Poursuivant l’initiative municipale d’expositions artistiques annuelles débutée en 2015, le château de la Veyrie ouvre cette année ses espaces à l’art abstrait contemporain.
Au fil de l’histoire successivement maison forte, maison seigneuriale, puis résidence secondaire il y un siècle du capitaine d’industrie Charles Keller, la bâtisse de Bernin accueille les formes d’abstraction que la prestigieuse association parisienne des Réalités Nouvelles – forte de ses quelques quatre cents artistes, issus de différents pays – porte et renouvelle, dans un souci d’exigence et de créativité que sa longue histoire n’a jamais démenti.
C’est donc sculptures, tableaux, dessins, photographies, vidéos ou encore installations suivant les grandes dénominations dites géométrique et lyrique, et au-delà, participant de toutes les formes de recherches contemporaines, que le public peut découvrir cette saison dans les décors théâtraux des intérieurs Art Nouveau de la Veyrie, rongés par le temps et le vandalisme après vingt années de fermeture.
Durant les sept dernières décennies, le salon Réalités Nouvelles que l’association organise annuellement – exposition collective dans laquelle chaque artiste présente une œuvre – a été la chambre de résonnance hexagonale de la nouvelle création abstraite. L’année 2017 marquera du reste la soixante dixième édition du catalogue.
Au chapitre historique, ce salon parisien figure au rang des plus célèbres, lieu de confrontations plastiques entre d’illustres figures de l’art d’après-guerre et contemporain (Sonia Delaunay, Victor Vasarely, Pierre Soulages, François Morellet…). Après avoir occupé au fil du temps différents lieux institutionnels de la capitale (musée d’Art Moderne, Grand Palais…), c’est en 2005 qu’il élit de nouveau domicile dans l’écrin floral du parc de Vincennes.
Depuis 2011, le salon s’invite en province ou à l’étranger, au travers d’expositions “hors les murs”, visant à porter les nouvelles créations abstraites de ses artistes à la rencontre des populations territoriales et les faire connaître à l’extérieur de nos frontières.
Rendez-vous donc est pris sur la colline de Bernin avec les abstractions d’aujourd’hui et les tendances de demain, sur ce promontoire d’où les deux générations de Keller furent témoins, aux première et seconde moitiés du siècle dernier, des profondes mutations artistiques qui ouvrirent les voies de la non figuration.
Exposition ouverte les jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 18h30 à 20h30 (jours féries de 13h30 à 16h30) et sur demande.
Philippe Cœuré nous signale cette exposition à la galerie Issert. Une exposition rétrospective Daniel Dezeuze est programmée au musée de Grenoble à partir du 27 octobre 2017.
Exposition du 20 mai au 15 juillet 2017
Vernissage le samedi 20 mai à 18h
Cet été, les musées de la ville de Nice célèbrent les « Écoles de Nice » (les mouvements artistiques ayant animé la Côte d’Azur après la seconde guerre mondiale et jusqu’aux années quatre-vingt) : en écho à cette manifestation, la galerie Catherine Issert consacre une exposition à deux acteurs majeurs de cette période, Daniel Dezeuze et ClaudeViallat.Ainsi,Catherine Issert rappelle le rôle important que sa galerie a joué dans l’émergence des artistes du mouvement Supports/Surfaces.
En effet, l’ouverture en 1975 de la galerie se fit avec la complicité de ClaudeViallat, alors âgé de 39 ans et entouré pour l’occasion de Bernard Pagès, Patrick Saytour, Toni Grand et Christian Jaccard ; suivie en 1976 par une exposition de Daniel Dezeuze, alors âgé de 34 ans. À cette époque, le mouvement Supports/Surfaces, fondé par Dezeuze, Saytour et Viallat, adopte une posture critique vis-à-vis du tableau et fait de l’analyse de ses constituants essentiels – le support et la surface – les éléments mêmes de sa ré exion plastique. Le groupe est à peine formé que déjà il se délite ; il n’aura existé que de 1968 à 1971, pourtant les questionnements fondamentaux qu’il aura engendrés in uenceront longtemps, et peut-être aujourd’hui encore, la création contemporaine. En 1970, Daniel Dezeuze et Claude Viallat furent à l’initiative de l’exposition emblématique du groupe à l’ARC (Musée d’Art Moderne de la ville de Paris) ; quarante ans après, ces deux artistes font toujours preuve d’une énergie indéniable en prolongeant leur quête d’une peinture renouvelée et décloisonnée.
Daniel Dezeuze est né à Alès en 1942, il vit et travaille à Sète. Membre fondateur de Supports/Surfaces, il remet en question les éléments de la peinture dans des œuvres composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, lets à papillons, valises… Evacuant la gure, il interroge l’illusionnisme pictural ainsi que l’art américain, abstrait ou minimaliste. Dezeuze s’est d’abord intéressé à la question du châssis qu’il déconstruit au moyen de structures faites de lanières de bois souple et assemblées sous la forme d’échelles accrochées au mur ou posées au sol. Entre volume peint et dessin, ces œuvres interrogent la notion de vide, qui devient chez lui une composante fondamentale pour penser et représenter l’espace. En 1974 apparaissent les Claies inachevées et, quelques années plus tard, les Gazes découpées et peintes aux formes géométriques délicatement colorées. En 2001 avec les Panneaux extensibles, Daniel Dezeuze, qui a toujours combattu l’espace illusionniste de la toile, introduit ici une notion ludique qui ouvre des perspectives nouvelles d’appartenance au monde pictural et sculptural au travers de la transparence. Les Portes, les armes, les Objets de cueillette, les Réceptacles et les Peintures qui perlent continuent aujourd’hui d’interroger l’objet- peinture, en réactualisant ses problématiques.
Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille encore aujourd’hui. Il puise son inspiration et sa posture de travail (accroupi au dessus de son support posé au sol) dans les arts premiers. Egalement membre fondateur de Supports/Surfaces, Claude Viallat appose depuis 1966 sa forme emblématique sur des toiles libérées du châssis. La matière du support imprégné donne à la forme, en fonction de son tissage, de sa texture, un contour plus ou moins net, une intensité de ton plus ou moins forte. A cette mise à l’épreuve de la peinture viendront s’ajouter à par tir du milieu des années quatre-vingt ses objets (bois ottés, cerceaux,…). Des références multiples sont revendiquées par l’artiste : Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland ; elles alimentent une œuvre qui intègre également la pratique du dessin tauromachique. L’artiste, plus attaché au processus que la forme engendre que par la forme elle-même, maintient son unique système depuis quatre décennies. Dans Fragments, ouvrage publié en 1976, l’artiste écrit à ce propos : « La notion de redites, de séries ou de répétitions, devient une nécessité de fait. (…) Une toile – pièce – seule n’est rien, c’est le processus – système – qui est important. »
Plus d’infos : http://www.galerie-issert.com
Estampes de Vincent Brunet, Maryline Mangione, Marc Négri, Pascale Parrein
Exposition du 19 au 26 mai 2017
Vernissage vendredi 19 mai à 19h
Artère, 43 bis rue Abbé-Grégoire, Grenoble
- vendredi 19 mai : de 15h à 21h
- samedi 20 mai : de 10h à 12h et de 15h à 19h
- dimanche 21 mai : de 10h à 12h et de 15h à 18h
- vendredi 26 mai : de 10h à 12h et de 15h à 18h
et sur rendez-vous au 04 38 12 05 18.
www.fetedelestampe.fr
Mme Véronique Pugeat, présidente de l’École Supérieure d’Art et Design •Grenoble •Valence, Mme Colette Tornier, présidente de la Résidence Saint-Ange, M. Jacques Norigeon, directeur de l’ÉSAD •Grenoble •Valence, et toute l’équipe de l’ÉSAD ••, vous convient au vernissage de l’exposition cartographies d’Estefanía Peñafiel Loaiza, le mercredi 3 mai à 18 h 00.
L’exposition cartographies d’Estefanía Peñafiel Loaiza a lieu du 4 au 13 mai 2017 à l’ÉSAD •Grenoble ; elle est ouverte du lundi au samedi de 14 h 00 à 18 h 00 (entrée libre).
Rencontre avec l’artiste le mercredi 3 mai à 17 h 00.
En partenariat avec la Résidence Saint-Ange et avec le soutien de Grenoble-Alpes Métropole, de Valence Romans Agglo, des Départements de la Drôme et de l’Isère, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Ministère de la culture et de la communication – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce message est visible, avec un dossier de presse sur le site : http://www.esad-gv.fr/fr/
Jean-Claude ALLARD, photographe, expose du 6 au 26 avril au Hang’Art (Grenoble)
Pour découvrir le travail de cet artiste :
http://allard-net.com/
« Pendant six mois, j’ai acheté 25 objets sur eBay décrits chacun comme étant ‘rare et magnifique’ par leurs vendeurs. Ces objets chargés d’histoires et de valeur subjective ont constitué ma matière première et unique que j’ai broyée en poudre fine et coulée en lingots. »
Adrianna Wallis
« Rare et Magnifique »
Crédit photo : C.Coeuré
« L’artiste au travail, 2017 »
Crédit photo : E.Schoene
Nous avons beaucoup apprécié la présentation complète et sensible de son travail. Ses œuvres « Rare et Magnifique » et « lettres perdues » sont visibles sur son site ICI
Diplômée de l’école des Beaux Arts de Barcelone, l’artiste française Adrianna Wallis (1981), aujourd’hui installée dans le Vercors à Villard-de-Lans, entretient un rapport particulier à l’oubli. Ainsi, la mémoire – celle-là même qui constitue notre identité –, représente pour elle un espace d’exploration précieux. À partir des récits de vie et des anecdotes que Wallis prélève et collectionne, elle brode des histoires et tisse des liens pour lutter secrètement contre un effacement trop rapide du passé.
Le hasard propre à la rencontre est un matériau essentiel dans le processus de création de l’artiste. Son œuvre ne pourrait exister sans l’autre dont elle aime exciter les atomes et parfois même les bousculer en s’immisçant dans leur histoire – et ce pour comprendre la sienne. Oscillant sans cesse entre l’individuel et le collectif, son œuvre puise aux confins des liens familiaux, des transmissions entre générations, mais aussi d’absences subies et de présences pesantes. Elle prend à cœur ce rôle qu’elle s’est donnée à jouer, celui du « passeur », ce fameux dépositaire de la mémoire, pour retenir les histoires vouées à être broyées par l’Histoire.
Cette matière intime qu’elle extrait, s’incarne dans des objets emprunts d’humilité, de subversion et de poésie. En laissant affleurer leur mémoire, l’artiste insuffle une nouvelle vie à l’objet, l’anime au sens étymologique du terme (anima = âme). Il s’agit pour Wallis de donner corps et vie, de faire jaillir à partir d’un geste simple, l’inaperçu ou l’impalpable. Dynamiser le manque ou l’absence, – « l’objet s’institue en lieu et pouvoir d’un manque » dit Fedida –, en » cherchant son rythme, son bondissement, sa poussée, son jet, (…) que dit déjà bien le mot obJET* », est une façon pour l’artiste d’agir sur le passé dans le présent.
Texte de Claire Luna
* Didi-Huberman, Georges, Gestes d’air et de pierre. Corps, parole, souffle, image,
Editions de Minuit, Paris, 2005, p.22-23
Un nouvel établissement culturel de la ville d’Échirolles, près de Grenoble, a ouvert ses portes le samedi 19 novembre 2016.
Outil citoyen et populaire de diffusion de la culture graphique, de sensibilisation aux images, d’éducation du regard, il sera ouvert à tous les publics.
Créé en 1990 le Mois du graphisme d’Échirolles demeure la manifestation emblématique du Centre du graphisme et lui confère une notoriété locale, départementale, nationale voire internationale, une ouverture sur le monde et d’autres cultures.
Vues d’exposition/affiche 2017
Crédit photo : M.Quendoz
Cette année le Japon est l’invité du Mois du graphisme, manifestation emblématique d’Échirolles au nouveau centre dédié.
Depuis des décennies, ce pays fascine le monde par sa capacité à mélanger tradition et modernité. Au Japon tout est design: magazines, emballages, enseignes, menus de restaurants, magasins, habillages de chaines de télévision. Les expositions présentées permettront au public de découvrir un large panorama du design graphique japonais à travers un regard historique et contemporain.
CENTRE DU GRAPHISME
Place de la Libération – BP 175
38432 Echirolles cedex
Exposition jusqu’au 20 janvier 2017
Le 19 décembre 2016 Les Amis du Magasin visitaient Estefania Peñafiel Loaiza en résidence à Saint-Ange à Seyssins .
Lien vers l'exposition: ICI
Vues d’exposition / Rencontre, 2016
Crédit Photo: P.Coeuré
Une visite sous le signe de l’écrit poétique et de la photographie.
Plasticienne /(Equateur) /En résidence de Septembre à Novembre 2016.
Estefanía Peñafiel Loaiza est née en 1978 à Quito en Équateur.
Après des études d’arts plastiques à la Pontificia Universidad Católica del Ecuador de Quito, elle poursuit en 2002 ses études d’art en France à l’ENSBA à Paris, puis termine par deux post‐diplômes obtenus à l’ENSBA‐Paris et l’ENSBA‐Lyon. Outre les nombreuses expositions collectives auxquelles elle a participé, tant en France qu’en Équateur et dans d’autres pays depuis 2001, on peut noter parmi ses expositions personnelles celles au CPIF (« fragments liminaires », Pontault‐Combault, 2015) ; au Crédac (« l’espace épisodique », Ivry‐sur‐Seine, 2014) ; à la Villa du Parc (« la dix‐huitième place », Annemasse, 2013) ; dans des centres d’art en Équateur, à Cuenca (« en valija », Sala Proceso, 2013) et à Quito (« exposición », Arte Actual, 2012) ; à Al Ma’mal (« la visibilité est un piège », Nuit Blanche, Jérusalem‐Est, Palestine, 2012) ; à The Hangar (« no vacancy », Beyrouth, 2011) ; au Centre d’art Bastille (« à perte de vue », Grenoble, 2009) ; ainsi qu’à la galerie Alain Gutharc, qui la représente à Paris (« sismographies », 2012 et « parallaxes », 2009). Elle a par ailleurs participé à plusieurs résidences, dont une avec Triangle France (Marseille) dans le désert du Tassili en Algérie, les autres à La Galerie à Noisy‐le‐Sec, à The Hangar à Beyrouth et au Centre photographique d’Île‐de‐France, à Pontault‐Combault.Elle a également bénéficié de deux commandes publiques en 2014 et 2015, l’une au collège « Barbara » à Stains (récoltes) et l’autre à Chazeleuze avec la DRAC Franche‐Comté (oeuvreuses). Ses oeuvres ont été, entre autres, acquises par le Fonds national d’art contemporain, les Fonds régionaux d’art contemporain Franche‐Comté et Basse‐Normandie, et la Collection départementale d’art contemporain de Seine‐Saint‐ Denis. Elle a par ailleurs réalisé plusieurs performances, notamment au BAL (Paris), au Wiels (Bruxelles) et à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris). Elle vit et travaille à Paris.
De Turin à Clermont-Ferrand, de Genève à Grenoble, les 17 artistes sélectionnés invitent à parcourir des territoires, des possibles jusqu’aux limites du visible….
Horizon (2016) est un espace dans/sur/ autour/dessous/sur les côtés/au milieu du MAGASIN ! Un projet hybride et transdisciplinaire où évoluent entre ciel et terre des équilibristes cherchant à tracer d’autres horizons.
Exposition Du 24 novembre au 24 décembre 2016
Lien vers l'exposition: ICI
Guillaume Barborini, Proposition à 2 fois 180 cm2, 2016
Crédit photo : C. Olivieri
Sur le fil, doux rêveurs mais non moins performeurs, Marianne Mispelaëre, Estefania Peñafiel Loaiza et Jordi Galì invitent à saisir l’instant présent.
Elles/ils effacent, dessinent, assemblent ou étendent des lignes jusqu’à l’indicible… tentant de suspendre le temps. Qu’elle soit numérique ou volcanique, la neige habite les expériences de Nick Chendela Sangale, Muriel Joya et Adrien M & Claire B. Les éléments s’agitent et invitent à un voyage météorologique ! Arpentant limites et lignes, Guillaume Barborini, Laura Pugno et Marjolaine Turpin proposent des paysages singuliers nés de marches effrénées, de sommets gravis, de villes parcourues ou de failles rencontrées. Ils guident nos pas sur les cartes… Alors que Benoît Billotte donne à voir celle de ce mythe oublié de la Terre creuse. À la manière d’un voyage initiatique pour trouver l’invisible, le creux, l’imperceptible. Un voyage vers un ailleurs se dessine, au sel sur le sol. Une invitation à perdre volontairement le nord et ainsi (re)découvrir en silence des pays entre-deux… à s’arrêter en Abkhasie (Beat Lippert). Valentine Gouget et Golnâz Pâyâni guident nos pas sur ces frontières, ces lignes imaginaires inventées, découpées, concrétisées… pour mieux les contourner, les dénoncer. Et surtout pour ne pas oublier que le fini et l’infini, le proche et le lointain se rejoignent là où la terre et le ciel se confondent.
Quelques rêves de lignes imaginaires que nous/vous/moi/je/toi/ils/elles contribuent à faire exister le temps de l’avent … Tout un mois pour élargir ses horizons !
Le Prix de la Ville de Grenoble a été attribué à Marianne Mispelaëre.
Le Prix Edouard Barbe a été attribué à Estefania Peñafiel Loaiza.
L’exposition « Tombée dans le paysage » met en lumière le travail singulier et matiériste d’une jeune artiste chinoise Mengpei Lui jusqu’au 3 décembre 2016
Lien vers l'exposition: ICI
Vue d’exposition
Crédit photo: C.Corubolo - Le Petit Bulletin
Malgré un pinceau énergique, il se dégage une douce quiétude de la nature de Mengpei Liu. Entre représentation fantasmée de son pays natal la Chine et réalité presque abstraite des vues du Vercors, l’artiste dépeint des paysages sublimés dans lesquels on tombe à la galerie Xavier Jouvin.
Poser son regard sur une toile du Vercors de Mengpei Liu, c’est comme être soufflé par la douce puissance de cette nature représentée. Un paradoxe d’émotions prenant sa genèse dans la touche de l’artiste et, surtout, dans son histoire et la culture de son pays.
Née en 1991 à Anhui, petite province chinoise, Mengpei Lui grandit en s’empreignant des paysages typiques de l’est du pays, entre montagnes et cours d’eau. Autant de fragments mémoriels qui ressurgissent lorsqu’elle arrive à Grenoble en 2013 pour poursuivre ses études à l’École supérieure d’art et de design, après un cursus en design dans sa ville natale et l’expérience de la peinture traditionnelle à l’encre de Chine. Sa rencontre avec les massifs isérois provoque alors un besoin urgent d’exprimer par la peinture les sentiments enfouis en elle.
Extrait de l’article de CORUBOLO Charline, « Mengpei Liu : le souffle de la nature », in Le Petit Bulletin, 22/11/2016
(En 2016, elle présente sa peinture dans les expositions de groupe “Le Chemin” à l’ École Supérieure d’Art et Design de Grenoble et “Collection partagée” au Musée Hébert.)