CONFÉRENCE D’EXCEPTION 2017 : RENCONTRE AVEC JULIEN PRÉVIEUX
En partant du livre Statactivisme qu’il a co-dirigé avec Isabelle Bruno et Emmanuel Didier, Julien Prévieux présente lors de cette conférence une sélection de travaux récents particulièrement exemplaires de ses processus de recherche, de mise en forme et en action.
À propos de Julien Prévieux
Diplômé de l’École supérieure d’art de Grenoble, Julien Prévieux interroge dans ses œuvres les mondes du travail, de l’économie, de la politique en jouant avec les dispositifs de contrôle, les technologies de pointe et les théories du management. Son travail a été récemment présenté à la Blackwood Gallery à Toronto, à la Mullae Art Factory à Séoul, au RISD Museum of Art de Providence, au Centre Pompidou à Paris, à la Kunsthalle de Vienne ou encore à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. Il a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2014.
En savoir plus sur les travaux de Julien Prévieux.
Inscription
L’inscription à la conférence est gratuite mais obligatoire.
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LOCALISATION
Amphi 1 – Bâtiment Z Stendhal – 1180, avenue Centrale
Tram B ou C, arrêt « Bibliothèques universitaires ».
LE MOOC
Le Centre Pompidou a choisi de lancer l’école du Centre Pompidou avec un premier outil, un Mooc (cours en ligne ouvert à tous), gratuit.
Simple, accessible, ce premier cours en ligne offre une approche plus vivante de l’art de notre temps, il permet une autre lecture de l’art moderne et contemporain et rompt avec le récit chronologique de l’histoire de l’art.
Une tonalité très accessible, au « mode actif », caractérisera les productions et propositions de l’école du Centre Pompidou avec pour ambition de permettre d’aborder l’art et la création de la façon la moins intimidante, la plus libre, tout en tentant de partager les notions fondamentales nécessaires à la compréhension de l’art moderne et contemporain. Elle s’attachera à éclairer les gestes moteurs, les intentions et les motivations de la création artistique.
L’école du Centre Pompidou trouve aussi sa dynamique dans une complémentarité entre virtuel et présentiel. Elle invite à s’instruire en ligne et in vivo. Parce que rien ne remplace la présence à l’œuvre et le contact avec l’artiste, elle propose au public une rencontre avec certaines des œuvres clés du 20e et 21 e siècle et avec leurs créateurs à travers des événements, des masterclasses, des rencontres et des visites thématiques conçues par et pour l’école. Toute l’offre de l’école du Centre Pompidou à destination du public est gratuite.
Le cours commence le 16 octobre 2017. Il est ouvert jusqu’au 14 janvier 2018.
Un second Mooc de l’école du Centre Pompidou sera lancé au printemps 2018.
Plus d’infos (programme, inscription) sur le site du Centre Pompidou…
Dans le cadre de sa politique pluriannuelle d’optimisation patrimoniale, la Ville de Grenoble lance un appel à projets visant à valoriser une partie de son patrimoine immobilier et à faire redécouvrir certains bâtiments aux grenoblois à travers de nouveaux usages.
Gren’ de projets s’adresse à tous les porteurs de projets (entreprises, associations, collectifs, artistes, utilisateurs, architectes, maîtres d’ouvrage, investisseurs…) souhaitant prendre part à la reconquête de ces lieux.
6 bâtiments sont ouverts à l’appel à projets, sous différentes formes de montages juridiques (notamment cessions foncières ou baux emphytéotiques administratifs ou de droit privé). Ils ont été choisis pour leur diversité architecturale, environnementale, fonctionnelle… afin de faire éclore des projets variés, attractifs, et réalisables à court terme.
Gren’ de projets entend susciter une émulation collective, portée par des équipes pluridisciplinaires, et qui soit source d’innovation.
Objectifs :
• concilier innovation et valorisation patrimoniale, en se projetant dans la ville de demain.
• répondre à de nouveaux usages et services attendus par les grenoblois.
• faire émerger des modes de gestion autonomes capables d’assurer la viabilité et la pérennité des projets.
• favoriser le respect de l’environnement et l’économie des ressources.
Dossiers à déposer avant le 31 janvier 2018
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Exposition du 12 octobre au 14 novembre 2017
Diplômée de l’ESAD de Grenoble, Alice Assouline excelle dans différents médiums.
Tour à tour, peintre, dessinatrice ou performeuse, elle invite le visiteur à plonger dans des univers déconcertants mais aussi décalés en se nourrissant de récits qui l’ont marquée.
Elle dit de son travail pictural « qu’il s’inspire des paysages et légendes. Elle part de la réalité pour aller vers l’onirisme. Dans certaines peintures apparaissent quelques enfants. Ils sont comme la présence de ce monde imaginaire qui anime son travail. »
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Le monde dans lequel nous vivons évolue en permanence et nous conduit naturellement à le repenser, sans cesse.
Cela passe par une nouvelle manière d’appréhender les relations humaines, le rapport que nous entretenons au quotidien, la façon que nous avons de voir les choses et objets autour de nous, mais aussi celle dont se laisse aujourd’hui capter ce qui nous entoure.
De tout temps il nous a été donné à voir une retranscription de la réalité de part des tableaux, des photographies, des gravures, des reproductions plus ou moins similaires, fidèles, de notre environnement, de ce qui fait le monde dans lequel nous vivons. Paysages urbains, montagnards ou campagnards, marines… Tout ce qui fait l’essence même de notre monde est sujet à copie.
L’évolution des moyens techniques à notre disposition, mais aussi l’évolution des modes de pensées, rend aujourd’hui envisageable une façon de retranscrire ce que nous voyons de manière totalement différente, si tel est le souhait, se détachant ainsi d’une forme picturale ou photographique au sens classique.
Cela nous permet alors d’utiliser les codes du passé afin de donner à voir notre présent ou encore dévoiler un futur imaginé et bien souvent imaginaire. Nous pouvons nous demander où se situe alors la frontière entre images fictives et réalité(s) dans la représentation des paysages aujourd’hui mais aussi sur ce que nous pouvons considérer comme étant un paysage.
Stories from nowhere nous dévoile alors plusieurs perceptions de ce paysage qui nous entoure, nous questionnant sur notre rapport au monde et sur notre manière de le percevoir et de jouer avec ses codes. D’un paysage fanstasmé à un paysage construit en passant par un paysage recomposé, détourné, nous partons d’une réalité pour en découvrir une autre, sous-jacente à notre imaginaire, mais qui reste une source d’amusement tant les points de vues sont multiples.
Le paysage étant en constante évolution, sur tous ses plans (panorama, géopolitique, sonore, territorial…) il n’en reste pas moins une source artistique forte tant ses représentations peuvent en être multiples.
Ici, Alain Bublex, Emilie Brout & Maxime Marion, Aï Kitahara, Eva Medin et Géraud Soulhiol nous donnent à voir leurs propres visions de ce que peut être ce paysage.
Au travers de se que crée notre regard, nous dévoilant différentes représentations faussement fidèles de notre réalite pour le premier, ou encore en induisant le numérique pour les suivants, où se plaisent à se mélanger leurs propres visions du réel avec la réalité elle-même. Pour Aï Kitahara naît une vision géopolitique qui questionne alors la représentation même de nos états en tant que territoires, alors que chez Eva Medin le paysage s’appréhende à la manière de l’espace, renvoyant à des codes urbains, se voulant ludiques autant que critiques et décalés. Alors que pour Géraud Soulhiol la question de la représentation des «territoires fantasmés» prend une place prépondérante dans la série donnée à voir au Cab.
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Troisième salle d’attente réalisée par Entre-Deux à l’agence Caisse d’Epargne Masséna
Vernissage le vendredi 20 octobre à partir de 18h30
ENTRE I DEUX s’infiltre dans la salle d’attente de l’agence Caisse d’Épargne Masséna pour susciter l’inattendu, la curiosité et l’échange. « La grande illusion » vous invite à plonger dans l’univers du faux-décor et de l’illusionnisme
Artistes : David Ancelin, Nicolas Desplats, Julie Kieffer, Ludovic Lignon, Pascal Pinaud, Jean-Philippe Roubaud, Xavier Theunis.
Commissaires d’exposition : ENTRE I DEUX ; Rébecca François & Lélia Mori.
ENTRE I DEUX se définit comme un programme d’expositions et d’événements mené entre deux commissaires d’expositions.
Rebecca François : historienne de l’art, diplômée d’une Maîtrise d’histoire de l’art contemporain sur « La scène artistique niçoise de 1990 à 2006 ». Elle participe depuis 2008, en qualité d’Attachée de conservation du patrimoine, à l’organisation des expositions du MAMAC de Nice. Elle est également critique d’art et auteure de nombreux textes.
&
Lélia Decourt : historienne de l’art, diplômée d’un Master Arts, Lettres, Langues et Civilisations, spécialité Asie et Océanie. Depuis 2010, responsable du service de la médiation culturelle au MAMAC de Nice. Elle est également enseignante vacataire à l’université Nice Sophia-Antipolis, en art moderne.
Le projet s’attache à des espaces non dévolus à la présentation d’œuvres d’art en vue de créer des interstices dans le quotidien avec la complicité des artistes de différentes générations, reconnus ou émergents, travaillant dans la région de Nice, Paris et Marseille.
À l’écoute des sculptures urbaines
Vincent Gontier & Manuel Laversanne
Invitation aux ateliers – Adultes
25, 26, 27 octobre, et 2, 3 novembre, de14h à17h.
Vincent Gontier vous guide !
Le papier journal soigneusement préparé, est plié, façonné. Il devient, objet, boite, bâtiment, sculpture. L’ espace de la ville naît petit à petit, sous vos doigts Devenez acteurs de ce paysage en construction.
L’inscription se fait par téléphone ou directement auprès de la Maison des habitants Prémol.
- Installation de la résidence : du 3 au 17 octobre 2017
- Accueil scolaires : visites de l’exposition jeudi 9 et 16 novembre 13h30 – 18h
- Goûter famille : jeudi 16 novembre 16h pour fêter la fin de la résidence
- Porte-ouverte de la résidence à tous les habitants de 13h30 à 18h :
25, 26, 27 octobre et 2, 3, 8, 9, 15, 16 novembre
Anciens locaux de la bibliothèque Prémol,
7 rue Henri Duhamel
38100 Grenoble
Moly-Sabata est une résidence d’artistes située à Sablons en France. Elle est aujourd’hui propriété de la Fondation Albert Gleizes. En 2017, Moly-Sabata fête ses 90 ans. Elle est la plus ancienne résidence d’artistes de France en activité.
Elle met à disposition ses ateliers et ses ressources toute l’année. Elle se distingue par la diversité de ses modalités d’accueil, son action au cœur d’un réseau régional de partenaires institutionnels et ses initiatives en faveur de la production d’oeuvres grâce à des financements spécifiques. Son rayonnement public est alimenté par une exposition annuelle tout en perpétuant une tradition de transmission ancrée depuis 1927 dans ce lieu d’hospitalité, propriété de la Fondation Albert Gleizes.
Les artistes ne sont pas les seuls à profiter de l’hospitalité de Moly-Sabata. Depuis 90 ans, la résidence reçoit des hôtes de passage, en particulier des professionnels étrangers de l’art contemporain. Pour perpétrer cette tradition et initier de nouveaux projets, elle vient d’accueillir Karina Kattová et Tereza Jindrová de la Jindřich Chalupecký Society de Prague ainsi que l’historien australien Bruce Adams, biographe d’Anne Dangar. Des collaborations avec la Lituanie, le Canada, l’Ecosse et le Portugal, visant à faire circuler artistes étrangers et français, se mettent en place en partenariat avec les structures de la Région. Petit à petit, Moly-Sabata s’installe dans un réseau international.
Actuellement à Moly-Sabata
Tom Castinel
L’artiste est accueilli en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence. Son exposition La vallée dérangeante conçue avec Octave Rimbert-Rivière est présentée du 28 juin au 17 septembre 2017.
Vernissage le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence.
L’artiste est accueilli en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence. Son exposition La vallée dérangeante conçue avec Tom Castinel est présentée du 28 juin au 17 septembre 2017.
Vernissage le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence.
L’artiste dirige le Stage de peinture White Spirit Flash Club les 10 et 11 juin 2017. Cette séance est complète.
L’artiste a été accueillie en mai 2017 en partenariat avec Code South Way. La restitution de sa résidence d’écriture sera publiée dans le numéro 4 du magazine, à paraître au second semestre 2017.-
Moly-Sabata vous donne rendez-vous
• les samedi 10 et dimanche 11 juin 2017 de 10h à 18h sur inscription à Moly-Sabata
Peindre avec Amélie Bertrand
« Le White Spirit Flash Club tentera de proposer une réflexion sur la mise en place d’un processus de création à travers le médium de la peinture. On s’intéressera au décor et à la surface, au simili et au simulacre, à la création d’un paysage ou d’une architecture intérieure ou extérieure fictive mais crédible, un arrière-goût bizarre de déjà vu, tout en écoutant de la musique d’ameublement, d’aéroport (Brian Eno), ou d’ascenseur. Je ne veux pas de paysages idéaux inspirés par la nature. Le décor, c’est cette chose qui n’est pas vraiment ce qu’elle semble être, entre le plaqué et le cache misère, qui advient comme un parasite, toujours en trop, en plus. C’est en même temps ce que l’on ne peut pas voir. La notion décor met en place un autre terrain d’activité, l’architecture y devient perverse et la séduction immédiate. On s’interrogera sur la composition picturale, à travers différent processus de mise à distance. On utilisera le pochoir, le dégradé, les aplats… »
• jusqu’au samedi 17 juin 2017 à La galerie d’exposition du théâtre de Privas
exposition De l’impermanence d’Aline Morvan
L’artiste a été accueillie en février et mars 2017 en partenariat avec le centre d’art.
• jusqu’au dimanche 18 juin 2017 au Cab – Centre d’art bastille à Grenoble
exposition Effet de seuil de Chloé Jarry
L’artiste a été accueillie de janvier à mars 2017 en partenariat avec le centre d’art.
• le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence
vernissage de l’exposition La vallée dérangeante de Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière
Les artistes sont accueillis en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence.
et prochainement les résidences de Charlotte Denamur, Caroline Achaintre, Romain Vicari et Josephine Halvorson.
Plus d’infos :
Philippe Cœuré nous signale cette exposition à la galerie Issert. Une exposition rétrospective Daniel Dezeuze est programmée au musée de Grenoble à partir du 27 octobre 2017.
Exposition du 20 mai au 15 juillet 2017
Vernissage le samedi 20 mai à 18h
Cet été, les musées de la ville de Nice célèbrent les « Écoles de Nice » (les mouvements artistiques ayant animé la Côte d’Azur après la seconde guerre mondiale et jusqu’aux années quatre-vingt) : en écho à cette manifestation, la galerie Catherine Issert consacre une exposition à deux acteurs majeurs de cette période, Daniel Dezeuze et ClaudeViallat.Ainsi,Catherine Issert rappelle le rôle important que sa galerie a joué dans l’émergence des artistes du mouvement Supports/Surfaces.
En effet, l’ouverture en 1975 de la galerie se fit avec la complicité de ClaudeViallat, alors âgé de 39 ans et entouré pour l’occasion de Bernard Pagès, Patrick Saytour, Toni Grand et Christian Jaccard ; suivie en 1976 par une exposition de Daniel Dezeuze, alors âgé de 34 ans. À cette époque, le mouvement Supports/Surfaces, fondé par Dezeuze, Saytour et Viallat, adopte une posture critique vis-à-vis du tableau et fait de l’analyse de ses constituants essentiels – le support et la surface – les éléments mêmes de sa ré exion plastique. Le groupe est à peine formé que déjà il se délite ; il n’aura existé que de 1968 à 1971, pourtant les questionnements fondamentaux qu’il aura engendrés in uenceront longtemps, et peut-être aujourd’hui encore, la création contemporaine. En 1970, Daniel Dezeuze et Claude Viallat furent à l’initiative de l’exposition emblématique du groupe à l’ARC (Musée d’Art Moderne de la ville de Paris) ; quarante ans après, ces deux artistes font toujours preuve d’une énergie indéniable en prolongeant leur quête d’une peinture renouvelée et décloisonnée.
Daniel Dezeuze est né à Alès en 1942, il vit et travaille à Sète. Membre fondateur de Supports/Surfaces, il remet en question les éléments de la peinture dans des œuvres composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, lets à papillons, valises… Evacuant la gure, il interroge l’illusionnisme pictural ainsi que l’art américain, abstrait ou minimaliste. Dezeuze s’est d’abord intéressé à la question du châssis qu’il déconstruit au moyen de structures faites de lanières de bois souple et assemblées sous la forme d’échelles accrochées au mur ou posées au sol. Entre volume peint et dessin, ces œuvres interrogent la notion de vide, qui devient chez lui une composante fondamentale pour penser et représenter l’espace. En 1974 apparaissent les Claies inachevées et, quelques années plus tard, les Gazes découpées et peintes aux formes géométriques délicatement colorées. En 2001 avec les Panneaux extensibles, Daniel Dezeuze, qui a toujours combattu l’espace illusionniste de la toile, introduit ici une notion ludique qui ouvre des perspectives nouvelles d’appartenance au monde pictural et sculptural au travers de la transparence. Les Portes, les armes, les Objets de cueillette, les Réceptacles et les Peintures qui perlent continuent aujourd’hui d’interroger l’objet- peinture, en réactualisant ses problématiques.
Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille encore aujourd’hui. Il puise son inspiration et sa posture de travail (accroupi au dessus de son support posé au sol) dans les arts premiers. Egalement membre fondateur de Supports/Surfaces, Claude Viallat appose depuis 1966 sa forme emblématique sur des toiles libérées du châssis. La matière du support imprégné donne à la forme, en fonction de son tissage, de sa texture, un contour plus ou moins net, une intensité de ton plus ou moins forte. A cette mise à l’épreuve de la peinture viendront s’ajouter à par tir du milieu des années quatre-vingt ses objets (bois ottés, cerceaux,…). Des références multiples sont revendiquées par l’artiste : Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland ; elles alimentent une œuvre qui intègre également la pratique du dessin tauromachique. L’artiste, plus attaché au processus que la forme engendre que par la forme elle-même, maintient son unique système depuis quatre décennies. Dans Fragments, ouvrage publié en 1976, l’artiste écrit à ce propos : « La notion de redites, de séries ou de répétitions, devient une nécessité de fait. (…) Une toile – pièce – seule n’est rien, c’est le processus – système – qui est important. »
Plus d’infos : http://www.galerie-issert.com
Estampes de Vincent Brunet, Maryline Mangione, Marc Négri, Pascale Parrein
Exposition du 19 au 26 mai 2017
Vernissage vendredi 19 mai à 19h
Artère, 43 bis rue Abbé-Grégoire, Grenoble
- vendredi 19 mai : de 15h à 21h
- samedi 20 mai : de 10h à 12h et de 15h à 19h
- dimanche 21 mai : de 10h à 12h et de 15h à 18h
- vendredi 26 mai : de 10h à 12h et de 15h à 18h
et sur rendez-vous au 04 38 12 05 18.
www.fetedelestampe.fr