Éditorial, avril 2018

Le terme d’Art Contemporain est un concept qui qui tente de « promouvoir » l’art de notre temps actuel comme opposition à celui d’avant.

Peut-on scinder un fleuve en périodes ?
Est-il plus ou moins intéressant ?
Je ne me lancerai pas dans une exégèse roborative.
À vos cerveaux pour savoir ce qu’il en est pour vous.

Dans la vraie vie, ceux qui ne sont pas artistes mais sensibles à cet art de leur époque voire les autres, peuvent néanmoins « agir »en faveur de celui-ci.

C’est pourquoi nous vous invitons ardemment à rejoindre les « Amis du Magasin » de Grenoble pour l’année 2018.

Vous verrez sur le compte-rendu que nous faisons une proposition d’intervention dans l’auditorium.

Il est bon de revisiter les expériences positives qui se sont déroulées à Grenoble dans les années 90. Il serait encore meilleur que nous réveillions une certaine idée de l’art comme partie de nos vies et creuset d’énergies.

L’époque parle beaucoup d’énergie ; à chaque détour de phrase, dans quasi toutes les discussions, qu’elles concernent la diététique, la pensée, nos amitiés, le climat etc.

Je vous « prie » donc de nous fournir les vôtres tant il est vrai que l’on est plus efficace quand on est nombreux.

Sylvie Berthemy

Académie de la marche : Je marche donc nous sommes

Le MAGASIN des Horizons continue sa longue marche. Le centre d’art propose un nouveau volet de son vaste projet rhizomique : L’ACADÉMIE DE LA MARCHE dans ses propres locaux sis Site Bouchayer-Viallet. Une nouvelle occasion de croiser travaux d’artistes issus de différentes disciplines, images d’archives et performances marchées sur le territoire. Un ensemble complet qui laisse place aux artistes tout en rendant visible l’extraordinaire créativité des citoyen.nes engagé.es !

Exposition du 26 avril au 14 octobre 2018

Avec Francis Alÿs, Guillaume Barborini, Trisha Brown, Pamina de Coulon, Pauline Delwaulle & Sébastien Cabour , Fabian Foort, Marco Godihho, Clarisse Hahn, Ici-Même Grenoble, Katia Kameli, Corita Kent, Anthony Merlaud & Thibaut Lecront, Anne-Marie Louvet, Bastien Mignot, Bruno Moyen, Jean-Christophe Norman, Yoko Ono, Patricio Pardo Avalos, Johanna Rocard, Matthieu Saladin, Michel Szempruch, Beatriz Toledo & Carolina E. Santo, Endre Tót,  Anne-Sophie Turion & Pia de Compiègne.

La proposition Je marche donc nous sommes décline le versant revendicatif de la marche et examine la manifestation, le défilé, la parade dans ses aspects matériels, historiques et prospectifs. Si la manifestation emprunte dans sa forme aux cortèges processionnels, religieux, corporatifs et festifs, elle s’invente avec le développement urbain et l’invention de la rue !

L’expression revendicative prend forme par nombre d’éléments visibles et créatifs : banderoles, pancartes, chants et slogans… L’humour et la dérision vont de pair avec ces grands et petits rassemblements. Tout est bon pour se faire entendre et surtout voir.

Venant souder la communauté, la marche revendicative est assurément un antidote à l’individualisme et un acte de résistance à l’esprit du temps : l’accélération. La marche est donc bien à envisager comme un mouvement de contre-culture en réaction à la désintégration post-industrielle et postmoderne de l’espace, du temps, du corps. Aussi, ce n’est pas un hasard si les minorités et notamment les artistes se sont emparés de la marche comme medium artistique.


Entrée : prix libre

Ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 18h
Ouvert les jours fériés : jeudi 10 mai et samedi 14 juillet
Nocturne : Nuit des Musées, samedi 19 mai, de 14h à 22h
Fermeture estivale du 16 juillet au 21 août

Visites commentées et groupes
Renseignements : public@magasin-cnac.org

Édito fin d’hiver

Chers amis,

J’espère que les marches et bivouacs divers ont pu ponctuer votre hiver « artistique ».

Les Expos :

Pour ce qui est du « local » je vous invite à vous intéresser à :

L’artiste Marco Godinho, invité du Magasin, qui a réalisé un workshop avec des étudiants de l’Esad (Ecole supérieure d’art et de design de Grenoble) de Grenoble du 5 au 9 mars, coordonné par Patricia Brignone dans le cadre de son cours Art-action. Le résultat dont le titre est : « une marche est une marche est une marche », a donné lieu à divers protocoles de marches fort bien imaginés par les étudiants avec beaucoup d’humour, de rêveries et de qustions posées sur notre société contemporaine.

Je vous invite à très vite retirer ces protocoles dans les locaux de l’école, 25 rue Lesdiguières et à en rendre compte aux étudiants si vous en pratiquez un.

Surtout, ne pas oublier le bivouac 8 :

Rendez-vous vendredi 16 mars à 19h au Musée du temps libre à Saint-Martin-d’Hères pour une série de projections de vidéos d’artistes qui prennent la marche comme objet premier d’expérimentation, suivie d’une rencontre avec Gabrielle Boulanger (archAologue), Philippe Bellanger (marcheur zen) et Lindsey Wainwright (chercheuse marcheuse).

PROJECTIONS VIDÉOS DE :

  • Fayçal BaghricheLe sens de la marche, 2002
  • Guido van der WerveNummer acht Everything is going to be alright, 2007

RENCONTRES AVEC : 

Gabrielle Boulanger (archAologue) / Artiste associée au MAGASIN des horizons.

Elle s’intéresse au potentiel qu’offre la démarche artistique lorsqu’elle investit d’autres espaces que ceux qui lui sont traditionnellement réservés. Elle développe ainsi ses recherches en interaction avec des territoires habités. D’une posture d’observation et d’écoute envers ce(ux) qui les habite(nt), différents dispositifs sont alors déployés, toujours dans un soucis de rencontrer l’auteur qui est en l’autre et de favoriser la fabrique possible d’un commun.
En 2016, elle fonde Le Musée du temps libre et œuvre à réaliser des Portraits de temps libre avec des personnes de divers horizons en vue de former une collection qui valorise des manières singulières de vivre le temps libre. Ce musée a une dimension profondément sociale et participative : il co-construit à la fois la matière exposée et sa monstration avec le public.

Philippe Bellanger (marcheur zen)

Ordonné moine enseignant par le Maître Zen Ryotan Tokuda, Philippe Bellanger pratique la méditation Zen auprès de Maîtres Japonais depuis 40 ans. Depuis 2009, il anime le Groupe Zen de l’éveil qui se réunit toutes les semaines à la Maison des habitants Chorier Berriat à Grenoble et à Annecy dans la structure « A chacun son Everest ». Suite à ses études aux Beaux Arts d’Angers, il à passé un an à Venise à l’UNESCO puis est parti plusieurs années au Japon. De retour en France il devient professeur aux Beaux Arts de Tours, entre à la Galerie du VIA à Paris, travaille avec Jean De Loisy au centre d’art contemporain des Pays de la Loire. Montagnard dans l’âme, il s’installe en Isère en 2001, restaure un vieux moulin et commence là une nouvelle manière d’être artiste, moine et montagnard.

Lindsey Wainwright, chercheuse marcheuse

Chercheuse-marcheuse Lindsey Wainwright est née en 1986 dans un parking marécageux d’un côté de l’Atlantique, et habite depuis une dizaine d’années dans une friche montagnarde de l’autre. Elle marche, elle lit, elle chante, elle traduit, elle médite, et elle chuchote en américain aux animaux. Dans ses recherches, elle s’intéresse à la ville, à sa représentation et à sa pratique, et au commun. Dans sa vie, elle aime la poésie, la vie en communauté, la randonnée, le parcours esthétique, et les tentatives d’exploser les limites de ce qu’on croyait possible.

Une soirée organisée par le MAGASIN des horizons en collaboration avec le Musée du temps libre.


Pour ce qui est du « national » je vous invite à vous intéresser aux expositions de la Maison rouge,

Ceija Stojka (1933-2013)
Une artiste Rom dans le siècle

du 23 février au 20 mai 2018


Texte de l’expo : « Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d’une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d’Europe Centrale, issue des Lovara. Déportée à l’âge de dix ans, parce que Rom, avec sa mère Sidonie et d’autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen.
C’est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu’elle ressent le besoin et la nécessité d’en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d’elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire contre l’oubli et le déni, contre le racisme ambiant.

Son œuvre peinte ou dessinée, réalisée en une vingtaine d’années, sur papier, carton fin ou toile, compte plus d’un millier de pièces. Ceija peignait tous les jours, dans son appartement de la Kaiserstrasse à Vienne.
On note deux axes dans son travail pictural : la représentation, sans omettre les détails, des années terribles de guerre et de captivité endurées par sa famille, par son peuple ; en parallèle elle peint des paysages colorés idylliques, évocations des années d’avant-guerre, quand la famille Stojka, avec d’autres Roms, vivait heureuse et libre en roulotte dans la campagne autrichienne. »

Black Dolls, la collection Deborah Neff

Texte de l’expo :  «  Black Dolls  montre pour la première fois hors des États-Unis la collection Deborah Neff, un ensemble exceptionnel de près de 200 poupées noires créées par des Afro-Américain.e.s anonymes dans les années 1840-1940. Cette collection non seulement révèle des poupées en tissu, bois ou cuir dont la beauté et la diversité sont extraordinaires, mais elle raconte aussi une histoire culturelle, politique et intime inédite des hommes et des femmes noires américaines, de la maternité et de l’enfance.

Pendant près d’un siècle, entre 1840 et 1940, des hommes et une majorité de femmes Afro-Américaines, ont conçu et fabriqué des poupées pour leurs propres enfants, ou les enfants que celles-ci gardaient. Deborah Neff, une avocate de la Côte Est, a bâti en vingt-cinq ans la collection de ces poupées la plus ample et la plus rigoureuse qui ait jamais existé : elle a patiemment mis au jour ces 200 objets considérés jusque-là comme des artefacts domestiques indignes de mémoire, pour en constituer un ensemble dont la beauté, la richesse formelle, l’originalité – en un mot, la valeur artistique – s’imposent puissamment. S’y ajoute un fonds de 80 photographies d’époque, représentant des enfants posant avec leurs poupées entre la période de l’avant- Guerre de Sécession jusqu’au milieu du XXe siècle. »

Sans oublier l’œuvre de Lionel Sabatté dans le patio.

Cet artiste, je vous le rappelle, a été l’invité de la « résidence à Saint Ange » à Seyssins de février à avril 2016 ce qui a donné lieu à une belle expo à l’Esad de Grenoble

Sylvie Berthemy
Présidente

 

Altermuséologie – Manifeste expologique sur les tendances et le devenir de l’exposition

Serge Chaumier, Ed Hermann, janvier 2018

L’exposition est multiple et protéiforme, omniprésente et multidisciplinaire. Pratique culturelle des plus communes, elle connaît un succès indéniable auprès des publics et évolue en fonction des transformations et mutations des sociétés contemporaines. En quoi l’exposition prend-elle son autonomie tant vis-à-vis du secteur du patrimoine que de ses missions originelles d’éducation ? Pourquoi le concept de médiation culturelle doit-il être clarifié ? Forgeant son discours sur ces questions centrales, Serge Chaumier découvre de nouveaux territoires d’exploration et de développement pour l’avenir.
En favorisant l’expérientiel, l’interprétation, l’engagement et la participation, l’exposition accompagne et illustre les formes nouvelles de l’action culturelle.

Le cercle invisible – Environnements, systèmes, dispositifs


Emanuele Quinz, Les presses du réel, nov 2017

«Le public est dans le cercle parce que nous vivons en cercle. […] L’art nous apprend à vivre dans le cercle» expliquait, en 1967, John Cage dans un entretien.
Et c’est bien la voie que l’art entreprend avec les expérimentations des avant-gardes du début du siècle dernier, avec les pratiques de l’installation, de la participation ou de la relation des années 1960 et 1970, et plus récemment, avec les recherches technologiques des années 1990.
Les artistes se détournent des objets pour explorer l’installation, la participation, la relation, l’interaction.
Analysant ces transformations dans une perspective interdisciplinaire, où les arts plastiques croisent la musique, les arts de la scène ou la performance, les essais réunis dans ce volume, écrits «sur le terrain », se déploient en parcours et convergent sur la définition d’un art sans objet, qui, comme un cercle invisible, entoure le public – tout à la fois environnement, système, dispositif.

 

Exposition Graphies du déplacement, au Vog – Fontaine

Mathias Poisson, Graphies du déplacement
Deuxième volet, du 7 au 31 mars 2018

Dans le cadre de Paysage>Paysages, sur une proposition de Laboratoire

Mathias Poisson  » Quartier de peine Marseille »,  2003, aquarelle et stylo bic, 15 x 21 cm.  Collection Frac Provence Alpes Côtes d’azure,

Exposition en deux temps :

  • du 7 décembre au 2 mars : Choix d’oeuvres de Mathias Poisson autour de la cartographie subjective.
  • du 7 au 31 mars : Exposition de cartes récentes réalisées en Isère.
    Vernissage le 7 mars à 18h30

Mathias Poisson est un artiste Français, né à Nîmes en1978. Ses recherches artistiques s’articulent autour de la notion de promenade urbaine.

Son exposition Graphies du déplacement, est un projet qui prend comme terrain d’expérimentation le mouvement du corps situé dans son environnement. L’artiste explore des zones et des quartiers, seul ou en groupe, il rencontre des personnes qui habitent les paysages, propose des expériences in situ. Pendant ses déambulations, il prends note, il dessine, parfois, il photographie ou il cueille des plantes sauvages pour fabriquer ses propres encres.

Ses « cartes subjectives » sont le résultat d’impressions ressenties pendant une marche. Il invente des langages graphiques pour traduire ce qu’il lui en reste, en acceptant les déformations et les interprétations de son esprit. Après une marche, de retour dans son atelier, il laisse sa mémoire reconstruire son trajet.

Au Vog, l’exposition se déroulera en deux temps. Pour le premier, du 7 décembre au 2 mars, l’artiste proposera une sélection de ses travaux antérieurs autour de cartographies subjectives de villes françaises et étrangères.

La deuxième phase de l’exposition, visible du 7 au 31 mars, permettra de découvrir les cartes réalisées en Isère à l’invitation de Paysage>paysages, notamment lors de sa résidence à Fontaine.

Biennale Art Autun #2018

Biennale d’Art Contemporain
Autun, du 7 juillet au 26 août 2018
Vernissage le 6 juillet à 17h

ARTAUTUN#2018_Teaser from Art Autun on Vimeo.

À Autun, ville d’Art et d’Histoire, une première biennale internationale d’art contemporain organisée par l’association Art Autun, en étroite coopération avec la municipalité, le musée Rolin (classé musée de France), ouvrira ses portes cet été du 7 juillet au 26 août.

L’événement est à la mesure de la longue Histoire qui réunit les Flandres et la Bourgogne. En 1435, l’Autunois Nicolas Rolin, commande un tableau à Jan Van Eyck, « Le peintre » Flamand de l’époque. Naitra ainsi, la célèbre « Vierge du chancelier Rolin » désormais conservée au Louvre.

Les peintres, Reniere&Depla, couple d’artistes Flamands, amoureux d’Autun et de son patrimoine, sont les instigateurs et les commissaires de l’exposition. Ils souhaitent ainsi mettre en lumière le fil historique qui relie les anciens Pays bas, les Flandres, la Bourgogne et témoigner de l’importance des interactions, des migrations culturelles et artistiques qui bravent les régimes politiques et le temps.

« Ce qui pèse et ce qui nourrit » (Le Verger). Ces mots de Rainer Maria Rilke, nous apportent les clés d’un monde où l’histoire, la culture, la terre, pèsent sur notre quotidien mais nous donnent l’impulsion vitale pour avancer encore, pour chercher les autres, l’autre dans ce qu’il a de plus nourrissant. 

Art Autun présentera via cette biennale d’été, des œuvres figuratives d’artistes contemporains, tous reliés à cet impressionnant métissage culturel, fruit d’un long cheminement d’art et d’histoire. Venues de Flandres, de France, les œuvres de ces peintres, plasticiens, sculpteurs, tous internationalement reconnus par leurs pairs et par le monde des arts, racontent un émouvant univers hors normes, montrent un chemin de traverse loin des modes et des préjugés. Délaissant les représentations conventionnelles du visible, ces œuvres recréent, réinventent au-travers de la sensibilité, du prisme personnel de chaque artiste, sa propre vision de la réalité.

22 Artistes
Hans Op De Beeck
Berlinde De Bruyckere
Jan Van Imschoot
Renato Nicolodi
Sofie Muller
Quinten Ingelaere
Stefan Peters
Maaike Leyn
Steven Peters Carabello
Peter De Koninck
Gerald Petit
Reniere&Depla
Elly Strik
Marcel Van Eeden
Tamara Van San
Carole Vanderlinden
Yves Velter
Tinus Vermeersch
Filip Vervaet
Sarah Westphal
Léon Spilliaert
Godfried Vervisch

3 Lieux
Musée Rolin
Musée Lapidaire
Hôpital Saint Gabriel

Plus d’infos…

Meilleurs vœux pour 2018

Chers Amis,

Permettez-moi de vous transmettre tous mes Vœux de Bonne Année par cette modeste image « de mon cru ».

Nous avons vécu une année 2017 bien particulière, de mise en route d’une nouvelle façon d’animer un centre d’art.

Beaucoup ont été décontenancés et le sont encore, face à cette nouvelle programmation.

Ne nous laissons pas aller à un repli frileux sur nos expériences passées qui, comme chacun le pense, « sont toujours mieux ».
Contribuons à assurer le succès des initiatives du Magasin des horizons et à donner un avenir au CNAC.

De nouvelles aventures nous attendent qui devraient exciter notre curiosité et qui je l ‘espère atteindront ce but.

En attendant, je voudrais partager avec vous ces 2 articles sur l’artiste autrichienne Valie Export, enfin « exhumée » par la galerie Thaddaeus Ropac (Pantin) et qui me semble particulièrement intéressante.

Je vous signale aussi la belle exposition de Clément Bagot à l’ESAD-Grenoble (10 janvier au 9 février) qui organise aussi celle de l’ancien musée, intitulée « Slalom » (20 janvier au 18 février). Plus d’infos…

Bonne Année à tous et courage pour la suite, seule la curiosité permet l’inattendu, le dérangement, le moment magique, et alimente le récit d’une vie.

Sylvie Berthemy
Présidente

Exposition MIRAGES & MIRACLES aux Subsistances

ADRIEN M & CLAIRE B
Du mercredi 6 au vendredi 22 décembre 2017

CRÉATION  Exposition / Arts visuels

Mirages & miracles est une série d’installations créée aux Subsistances en décembre 2017. Les œuvres, du petit au grand format, offrent toutes une coïncidence finement organisée entre une image immatérielle et un élément matériel : dessins augmentés, théâtres d’illusions holographiques, casques de réalité virtuelle, projections grande échelle.
Un espace imaginaire vient ainsi épouser le réel, pour faire surgir une forme d’animisme numérique. Adrien Mondot et Claire Bardainne vous invitent à une expérience voyageuse à la frontière entre le vrai et le faux, l’animé et l’inanimé, la fiction et la poésie.

Plus d’infos – horaire, réservations (la jauge est réduite)…

Promenades blanches / Balades d’hiver

AU PACIFIQUE – GRENOBLE
EN COLLABORATION AVEC LE MAGASIN DES HORIZONS

Les 16 et 17 décembre, sont proposés deux jours de répit dans la course aux cadeaux de Noël pour prendre le temps d’explorer de manière surprenante les abords du Pacifique.
Venez profiter d’une promenade sensible créée par les artistes Alain Michard et Mathias Poisson (Promenades blanches) et visiter les environs du Pacifique avec les Balades d’hiver qui vous offriront différents points de vue sur notre quartier.
Entre chaque balade vous pourrez faire une escale au Pacifique pour vous réchauffer, reposer, lire, dessiner…


Promenades blanches

Départ à 11h et 16h sam 16.12 et dim 17.12
Depuis 2006, Alain Michard et Mathias Poisson invitent le public à pratiquer la déambulation comme un art, dans de nombreuses villes en France et à l’étranger (Rennes, Marseille, Tokyo, Istanbul, São Paulo, etc). Guidé et chaussé de lunettes floues, le public-promeneur découvre une réalité transformée, à la fois abstraite et organique. Cette nouvelle vision, en développant les autres sens, modifie la perception des espaces parcourus, et ouvre un nouvel imaginaire. L’expérience est silencieuse, à la fois intime et collective. Les promeneurs forment une mystérieuse procession chorégraphique, qui traverse la ville. Le plaisir de la promenade se joue dans l’alternance des ambiances et des densités, le rythme, l’abandon au guidage et la beauté des formes.

Alain Michard est chorégraphe et artiste visuel. Il crée pour la scène, l’espace public et les lieux d’art contemporain. Parallèlement, il réalise des films, documentaires et fictions.

Mathias Poisson développe depuis une quinzaine d’années des recherches artistiques pluridisciplinaires autour de la notion de promenade. Il crée avec Virginie Thomas en 2009 l’Agence Touriste, une agence de voyage expérimentale qui propose d’être touriste là où il n’y a pas de monument à visiter.


Balades d’hiver

Autour de la proposition artistique des Promenades blanches, les Balades d’hiver vous proposent d’explorer les abords du Pacifique sous différents points de vue. Plusieurs structures ou particuliers vous feront découvrir leur vision du quartier Alliés-Alpins à partir de leurs savoirs spécifiques.

Gratuit, places limitées, réservations : contact@lepacifique-grenoble.com

Samedi 16 décembre départ à 6h15 – Visite du MIN
Rendez-vous à l’aube au Pacifique pour découvrir le MIN (Marché d’Intérêt National de Grenoble), étrange pavillon qui s’active la nuit. Son directeur vous fera visiter le bâtiment et découvrir les différents métiers qui l’occupent chaque jour. Vous pourrez profiter d’un petit déjeuner offert (soupe et fromage) à la fin de la visite.
Durée : 1h30

Samedi 16 décembre départ à 11h et 16h – Les îles-paysage
Venez imaginer que nos morceaux de paysage soient comme des îles. Quelles sont leurs limites, de quoi sont-ils faits, quelles sont leurs couleurs et leurs formes, quelles sensations nous provoquent-t-ils ? Isabelle Berruyer (architecte) et Claire Bonneton (paysagiste) du CAUE (Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement) vous laisseront vous imprégner de quelques paysages, et ramener au Pacifique de la matière comme support d’échanges, de découvertes, de surprises.
Durée : 2h30

Dim 17 décembre départ à 14h – Mosaïque urbaine
Venez découvrir l’histoire du quartier Alliés-Alpins et ses alentours avec l’architecte Marine Bouillot. Elle vous mènera dans une mosaïque de témoignage de vie entre passé et présent.

En plus des promenades et balades, plusieurs rendez-vous vous attendent au Pacifique :

Samedi 16 décembre de 14h à 19h Direct de Radio Campus Grenoble
Si vous n’avez jamais assistez à une émission radio c’est l’occasion de découvrir comment ça marche car Radio Campus Grenoble fait escale au Pacifique le temps d’un weekend. En plus des émissions habituelles de la radio, des interviews, discussions et sons sur la marche, la promenade, le quartier du Pacifique et les arts seront diffusés sur le plateau de Campus Grenoble au Pacifique et sur les ondes du 90.8

Samedi 16 décembre 19h Lancement de l’Académie de la Marche
Le lancement de cette Académie dévoilera les projets et les rendez-vous à venir entre rencontres, assemblées et marches en tous genres. Une projection de vidéos d’artistes (Francis Alÿs, Fayçal Baghriche, Trisha Brown, Mircea Cantor, Maria Kourkouta, Guido van de Werve… ) sera suivie d’une discussion avec Alain Michard et Mathias Poisson.

Dimanche 17 décembre 15h Les Invisibles de Radio Campus Grenoble (session d’écoutes suivie d’un live musical)
Voyagez, changez de cap, rien qu’au gré du son, en partant à la rencontre d’une contrée lointaine avec l’émission Là Haut dans l’Océan de Radio Campus Grenoble. Ouvrez vos oreilles, fermez vos yeux, laissez votre imagination voguer, Baladez-vous au Japon avec cette session d’écoutes. A la suite de cette détente sonore, Denis vous proposera un mix japonisant pour bien finir la semaine ou la commencer plus sereinement.

Pendant ces deux jours, on pourra aussi faire une escale au Pacifique pour :
Se reposer sur des transats.
Lire des ouvrages autour de la marche proposés par les artistes Alain Michard et Mathias Poisson.
Écouter les promenades sonores enregistrées par les artistes des Promenades blanches.
Découvrir l’exposition sur les éditions précédentes des Promenades blanches et les matériaux ramenés après la balade du CAUE.
Visionner les vidéos d’artistes sélectionnés par Le Magasin des Horizons.
Naviguer dans la scénographie du lieu imaginée par Rémi Pollio – Aiuto! et Mathias Poisson.

Évènement dans le cadre de Paysage > Paysages.
En collaboration avec le Magasin des Horizons

Télécharger le programme du weekend
Retrouvez toutes les informations pratiques sur le site du Pacifique : www.lepacifique-grenoble.com