Les Amis du Magasin étaient en visite à la biennale d’art contemporain de Lyon les 1er et 2 novembre.
Six véhicules transportaient une vingtaine de passionnés d’art contemporain.
Deux découvertes pour nombre de visiteurs, le bâtiment de l’Hôtel Dieu et les Grandes Locos
L’ancien hôpital du Grand Hôtel-Dieu, lieu patrimonial autrefois consacré à l’accueil et au soin, édifié dès le XII e siècle et reconstruit d’après les plans de Jacques-Germain Soufflot au cours du XVIII e siècle. En son sein, la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon, accueille une exposition très en harmonie avec le lieu qui a inspiré les artistes. La visite guidée par un jeune médiateur talentueux a été appréciée. La technique de médiation inspirée de nombreux articles et ouvrages sur la façon de visiter une exposition d’arts plastiques était très adaptée pour donner à voir et comprendre.
« Ne lisez pas dans un premier temps les cartels des œuvres. Observez et nous nous retrouverons pour échanger» . Lors de l’échange le médiateur collecte les mots décrivant les œuvres, les remarques et avis puis donne des informations sur l’artiste, son parcours, ses intentions…
Les œuvres de Guadalupa Maravilla ont particulièrement impressionné le groupe.
Nous avons retrouvé le médiateur le lendemain dans les espaces Les grandes locos situés à proximité de la confluence entre Saône et Loire. Cet ancien site industriel du XIXe siècle a fini par abriter des espaces consacrés à la réparation de locomotives, et a fermé en 2019.
Un nombre important d’œuvres assez magistrales ont été admirées. Le groupe s’est attardé dans une œuvre magistrale d’Olivier Beer et devant les travaux de Jean-Christophe Norman .
Le premier jour, vendredi le groupe s’était rendu au couvent de la Tourette, que l’association va visiter régulièrement pour des expositions de qualité dont le commissaire est le frère Marc Chauveau (qui doit donner une conférence le 25 novembre au musée de Grenoble, pour les amis du musée).
L’exposition visible jusqu’au 25 novembre s’intitule « Michel Mouffe chez le Corbusier ! »
Comme les précédentes expositions, les œuvres exposées dialoguent avec l’œuvre architecturale assez exceptionnelle de l’architecte qui a conçu le couvent dans les années 1950. La médiatrice et le médiateur qui ont accompagné le groupe le vendredi et le samedi étaient très accueillants, et brillants.
Une œuvre a particulièrement marqué les visiteurs, une série de peintures accrochées dans le couloir menant à l’église. Il était cinq heures à l’ombre du soir rend hommage à dix républicains espagnols, assassinés pendant la guerre d’Espagne.
Le groupe des Amis du Magasin a ensuite passé la nuit au couvent.
Enchantement généralisé pour ce lieu qui se découvre avec le temps (durée) et le temps météorologique (soleil, brouillard).
Le deuxième jour, l’après midi, une visite au MAC Lyon s’imposait.
Intitulée Les voix des fleuves – Crossing the water, la 17e édition de la Biennale de Lyon « invitait les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement. »
Pour les plus courageux du groupe, une cinquième visite a conclu la découverte de la biennale.
Pierre Gallais , artiste, mathologue les recevait, avec gentillesse et passion, pour présenter l’exposition D’un Espace… l’Autre (Pierre Gallais – Vincent Gontier, 5 rue Saint-Sidoine 69003 Lyon, jusqu’à la fin de la biennale). Un dialogue entre deux artistes qui mérite la visite.
Du 6 au 11 octobre 2024, un groupe de dix-huit membres des Amis du Magasin s’est rendu à Venise pour visiter la soixantième Biennale d’Art Contemporain. Alors que l’Italie ne laisse plus entrer les étrangers sur son territoire, le thème de la Biennale surprend : Stranieri Ovunque, foreigners everywhere – Des étrangers Partout. C’est sans doute l’un des paradoxes de la démocratie d’autoriser une manifestation sur ce thème brûlant ; c’est une marque de la liberté de l’art de s’engager sur un sujet d’actualité, commun à tous les pays du monde.
Le curateur de la Biennale, le brésilien Adriano Pedrosa, a choisi d’inviter en priorité des artistes issus des peuples premiers, des représentants de minorités ethniques, de minorités sexuelles. Connus dans leur pays, la plupart d’entre eux n’ont jamais eu la possibilité de présenter leurs œuvres à un niveau international. Parmi eux cependant, on trouve des artistes connus. Ainsi Julien Creuzet, originaire de la Martinique, présente son travail au pavillon français après avoir exposé au Magasin à Grenoble et avoir élaboré son travail pour la Biennale avec le soutien de ce lieu.
La Biennale de Venise se déroule dans deux lieux : Les Giardini et l’Arsenal . Cette année, 90 pays étaient représentés.
Dans les Giardini, le pavillon international est bien visible à cause de sa façade multicolore. Celle-ci a été décorée par un collectif d’artistes amazoniens. À l’intérieur de ce pavillon, beaucoup de dessins étaient si simples et si naïfs qu’un enfant aurait pu en être l’auteur. D’autres travaux ressemblaient plus à de l’artisanat qu’à de l’art contemporain. Dans ce lieu, on pouvait voir beaucoup de vidéos sur l’immigration, des vidéos qui traitent de la détresse des migrants à leur arrivée, de la façon dont les pays les accueillent, leur permettent ou pas de devenir des citoyens à part entière et même des représentants de leur art.
Dans les Giardini comme à l’Arsenal, certaines œuvres étaient très abstraites comme celle de l’Australie, toute en noir et blanc sur le thème de l’extermination des Aborigènes ; l’Ukraine présentait des vidéos prises par une fenêtre lors des attaques russes et certaines personnes pleuraient en les regardant ; d’autres œuvres étaient ennuyeuses…. Manal Al Dowayan, artiste saoudienne, présentait une œuvre qui m’a particulièrement plu. Sur d’énormes roses des sables en toile de jute entre lesquelles le visiteur pouvait circuler sont écrites à l’encre noire de nombreux textes que l’artiste a recueillis au cours d’ateliers participatifs avec des femmes saoudiennes. Les chants et les dessins de ces femmes sont eux aussi inclus dans l’œuvre présentée.
Ce qui m’a le plus touchée dans ce séjour, c’est Venise elle-même, surgie de la mer, qui lutte maintenant contre elle.
Chers amis, chères amies du Magasin
Nous vous invitons à une Assemblée Générale qui se tiendra samedi 23 novembre de 14h30 à 16h30 au Magasin, et dont vous trouverez ci-après l’ordre du jour. Si le quorum n’est pas atteint, nous tiendrons une AG extraordinaire le même jour à 15h.
Merci de participer à cette assemblée et d’appeler vos proches à adhérer et venir à l’AG.
Merci aussi en cas d’indisponibilité de nous adresser une procuration.
Faites nous parvenir, si possible avant l’AG, votre candidature pour le CA, que nous souhaitons renforcer. Jusqu’à l’ouverture de l’AG, vous pourrez payer votre cotisation, si votre adhésion n’est plus à jour (validité un an, date à date). Vous pouvez procéder à l’adhésion en ligne via cette page.
Pour le bureau
Sylvie Berthemy, présidente
Jérôme Maniaque, trésorier
Édouard Schoene, secrétaire
Ordre du jour
Pré-ouverture
Présentation des projets du Magasin et du programme 2025 par Cécile Kopp, directrice du Magasin.
Assemblée générale 2024
• Rapport moral
• Rapport d’activité
• Rapport financier
• Discussion sur les perspectives 2025
• Montant de la cotisation 2025 et débat sur la période de validité de l’adhésion (un an ou année calendaire)
• Élection du CA
• Questions diverses : conférences, relations avec l’université, les amis du Musée…
Les photos d’Édouard
Les photos de Maryvonne
Les photos de Raoul
Un groupe de l’association les amis du Magasin s’est rendu le 26 octobre à Moly-Sabata pour visiter l’exposition Tilia.
Le tilleul centenaire du domaine, abattu il y a un an, a donné son nom à l’exposition qui regroupe des œuvres d’Huma Bhabha, Valérie Bourdel, Gisèle Buthod-Garçon, Delphine Caraz, Joséphine Ducat-May, Victor Giannotta, Île/Mer/Froid, Wang Keping, Jules Lagrange, Laurent Le Deunff, Pier Sparta et Oscar Tuazon ainsi qu’un ensemble de mobilier XXe siècle.
L’accueil fut de grande qualité.
Madame Virginie Retornaz a présenté en détail cette exposition. Joël Riff, commissaire de l’exposition a répondu aux questions relatives à la conception de ce projet, l’originalité du rapport entre les œuvres et leurs supports, la relation entre artistes et commissaire.
Le groupe a pu découvrir un mobilier de Robert Mallet-Stevens qui existe depuis le début du XXe siècle dans les espaces du lieu.
À l’issue de la visite, Pierre David, directeur a présenté les œuvres exposées dans l’espace de vente Moly shop, où sont proposées de très belles poteries originales.
L’exposition est présentée sur le site de Moly-Sabata :
https://www.moly-sabata.com/productions/tilia
Il s’y trouve un dossier de très grande qualité :
https://www.moly-sabata.com/wp-content/uploads/2024/08/20240412-Tilia_compressed.pdf
Soyez attentifs à la présentation des artistes de Tilia pour suivre leurs travaux !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Mallet-Stevens
https://www.mallet-stevens.paris/meubles/
Exposition Ni Queue Ni Tête
Exposition du 5 au 23 novembre 2024
Vernissage le mercredi 6 novembre à 18h30
Conférence de Lydie Rekow-Fond le vendredi 15 novembre à 19h
« le surréalisme, et après…, histoire d’un moment artistique aux formes hybrides».
À l’occasion du centenaire de la naissance du mouvement surréaliste, cette conférence retracera son histoire, analysera son contexte et les démarches de ses principaux artistes et représentants (André Breton, Max Ernst, Salvador Dali, Man Ray, André Masson, Joan Miro, Victor Brauner, René Magritte, Claude Cahun, Meret Oppenheim, Dorothea Tanning,…).
Prenant pour toile de fond, l’exposition du travail de Christine Coblentz, elle présentera la lecture de quelques liens intéressants entre cette démarche contemporaine et le rapport surréaliste aux mondes des images du mouvement historique.
Son rapport à l’oeuvre de Christine Coblentz est de longue date. En 1988, elle organise deux expositions de l’artiste inaugurales d’une série, États de choses, à Lyon et à Crest. D’autres expositions ont suivi ainsi que des publications, des textes et un livre d’artiste, « De la tortue à la grenade« , en 2023.
Visite guidée pour les amis du Magasin le vendredi 15 novembre à 15h
Médiathèque intercommunale Gilbert Dalet
92 avenue de la Résistance, 38920 Crolles
Exposition du 9 novembre 2024 au 11 janvier 2025
En partenariat avec le Mois de la Photo et en résonance avec la biennale d’art contemporain de Lyon.
Vernissage le samedi 9 novembre à 16h
À travers deux séries de photographies prises dans le delta du Mississippi, Yves Monnier nous offre une exploration intime des marques laissées par l’humanité sur notre environnement. En capturant l’invisible — des particules en suspension aux maisons surélevées — il nous invite à ressentir l’impact de nos actions sur notre planète.
Hors Saison est une invitation à une expérience sensorielle et émotionnelle, à la rencontre d’une nature à la fois fragile et résiliente. L’artiste nous pousse à questionner notre place dans cet écosystème et à réfléchir à l’avenir de notre planète.
Conférence d’histoire de l’art animée par Fabrice Nesta « l’art et les préoccupations écologiques »
Samedi 23 novembre à 16h.
Atelier d’arts plastiques avec Yves Monnier : « L’air de rien »
Atelier de découverte sensible de l’atmosphère.
Samedi 7 décembre 2024 de 15h à 17h, partir de 7 ans, sur inscription auprès du VOG.
Atelier d’arts plastiques avec Marie-Charlotte Bard découverte de la technique du cyanotype.
Samedi 30 novembre de 15h à 17h, atelier parents-enfants à partir de 7 ans, sur inscription auprès du VOG.
Atelier d’écriture avec Marion JO – Hors-saison : petites histoires de grands lieux vides.
En nous montrant leurs vides, les lieux hors-saison nous racontent toujours le plein qui s’en est allé. Et si, par le pouvoir de l’écriture, nous faisions résonner les creux qui se cachent sous la surface des images pour écouter l’écho des personnages qui y sont passés, observer le défilement des saisons, et recréer l’histoire secrète de chaque œuvre ?
Samedi 11 janvier de 15h à 17h, sur inscription auprès du VOG.
Visite commentée de l’exposition par une médiatrice culturelle le samedi à 15h.
Pour les groupes sur rendez-vous du mardi au samedi.
Les amis du Magasin devraient proposer une visite de l’atelier d’Yves Monnier début janvier 2025.
VOG, centre d’art contemporain de la ville de Fontaine
http://levog-fontaine.eu/
Fidèle à son protocole de création, Bruno Leray se joue des perceptions et des représentations. L’artiste élabore ses peintures et ses photographies en faisant poser ses modèles ou en façonnant des décors derrière les vitres martelées de son atelier. Le verre à facettes déforme le sujet et propose une image floue et mystérieuse, telle un mirage, laissant la place à l’imaginaire et au rêve. Il est question de sensation, de mémoire et d’identité.
« Là, les visages et les corps se défont, se refont, disparaissent, apparaissent. Les souvenirs affleurent ou s’effacent. Le temps passe. L‘œil guigne les sommets, cherche la voie. Les masques sèment le trouble, ponctuent, commentent ou saluent. Et la nature reprend ses droits, comme à chaque fois. » Bruno Leray 2024
Exposition Vanités du 16 octobre au 16 novembre 2024
Vernissage le vendredi 18 octobre à 18h
Rencontre avec Bruno Leray autour de son exposition le jeudi 24 octobre à 18h30
Galerie Place à l’art, 1 place Porte de La Buisse 38500 VOIRON
L’artiste sera présent tous les samedis pendant la durée de l’exposition.
Une installation artistique d’Amandine Meunier et Marie-Hélène Gendrin
Exposition du 10 au 19 octobre 2024 à l’Espace Languille
La Bifurk, 2 rue Gustave-Flaubert, 38100 Grenoble
Vernissage en présence des artistes le jeudi 10 octobre à 18h.
L’association « les amis du Magasin » organise, pour ses adhérents, une visite de l’atelier grenoblois de l’artiste Fabrice Nesta, le samedi 7 décembre 2024 à 15h.
en cours à l’ESAD (photo ES)
Fabrice Nesta artiste plasticien, enseigne le dessin et l’histoire de l’art depuis plus de 20 ans à l’Ecole supérieure d’art et design de Grenoble-Valence.
Il est connu des amateurs d’art par la qualité, la diversité, la richesse de ses conférences données régulièrement au VOG (Fontaine), à l’espace Vallès (Saint-Martin d’Hères), au musée de Bourgoin-Jallieu, à Voiron.
Il a exposé ses œuvres dans la région grenobloise et bien au-delà. Il est particulièrement admiré pour ses portraits.
Photos ES
Il est aussi un coloriste qui sait associer avec talent différentes techniques
L’artiste sillonne la région depuis quelques mois avec la Kariole, cabinet de curiosités
Inscriptions auprès d’Édouard Schoene : edouard@schoene.fr