Exposition Sarah Battaglia au Vog Fontaine

Exposition FORCES NÉES
Exposition du 18 mai au 6 juillet 2024
Vernissage le samedi 18 mai à 16h

Diplômée de l’école supérieure d’art d’Annecy, Sarah Battaglia pratique le dessin, la sculpture et la gravure. Elle questionne notre connexion au monde de la nature et du vivant, souvent délaissée dans notre société.

Pour réaliser ses œuvres, Sarah Battaglia collecte, dessine, moule et modèle patiemment des débris d’origine organique ou végétale comme des plumes ou des poils, pour chercher des traces de vies autres.

Réenchanter le sauvage
L’artiste essaye de réenchanter ce qui est sauvage, pour attirer notre attention vers ce qui est naturel dans le but d’en montrer toute sa force, sa beauté et sa fragilité. Ces sculptures rappellent les cabinets de curiosités avec des objets que l’on conserve et répare malgré tout le mystère qu’ils suscitent.

Révéler un monde qui s’amenuise
Au VOG elle présente son exposition sous le titre FORCES NÉES, qui fait référence aux forces ambivalentes du vivant, celles qui animent, font, défont avec douceur et parfois brutalité. L’exposition réunit un ensemble d’œuvres récentes, un récit personnel qui tente de comprendre notre cohabitation avec une part sauvage du monde qui s’amenuise. Chaque sculpture, chaque forme incarne un dialogue, ou peut être une simple mise en garde de tout ce qui peut être perdu.


Autour de l’exposition :
Conférence d’histoire de l’art animée par Fabrice Nesta « L’animalité ».
Jeudi 30 mai à 18h.

Rencontre avec Sarah Battaglia, pour une visite de son exposition, qui sera suivie d’un échange.
Samedi 8 juin à 16h.

Atelier d’arts plastiques, avec Sarah Battaglia, découverte de la gravure sur rhénalon ou tétrapak, impression au laminoir à pâtes, ou linogravure avec impression à la cuillère. 
Samedi 22 juin de 15h à 17h, sur inscription auprès du VOG (adultes, parents, enfants).

Atelier d’arts plastiques avec Aïda Diop : Quels sont nos liens à la nature ? Comment nous percevons nous-mêmes à travers elle ? Cet atelier sera l’occasion de tisser un (auto)portrait avec des formes variées : écriture, geste, encre de chine.
Samedi 29 juin de 15h à 17h, sur inscription auprès du VOG (adultes, parents, enfants).

Visites commentées de l’exposition par une médiatrice culturelle le samedi à 15h, et pour les groupes sur rendez-vous du mardi au samedi.

Exposition [ dy ] visions à l’Espace Vallès

[dy] visions
Agathe Guinard & Chloé Amato

Exposition du 23 mai au 29 juin 2024
Vernissage le jeudi 23 mai à 18h30

Conférence de Fabrice Nesta le jeudi 6 juin à 19h

L’Espace Vallès et l’École supérieure d’Art et Design Grenoble-Valence se réunissent autour d’un même projet : contribuer à faire émerger les jeunes artistes, en les accompagnant et en mettant à leur disposition les outils nécessaires à la réussite de leurs premiers rendez-vous artistiques.

Chloé Amato – Cité pop-futuriste Kamatopia, installation, assemblage d’objets chinés, LED, 2022

Chloé Amato : Telle une archéologue du présent, je m’intéresse aux traces laissées par les objets au fil du temps. Mon héritage familial est marqué par l’immigration, mes ancêtres se sont déplacés d’un pays à l’autre et on parcouru des kilomètres. Cette itinérance forcée la plupart du temps, m’a sensibilisée très jeune à conserver mon héritage familial. Ces artefacts familiaux léguaient de génération en génération me disent qui je suis et d’où je viens. Particulièrement le tissu, que ce soit le foulard d’une arrière-grand-mère, le trousseau offert à une jeune mariée, le body en crochet d’un nouveau né. Je transcende le banal dans une poétique mélancolique de la vie grâce aux artefacts améliorés par mes soins.

Agathe Guignard – Les fantômes sortent leurs visages des murs, Huile sur toile,110×95 cm, 2022

Agathe Guignard : En tant qu’artiste multidisciplinaire, mon travail évolue au croisement de la peinture à l’huile, du dessin et de la musique, créant ainsi un projet hybride. Ancrée dans la mouvance du nouveau surréalisme et néo-gothique, mon expression artistique est aussi influencée par les musiques électroniques expérimentales et contemporaines ainsi que de leurs visuels digitaux, majoritairement créé en 3D. Mes créations visuelles sont le reflet d’un monde métaphorique, peuplé de symboles énigmatiques. 

L’ailleurs est à 100 m, restitution au Vog

L’ailleurs est à 100m
Installation artistique du 30 avril au 4 mai par Amandine Meunier et Marie-Hélène Gendrin. 

Rencontre avec les artistes : samedi 4 mai 16h
La résidence artistique Nomadistan 2024, est initiée et portée par Médiarts avec les artistes Amandine Meunier, Marie-Hélène Gendrin et la participation des collégiens d’établissements scolaires de Grenoble et Fontaine

Exposition Drop, à la Halle de Pont-en-Royans

DROP, Robberto et Milena Atzori
Exposition du 16 avril au 29 juin 2024
Vernissage samedi 13 avril à 18h en présence des artistes

Depuis 2017, Robberto et Milena Atzori développent un travail artistique en binôme. Leur pratique est résolument protéiforme et mêle différentes techniques, telles la peinture et la sculpture, à des procédés issus du savoir-faire artisanal comme la broderie ou l’assemblage textile. Leurs œuvres résultent d’une émulation créatrice constante et partagée, bien que les deux démarches individuelles conservent toute leur autonomie et complémentarité. Les artistes transmettent, au public, la même effervescence à l’œuvre durant le processus créatif, à travers les formes symboliques, évocatrices ou librement interprétables, qu’iels produisent. Leur travail, souvent installatif et monumental, cristallise donc cette multiplicité.

Pour leur première exposition personnelle dans un centre d’art français, les artistes proposent un parcours immersif et narratif, à l’allure allégorique et peuplé de chimériques. Iels ouvrent à une réflexion sur le temps du vivant et celui du minéral.
L’exposition est essentiellement sensorielle. Impliquant le corps des visiteur.ices au même titre que leur ressenti le plus instinctif, le duo Atzori les invite à pénétrer dans un espace fantasque, façonné par l’érosion de l’eau. Ce milieu souterrain leur permet de soulever des questions sur notre « être au monde » tout comme d’aborder la fugacité de l’existence humaine dans une chronologie terrestre à la durée incommensurable. Adoptant une approche sensible aux œuvres, le public parcourra un environnement surréaliste qui, peut-être, initiera une exploration introspective dans la vie réelle.