
SUBMERSION
Alizée De Pin, Dominique Cunin
Exposition du 1er février au 1er mars 2025 à l’espace Vallès
Vernissage samedi 1er février à 18h
Entrée libre
Submersion met en lumière l’évolution future des glaciers et calottes polaires qui en fondant contribuent à l’élévation du niveau des mers, impactant les côtes et littoraux du monde entier. Dans un triptyque plurimédia combinant les technologies de l’image imprimée et numérique, le public est invité à explorer l’environnement glaciaire, à s’immerger dans des futurs possibles liés à l’élévation du niveau des mers et à découvrir nos actions individuelles ayant le plus d’impact sur la fonte des glaciers et calottes polaires.
Submersion est une exposition commanditée par le CNRS-IGE, dans le cadre de PROTECT. Projecting Sea-Level Rise: from Ice Sheets to Local Implications : PROTECT est un projet de recherche européen piloté par l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE), CNRS.
L’exposition est produite par PROTECT, l’ESAD Valence et Alizée De Pin, autrice-illustratice, dans le cadre d’une résidence de recherche-création, organisée par Dominique Cunin, enseignant et chercheur, réalisateur des programmes en réalité augmentée.
LE WORK PACKAGE 8 (WP8) DU PROJET, dédié à la communication, dissémination et l’exploitation des résultats du projet de recherche, prévoit qu’une « oeuvre » fondée sur les résultats de la recherche soit réalisée en collaboration avec l’Ésad•Grenoble Valence.
Dans ce cadre, L’ÉSAD•Valence a ouvert en janvier 2023 un Studio de Recherche et Création (SRC) mené jusqu’à la fin du projet de recherche et impliquant les étudiants et une équipe d’enseignants de l’option Design Graphique.
Pour diriger le travail de conception et l’aboutissement du livrable, Alizée De Pin, graphiste-autrice, est invitée à effectuer une résidence entre l’Esad•Valence et les locaux grenoblois de Protect. Quatre ateliers (4 workshops d’une semaine) avec les étudiants sont organisées avec elle tout au long de la durée de sa résidence.
Le but de cette « oeuvre » est d’interpeller le grand public sur la problématique de la fonte de la cryosphère et la montée du niveau des mers en lui faisant prendre conscience de l’impact de ses actions sur son environnement.
Soirée ciné-conférence avec Mon Ciné jeudi 13 février
- 19h Conférence de Paul Ardenne – Entrée libre
- 20h Apéritif à l’Espace Vallès
- 20h45 Projection à Mon Ciné – Entrée libre
Conférence d’histoire de l’art, jeudi 20 février à 19h
Des œuvres immersives à la réalité augmentée par Fabrice Nesta

Exposition What a wonderful world, Pascale Parrein
Exposition du 7 septembre au 12 octobre 2024
Vernissage le samedi 7 septembre à 16h
Rencontre avec Pascale Parrein vendredi 13 septembre à 17h
Conférence de Fabrice Nesta Le noir est une couleur samedi 28 septembre à 16h.
Pascale Parrein est née en Normandie. Elle s’est installée à Fontaine depuis 2003 après avoir vécu à Paris, Edimbourg, Québec et Orlando. Elle a suivi les cours des Beaux-Arts de Rouen (1990-1992), puis a étudié les arts visuels à l’université Paris I-La Sorbonne (1992-1994). Au cours de cette même période, elle obtient une maîtrise en physique fondamentale et un doctorat en optique de l’université Paris XI. Elle a toujours travaillé parallèlement dans les deux domaines établissant parfois quelques connections entre eux.
Son travail a été sélectionné dans de nombreuses manifestations internationales d’estampes et de dessins depuis 1994. Elle a aussi tissé des liens durables avec plusieurs galeries qui présentent régulièrement son travail.
Ses projets artistiques s’articulent autour de trois thèmes principaux, évoluant au fil du temps. Fascinée par les formes de la nature, elle cherche à offrir une nouvelle perception de celle-ci en intégrant la science et la technologie. Ses paysages, inspirés de promenades dans des étendues sauvages et de ses voyages, oscillent entre figuration et abstraction. Les représentations humaines, quant à elles, s’intéressent aux anonymes et mettent en lumière la fragilité de l’existence humaine.
Utilisant principalement le dessin et la gravure, chaque œuvre de Pascale Parrein est une rencontre entre l’abstrait et la figuration, où les formes épurées et les couleurs, souvent monochromes, invitent à dépasser l’image pour développer tout un imaginaire. L’approche figurative ouvre les portes de la narration, alors que les éléments graphiques et abstraits représentent ce qui est invisible, ressenti ou non- dit. Ses œuvres nous questionnent également sur la fugacité, l’instabilité et la fragilité de la vie.
Le noir, avec ses différentes textures et tonalités, occupe une place centrale dans son travail. Dans ses œuvres, elle joue avec les états d’avancement et de destruction, notamment à travers la gravure qui révèle les traces des différentes étapes de réalisation.
Au VOG, elle présente son exposition intitulée – What a Wonderful World, un volet visuel d’un projet réalisé avec le trio de jazz Joséphine (l’Oreille en Friche) autour de l’iconique Louis Armstrong.
Des dessins fixes et animés accompagnent les compositions du trio, racontant la vie incroyable de ce musicien ainsi que l’histoire de l’Amérique du XXe siècle, marquée par la ségrégation, la misère sociale et les paysages industriels dévastés qu’Armstrong a traversés lors de ses tournées. Le noir, riche en nuances et en grains comme la voix de Louis Armstrong, un noir illuminé par la musique. Cet hommage célèbre non seulement ce musicien qui a su traverser les époques, mais aussi la musique elle-même, qui transcende les réalités parfois sombres de notre monde.
Plus d’infos…

Ciné-conférence à Mon Ciné-Espace Vallès avec le soutien de l’association les Amis du Magasin
Jeudi 20 juin 2024
• 19h Conférence de Fabrice Nesta en résonance avec le film, dans la salle de cinéma (entrée libre). Suivie d’un pot à l’espace Vallès.
• 20h45 Projection du film L’homme qui a vendu sa peau, de Kaouther Ben Hania
avec Yahya Mahayni, Dea Liane, Koen De Bouw (Tunisie – 2022 – 1h48 – vost)
Sam Ali, jeune syrien sensible et impulsif, fuit son pays pour le Liban afin d’échapper à la guerre. Pour se rendre en Europe et vivre avec l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer le dos par l’artiste contemporain le plus sulfureux au monde. En transformant son corps en une prestigieuse œuvre d’art, Sam finira toutefois par découvrir que sa décision s’est faite au prix de sa liberté.
13 pi, tour de piste exposition de Céline Chicote, à la Théorie des Espaces Courbes, à Voiron
Exposition du 17 février au 17 mars 2024, les mercredi vendredi samedi et dimanche, de 14h30 à 18h
Vernissage le samedi 17 février à partir de 18 heures
Rencontre avec l’artiste le dimanche 18 février de 10h à 12h, elle y évoquera son parcours et développera les raisons du travail très particulier qu’elle a imaginé pour la TEC
Conférence de Fabrice Nesta : La peinture dans tous ses états dimanche 17 mars de 10h à 12h.
Céline Chicote nous invite à voyager dans une toile de 42 mètres de long, l’équivalent d’un tour de piste de cirque. En effet, quels que soient le lieu de la représentation et le nombre de spectateurs, le diamètre de cette piste sera toujours de 13 mètres. Il est lié à la longueur de la chambrière de l’écuyer‧e qui, placé‧e au centre, dirige l’allure des chevaux.
Cette constante permet aux artistes de garder des repères immuables dans le temps et dans l’espace.
Aussi immuable que la nécessité pour les humains de se déplacer, comme le font les peuples nomades et les circassiens.
La question du déplacement est centrale dans ce travail : Il ne s’agit pas de regarder une succession d’images, mais d’évoluer à l’intérieur de cette peinture, où les personnages en mouvement font écho à notre propre mouvement et d’accéder, par cette expérience intime, à une forme d’universalité.

Céline Chicote vit à Toulouse, elle expose généralement dans des lieux ouverts au grand public.
Sa pratique artistique fait autant appel au travail manuel et à un savoir-faire transmis, qu’au travail intellectuel propre à la création artistique.
Elle fabrique des images pour représenter le corps et son mouvement dynamique. Les temps de réalisations sont visibles dans sa peinture, tout est encore présent, le fond, le crayon, l’ébauche, les différentes matières. Elle transforme et redonne à voir des moments arrêtés, souhaitant retenir ces instants suspendus tout en captant le mouvement et ses contradictions : l’acharnement et l’abandon, l’équilibre et le déséquilibre, la soumission et la confiance, l’apparence et la réalité.
Les modèles qui inspirent son travail sont issus de la danse et surtout du cirque contemporain.
https://www.instagram.com/celine.chicote/
En complément, vous pouvez consulter l’article d’Édouard Schoene sur la rencontre du 18 :
https://travailleur-alpin.fr/2024/02/22/voiron-immense-toile-de-celine-chicote-exposee-a-la-tec/
La Théorie des Espaces Courbes
13 avenue Gambetta, 38500 Voiron
06 62 56 71 04
contact@la-tec.fr
Les Amis du Magasin inauguraient le 25 novembre au Magasin leur première « rencontre apéritive des amis du Magasin ». L’objectif de ces rencontres est d’inviter à débattre autour d’une personnalité, d’un sujet.

Ce rendez vous s’est organisé autour d’Hubert Gaillardot, ami du Magasin qui nous contait il y a quelques mois :
« En fouillant dans mes archives j’ai découvert un document que j’avais réalisé pour la Municipalité de Grenoble de l’époque, et dont le titre était : UN GRAND PROJET A VOCATION NATIONALE ET INTERNATIONALE A GRENOBLE POUR LES ARTS PLASTIQUES ET LA CRÉATION CONTEMPORAINE »
Devant une vingtaine de participants, le récit de cet événement a été présenté par l’un des acteurs de cette rencontre de janvier 1983 avec en introduction quelques rappels historiques d’Agnès Bourdais, liés aux années 80 et à l’avènement d’une politique culturelle forte (culture : 1 % du budget de l’Etat).
Urbaniste, je travaillais à l’agence d’urbanisme de Grenoble, sur le POS (plan d’occupation des sols) et sur l’aménagement de la caserne.
Au début de l’année 1983 se profile une rencontre ville de Grenoble-Ministère de la Culture dont l’objet est d’examiner le devenir du musée de peinture et la perspective d’un centre d’art contemporain.

Hubert Gaillardot nous montre le document qui a été produit pour cette réunion. Il précise :
Il ne reste à ma connaissance aucune trace de ce document, qui n’a pas été archivé.
Cette réunion a été programmée dans un délai très court ce qui fait que nous avions quinze jours pour imaginer à quelques un des emplacements possibles pour un futur musée de peinture avec des idées de volumes de bâtiments pour 30 000 m² de plancher.
Depuis longtemps la ville de Grenoble voulait un nouveau musée. En 1971 fût envisagé un projet de nouveau musée sur la plateforme sommitale de la Bastille, projet très vite enterré vus les coûts énormes.
Jusque dans les années 60 le musée de Grenoble avait la plus belle collection d’art moderne de France, le premier musée de France à avoir acquis un Picasso (en 1921).
Dans cette réunion tenue il y a quarante ans, deux positions différentes s’affrontaient.
Le ministre Jack Lang cherchait quelque chose d’emblématique en province, le fameux CNAC (centre National d’Art Contemporain). L’équipe municipale de Grenoble (Hubert Dubedout maire) défendait l’idée d’un lieu unique pour un espace regroupant un nouveau musée et un CNAC avec un seul directeur, un service d’accueil,… Il fut même imaginé de maintenir le musée place de Verdun et d’implanter le CNAC sur l’espace du Ministère des Armées à proximité.
MM. Rizzardo, adjoint à la culture et Pierre Gaudibert, directeur du musée étaient prêts à donner la collection du musée à l’Etat si le financement du nouveau complexe musée-CNAC était financé par État au niveau de 80%. La réponse du ministère a été nette : un musée national ne peut être qu’à Paris. Pourtant le prix du m² à Paris était dix fois celui de Grenoble.
Aucune décision claire n’est sortie de la réunion .
Quelques mois plus tard les élections municipales du printemps ont marqué la fin de l’équipe municipale de gauche, battue par la liste conduite par M. Alain Carignon.
L’échange qui a suivi a permis d’évoquer la création du Magasin, son ouverture en 1986, quelques personnalités qu’a bien connu Hubert Gaillardot dont Jean Verlhac, adjoint à l’urbanisme et Pierre Gaudibert, sociologue de l’art, directeur du musée.

La rencontre s’est terminée autour d’un buffet alimenté par les participants