
L’association Les amis du Magasin organise, pour ses adhérents, une visite de l’atelier grenoblois de l’artiste Gilles Balmet, le samedi 24 mai 2025 à 10h.
Lieu : Atelier situé au fond d’une cour du cours Berriat
Mode de transport : Tram A, B, D ou E – arrêt Alsace-Lorraine
Gilles Balmet vit et travaille à Paris depuis 2004.
Né à Grenoble en 1979, il est diplômé de l’École supérieure d’art de Grenoble en 2003.
Il expérimente dans ses trois ateliers à Paris, Grenoble et Montpellier de nouveaux modes de création d’images situées à la frontière entre abstraction et représentation paysagère.
Il crée des œuvres picturales ou dessinées réalisées à partir de protocoles précis laissant une place à l’aléatoire et à sa maîtrise.

Il a déjà réalisé plus d’une dizaine d’expositions personnelles dans des centres d’art contemporain, en musées et en galeries et a été un des nominés au Prix Ricard en 2006. En 2010, il a séjourné six mois à Kyoto et dans le reste du Japon.
Gilles a exposé son travail en France et à l’étranger : au Musée d’art contemporain de Lyon, au FRAC Champagne-Ardenne de Reims, au Musée du Petit Palais à Paris, au Musée Géo-Charles d’Échirolles, à la Fondation d’entreprise Ricard ou au Palais de Tokyo à Paris, au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, à La Panacée à Montpellier, à la Collection Lambert, à L’Institut Franco-japonais du Kansaï de Kyoto, ou encore dans une programmation vidéo à Los Angeles.
Il a réalisé en 2006 un ensemble de vitrines pour Hermès dans huit villes d’Italie. Il a travaillé depuis 2006 avec la Cosmic galerie, devenue Bugada Cargnel puis en 2008, avec la galerie Dominique Fiat à Paris, où il a réalisé quatre expositions personnelles. Il a collaboré plus récemment avec la galerie l’Antichambre de Chambéry en 2022 et avec la galerie AL/MA de Montpellier où il a réalisé en 2023 l’exposition waterfalls puis montré son travail à Paréidolie, le salon international du dessin contemporain de Marseille.
Il a été nommé en 2012 professeur de peinture et dessin au MO.CO ESBA (École supérieure des beaux-arts de Montpellier).
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
http://gillesbalmet.free.fr
Inscriptions auprès d’Agnès Blazy
agnesblazy@gmail.com
06 25 56 04 10


La saison des Orages
Dessins, installations, vidéos, performances
Nicolas Gaillardon
Exposition du 22 mars au 26 avril 2025
Par le dessin, la vidéo, l’installation et la musique, Nicolas Gaillardon développe un univers à la temporalité insaisissable, que l’on peut lire comme une vision archéologique d’un présent en transition. L’artiste nous plonge dans une ambiance de road movie futuriste, où ne subsistent plus que les traces d’un monde que nous pouvons reconnaître comme le nôtre. Il ne s’agit pas de science-fiction. Juste d’un léger décalage avec le réel et la sensation indéfinissable d’arriver juste après ce qui a balayé l’espace du dessin de toute présence humaine. (…) Les oeuvres de Nicolas Gaillardon sont des évocations d’une humanité qui semble s’être perdue dans ses artefacts. Elles ont aussi la poésie mélancolique du souvenir. Partout y subsistent des bribes de nature, des brins d’herbe ou des roseaux balayés par le vent, comme un souffle de vie, une légèreté qui résiste à la pesanteur et à l’effacement.
Delphine Masson (Centre de Création Contemporaine Olivier Debré)
https://www.nicogaillardon.com
Plus d’infos, sur le site de l’Espace Vallès…

Bienne…
Que dire de Bienne en quelques mots : ville bilingue de moyenne importance, située au bord d’un lac que Jean-Jacques Rousseau a célébré dans sa cinquième promenade, Bienne est parfois appelée la petite Berlin au vu de son dynamisme culturel et de sa scène artistique.
Si elle est connue à l’international, c’est avant tout grâce à son industrie horlogère – Omega, Swatch, Rolex… Sur le plan architectural, on retiendra sa vieille ville et les quartiers construits dans les années 30.
Catherine Hänni et Frédéric Graf nous proposent une escapade de quelques jours pour découvrir la ville et ses ressources culturelles.
Au programme en bref :
• visite du Centre d’Art Pasquart et rencontre avec son directeur
• visite des Journées photographiques de Bienne
• visite du « Joli Mois de Mai » (festival des arts visuels)
• découverte guidée de la ville.
• possibilité d’aller à Berne voir le centre Paul Klee.
Voyage prévu du jeudi 8 mai au dimanche 11 mai 2025, départ envisagé en début d’après-midi le 8 mai
Trajet : en voiture (300 km/3heures) via Genève – Lausanne – Neuchâtel. Proposition et organisation du co-voiturage en fonction du nombre de personnes. Sinon, en train (4 heures, et 2 changements : TER Grenoble – Genève / IC Genève – Bienne)
Hébergements
Chacun‧e organise son hébergement, mais nous pouvons vous renseigner sur ces lieux et au cas où plusieurs personnes décident de réserver dans le même hôtel, nous pourrions essayer de négocier un tarif. Nous conseillons aux intéressés s’inscrire et de réserver leur hébergement au plus vite, compte tenu de la proximité du voyage.
Voici une liste d’établissements proches du centre ville et du centre d’Art
• Hotel Stadtzentrum Bed and Breakfast, rue du Stand 20 (à ce jour, toutes les chambres sont encore libres pour 8-11 mai, voir sur le site ou réservation directe par téléphone ou mail).
• Tapetenwechsel, chambre d’hôte, rue du Stand 71c
• Petite Auberge an der Schuss, quai du Bas 18
• Hotel Villa Lindenegg (villa patricienne), Lindenegg 5, libre uniquement nuit du 8 au 9 mai.
• City Apartment with rooftop terrace (4-5 personnes), rue Dufour 23
• Hôtel La Balance, rue Neuve 6 (le plus proche du Centre d’Art)
• Hotel Courtyard by Marriott, Esplanade du Palais des Congrès 15
• City Hotel Biel Bienne, rue d’Aarberg 29 (place de parking gratuite)
• Lago Lodge, Uferweg 5 (le moins cher) – près du lac
Programme proposé :

Jeudi 8
• départ de Grenoble, arrivée à Bienne
• installation dans les hébergements
• soirée à l’exposition Au Joli Mois de Mai
Vendredi 9
• visite du Centre d’art Pasquart et rencontre avec le directeur Paul Bernard le matin.
• visite des Journées photographiques l’après-midi,
• exposition Au Joli Mois de Mai en soirée
Samedi 10
• visite de la ville, environ deux heures
• puis programme libre : Nouveau Musée (Robert et Karl Walser), suite des Journées photographiques, balade en ville, île Saint-Pierre ( JJ. Rousseau)
Dimanche 11
• brunch en commun à la Villa Lindenegg
• départ pour le retour avec possibilité de passer par Berne au Centre Paul Klee
Renseignements et inscriptions (avant le 27 avril, pour pouvoir s’organiser pour le covoiturage) :
• Catherine Hänni : 06 40 18 26 00
hanni.catherine@orange.fr
• Frédéric Graf : 06 79 90 80 68
mail@fredericgraf.com

Un exposition conçue et produite par le Magasin CNAC
En partenariat avec l’IAC – Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Commissariat Céline Kopp, assistée de Alexia Pierre
Avec les œuvres de Mimosa Echard, Latifa Echakhch, Hans Haacke, Hiwa K, Stéphanie Nava, Pipilotti Rist, Utopia Station, Carey Young, Gillian Wearing, Wang Du, et de Anne Le Troter (artiste invitée).
Exposition du 15 mars au 31 août 2025
Vernissage le 14 mars à 18h30
L’exposition collective « Good Service, Good Performance », porte un regard sur la collection de l’IAC – Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes. Le choix des œuvres rassemblées, créées entre 1981 et aujourd’hui, s’inscrit dans le désir de les redécouvrir et de les faire résonner avec notre présent, aux côtés de nouvelles œuvres spécialement produites pour l’occasion.
Peut-on encore penser l’idée d’utopie, alors que nous évoluons dans un monde profondément transformé par l’hyper-connectivité, la crise démocratique et les nouvelles dynamiques de surveillance ? Que nous dit à ce sujet un projet iconique comme Utopia Station conçu en 2003, à l’ère post 11 septembre ? Comment regarder l’œuvre de l’artiste anglaise Gillian Wearing dansant dans un centre commercial en 1994, à l’aune de Tik-Tok ? En 2025, alors que la big tech et la montée des autoritarismes bouleversent nos interactions et redéfinissent notre rapport à l’information, ces œuvres témoignent d’enjeux qui, déjà dans les années 1980 à 2010, interrogent la fabrication des récits, la marchandisation du langage, la mise en scène de soi et la possibilité d’espaces de dissidence. Individuellement ou collectivement, les œuvres révèlent comment nos corps, nos désirs et nos existences participent à ces dynamiques, s’adaptant ou résistant aux normes imposées, qu’elles soient sociales, médiatiques ou politiques.
Le film de l’artiste suisse Pipilotti Rist (Entlastungen – Pipilottis Fehler, 1988) ouvre l’exposition et lui donne son titre – Good Service, Good Performance [Bon service, bonne performance] – traduction du texte scandé à l’écran. Dans cette œuvre, l’artiste transforme les dysfonctionnements sonores et visuels en failles où le corps vacille, révélant l’instabilité des systèmes qui nous régissent. Ces perturbations deviennent une forme de libération et ouvrent une relation intime et poétique avec la machine, où le lâcher-prise défie la logique de conformité et d’accomplissement.
L’exposition explore ainsi la relation entre l’injonction à la performance dans notre société contemporaine et le refus des corps – notamment féminins – face à cette exigence de (re)productivité. Au gré des œuvres, « Good Service, Good Performance » propose une expérience faite de cris, de mensonges, de récitations absurdes, d’humour et de silences… On y rencontre des cataplasmes organiques et industriels, des organes sexuels devenus plantes et des sculptures qui doivent être mordues pour être entendues. Les corps respirent fort, dansent, et en arrivent aux mains dans des débats sur la culture et l’identité qui se résolvent en combats de lutte.
« Good Service, Good Performance » questionne ces tensions entre discipline et débordement, contrôle et abandon, vérité et mise en scène. Dans un monde façonné par les algorithmes, où la parole publique oscille entre surenchère et censure, les œuvres exposées rappellent à quel point l’art éclaire notre présent et demeure essentiel pour en penser les transformations.
À propos de l’IAC :
Outil de création, d’expérimentation et de recherche pour l’art actuel basé dans un lieu de 1200m2 à Villeurbanne, l’IAC développe une activité d’expositions et de rencontres combinée à la constitution d’une collection d’œuvres au rayonnement international. Il prolonge ses activités de recherche, hors-les-murs, par la diffusion de sa collection dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu’au niveau national et international.

Exposition Après la nuit
Alice Assouline
Exposition du 22 février au 19 avril 2025
Vernissage le samedi 22 février à 16h.
À travers une esthétique à la fois onirique et volontairement naïve, Alice Assouline explore les liens entre réalité et imaginaire. Ses œuvres plongent dans des récits légendaires et des instants où le jour et la nuit se confondent, révélant des émotions enfouies et des mystères fascinants.
Alice Assouline, née en 1985 est diplômée de l’École supérieure d’art de Grenoble. Son travail, entre dessin, peinture, vidéo et performance, s’inspire du folklore populaire et des paysages crépusculaires. À travers une esthétique à la fois onirique et volontairement naïve, elle explore les liens entre réalité et imaginaire. Ses œuvres plongent dans des récits légendaires et des instants où le jour et la nuit se confondent, révélant des émotions enfouies et des mystères fascinants.
Cette rétrospective, présentée au VOG, invite le spectateur à un voyage intime, entre ombres et lumière, où l’imaginaire redéfinit les contours du monde.
Alice Assouline, artiste française née en 1985 à Grenoble, explore une pratique artistique multidisciplinaire mêlant dessin, peinture et installations. Diplômée de l’École supérieure d’art de Grenoble, elle s’inspire des contes et légendes populaires qu’elle collecte dans des livres anciens ou par transmission orale. Ces récits, qui reflètent les peurs et aspirations humaines, sont au cœur de son travail, peuplé de figures mystérieuses, de rituels, et de créatures fabuleuses.
L’artiste arpente des paysages à l’aube ou au crépuscule, des instants où le réel bascule dans l’imaginaire. Ces moments, qu’elle capture à travers la photographie, nourrissent ses œuvres picturales et graphiques, où se rencontrent folklore, nature et étrangeté. Dans son atelier, les récits et les images se mélangent pour donner naissance à des peintures immersives, à l’esthétique volontairement naïve, et à des dessins intimes qui cartographient émotions et rêves.
L’exposition Après la nuit, présentée au VOG, réunit des œuvres récentes de l’artiste : peintures, dessins, vidéos et performances. À travers cette rétrospective, Alice Assouline interroge la transition entre le jour et la nuit, un moment suspendu où le monde se transforme. Ombres et brouillards redéfinissent les contours, libérant l’imaginaire.
Plongeant dans les profondeurs du folklore et du mystère, Alice Assouline invite le spectateur à explorer ses propres émotions, à la frontière du réel et de l’imaginaire, entre terreur et désir.
Pauline Morgana
L’artiste réalisera une performance sonore le soir du vernissage qui apportera encore une autre dimension à sa pratique.