imagination du visiteur.
Exposition du 10 janvier au 1er mars 2025
Vernissage le mercredi 8 janvier 2025 à 19h

Visite de l’atelier d’Yves Monnier

L’association les Amis du Magasin  invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Nous vous invitons à une rencontre avec Yves Monnier, artiste plasticien, dans son atelier, à Saint-Romans
le lundi 20 janvier 2025 à 14h30

Yves Monnier a exposé ces dernières années à l’espace Vallès, au Belvédère, à la Conciergerie, à l’Antichambre, au Magasin, et plus récemment au VOG.
Pour préparer votre visite, vous pouvez consulter ses projets récents :
http://memoirescontemporaines.com
https://lesvachesdemonsieuryoshizawa.com
https://yvesmonnier.com

S’inscrire de préférence par courriel auprès de François Mondot :
francois.mondot@gmail.com ou par téléphone au 06 31 09 53 72.
Le lieu de rendez-vous vous sera précisé ultérieurement. 
Il faut compter un peu plus de 40 minutes depuis Grenoble, par l’autoroute A49, ce qui laisse présager pour les grenoblois un rendez-vous de covoiturage entre 13h30 et 13h45.

Visite de l’atelier de Fabrice Nesta

Le samedi 7 décembre 2024, un petit groupe d’amis du magasin avait rendez-vous rue Saint-Laurent pour y rencontrer Fabrice Nesta, bien connu des habitués du VOG et de l’espace Vallès pour ses conférences d’histoire de l’art.

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Fabrice, qui est aussi un artiste saltimbanque, nous a présenté les outils qu’il a mis au point pour ses conférences colportées et ses déambulations artistiques, comme cette caisse à bretelles qui lui permet de lancer les interactions avec son public, et qu’il préparait pour une intervention au lycée horticole de saint-Ismier.

Autre outil, son cabinet de curiosités, la K’arriole, à la fois vitrine, et medium destiné à provoquer la rencontre, susciter l’intérêt et porter l’art dans la rue, le village, ou la montagne.

Parmi les travaux présentées, nous avons pu voir ses célèbres papillons de collection (dont on peut voir quelques exemplaires en vitrine) revisitant méthodiquement les styles des grands noms de l’art contemporain, ses vanités multicolores, ses bâtons totems, et ses peintures récentes, de plus grand format, sur les thèmes qui lui sont chers, la montagne, et la forêt, mêlant le figuratif et l’abstraction.

Puis sa série Faire tapisserie, intégrant de façon subtile les visages de ses modèles dans une trame géométrique de papier peint.
Enseignant le dessin, nous avons pu constater son exceptionnelle maitrise de l’art difficile du portrait dans la série Rue Saint-Lô que nous avions pu voir lors de son exposition à la galerie Alter-Art lors de la biennale de dessin 2016.

Deux jours à la biennale de Lyon

Les Amis du Magasin étaient en visite à la biennale d’art contemporain de Lyon les 1er et 2 novembre.
Six véhicules transportaient une vingtaine de passionnés d’art contemporain.
Deux découvertes pour nombre de visiteurs, le bâtiment de l’Hôtel Dieu et les Grandes Locos

L’ancien hôpital du Grand Hôtel-Dieu, lieu patrimonial autrefois consacré à l’accueil et au soin, édifié dès le XII e siècle et reconstruit d’après les plans de Jacques-Germain Soufflot au cours du XVIII e siècle. En son sein, la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon, accueille une exposition très en harmonie avec le lieu qui a inspiré les artistes. La visite guidée par un jeune médiateur talentueux a été appréciée.  La technique de médiation inspirée de nombreux articles et ouvrages sur la façon de visiter une exposition d’arts plastiques était très adaptée pour donner à voir et comprendre.
« Ne lisez pas dans un premier temps les cartels des œuvres. Observez et nous nous retrouverons pour échanger» . Lors de l’échange le médiateur collecte les mots décrivant les œuvres, les remarques et avis puis donne des informations sur l’artiste, son parcours, ses intentions…
Les œuvres de Guadalupa Maravilla ont particulièrement impressionné le groupe.

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Nous avons retrouvé le médiateur le lendemain dans les espaces Les grandes locos situés à proximité de la confluence entre Saône et Loire. Cet ancien site industriel du XIXe siècle  a fini par abriter des espaces consacrés à la réparation de locomotives, et a fermé en 2019.
Un nombre important d’œuvres assez magistrales ont été admirées. Le groupe s’est attardé dans une œuvre magistrale d’Olivier Beer et devant les travaux de Jean-Christophe Norman . 

Le premier jour, vendredi le groupe s’était rendu au couvent de la Tourette, que l’association va visiter régulièrement pour des expositions de qualité dont le commissaire est le frère Marc Chauveau (qui doit donner une conférence le 25 novembre au musée de Grenoble, pour les amis du musée).
L’exposition visible jusqu’au 25 novembre s’intitule « Michel Mouffe chez le Corbusier ! »
Comme les précédentes expositions, les œuvres exposées dialoguent avec l’œuvre architecturale assez exceptionnelle de l’architecte qui a conçu le couvent dans les années 1950. La médiatrice et le médiateur qui ont accompagné le groupe le vendredi et le samedi étaient très accueillants, et brillants.
Une œuvre a particulièrement marqué les visiteurs, une série de peintures accrochées dans le couloir menant à l’église. Il était cinq heures à l’ombre du soir rend hommage à dix républicains espagnols, assassinés pendant la guerre d’Espagne.
Le groupe des Amis du Magasin a ensuite passé la nuit au couvent.
Enchantement généralisé pour ce lieu qui se découvre avec le temps (durée) et le temps météorologique (soleil, brouillard).

Le deuxième jour, l’après midi, une visite au MAC Lyon s’imposait.
Intitulée Les voix des fleuves – Crossing the water, la 17e édition de la Biennale de Lyon « invitait  les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement.  »

Pour les plus courageux du groupe, une cinquième visite a conclu la découverte de la biennale.
Pierre Gallais , artiste, mathologue les recevait, avec gentillesse et passion, pour présenter l’exposition D’un Espace… l’Autre (Pierre GallaisVincent Gontier, 5 rue Saint-Sidoine 69003 Lyon, jusqu’à la fin de la biennale). Un dialogue entre deux artistes qui mérite la visite.

Biennale de Venise – octobre 2024 – impressions

Du 6 au 11 octobre 2024, un groupe de dix-huit membres des Amis du Magasin s’est rendu à Venise pour visiter la soixantième Biennale d’Art Contemporain. Alors que l’Italie ne laisse plus entrer les étrangers sur son territoire, le thème de la Biennale surprend : Stranieri Ovunque, foreigners everywhere – Des étrangers Partout. C’est sans doute l’un des paradoxes de la démocratie d’autoriser une manifestation sur ce thème brûlant ; c’est une marque de la liberté de l’art de s’engager sur un sujet d’actualité, commun à tous les pays du monde.

Le curateur de la Biennale, le brésilien Adriano Pedrosa, a choisi d’inviter en priorité des artistes issus des peuples premiers, des représentants de minorités ethniques, de minorités sexuelles. Connus dans leur pays, la plupart d’entre eux n’ont jamais eu la possibilité de présenter leurs œuvres  à un niveau international. Parmi eux cependant, on trouve des artistes connus. Ainsi Julien Creuzet, originaire de la Martinique, présente son travail au pavillon français après avoir exposé au Magasin à Grenoble et avoir élaboré son travail pour la Biennale avec le soutien de ce lieu.  

La Biennale de Venise se déroule dans deux lieux : Les Giardini et l’Arsenal . Cette année, 90 pays étaient représentés.

Dans les Giardini, le pavillon international est bien visible à cause de sa façade multicolore. Celle-ci a été décorée par un collectif d’artistes amazoniens. À l’intérieur de ce pavillon, beaucoup de dessins étaient si simples et si naïfs qu’un enfant aurait pu en être l’auteur. D’autres travaux ressemblaient plus à de l’artisanat qu’à de l’art contemporain. Dans ce lieu, on  pouvait voir beaucoup de vidéos sur l’immigration, des vidéos qui traitent de la détresse des migrants à leur arrivée, de la façon dont les pays les accueillent, leur permettent ou pas de devenir des citoyens à part entière et même des représentants de leur art. 

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Dans les Giardini comme à l’Arsenal, certaines œuvres étaient très abstraites comme celle de l’Australie, toute en noir et blanc sur le thème de l’extermination des Aborigènes ; l’Ukraine présentait des vidéos prises par une fenêtre lors des attaques russes et certaines personnes pleuraient en les regardant ; d’autres œuvres étaient ennuyeuses…. Manal Al Dowayan, artiste saoudienne, présentait une œuvre qui m’a particulièrement plu. Sur d’énormes roses des sables en toile de jute entre lesquelles le visiteur pouvait circuler sont écrites à l’encre noire de nombreux textes que l’artiste a recueillis au cours d’ateliers participatifs avec des femmes saoudiennes. Les chants et les dessins de ces femmes sont eux aussi inclus dans l’œuvre présentée. 

Ce qui m’a le plus touchée dans ce séjour, c’est Venise elle-même, surgie de la mer, qui lutte maintenant contre elle.

Assemblée générale des Amis du Magasin

Chers amis, chères amies du Magasin
Nous vous invitons à une Assemblée Générale qui se tiendra samedi 23 novembre de 14h30 à 16h30 au Magasin, et dont vous trouverez ci-après l’ordre du jour. Si le quorum n’est pas atteint, nous tiendrons une AG extraordinaire le même jour à 15h.

Merci de participer à cette assemblée et d’appeler vos proches à adhérer et venir à l’AG.
Merci aussi en cas d’indisponibilité de nous adresser une procuration.

Faites nous parvenir, si possible avant l’AG, votre candidature pour le CA, que nous souhaitons renforcer. Jusqu’à l’ouverture de l’AG, vous pourrez payer votre cotisation, si votre adhésion n’est plus à jour (validité un an, date à date). Vous pouvez procéder à l’adhésion en ligne via cette page.

Pour le bureau
Sylvie Berthemy, présidente
Jérôme Maniaque, trésorier
Édouard Schoene, secrétaire


Ordre du jour

Pré-ouverture
Présentation des projets du Magasin et du programme 2025 par Cécile Kopp, directrice du Magasin.

Assemblée générale 2024
• Rapport moral
• Rapport d’activité 
• Rapport financier
• Discussion sur les perspectives 2025
• Montant de la cotisation 2025 et débat sur la période de validité de l’adhésion (un an ou année calendaire)
• Élection du CA
• Questions diverses : conférences, relations avec l’université, les amis du Musée…