Exposition Après la nuit, d’Alice Assouline au VOG-Fontaine

Exposition Après la nuit
Alice Assouline
Exposition du 22 février au 19 avril 2025
Vernissage le samedi 22 février à 16h.

À travers une esthétique à la fois onirique et volontairement naïve, Alice Assouline explore les liens entre réalité et imaginaire. Ses œuvres plongent dans des récits légendaires et des instants où le jour et la nuit se confondent, révélant des émotions enfouies et des mystères fascinants. 
Alice Assouline, née en 1985 est diplômée de l’École supérieure d’art de Grenoble. Son travail, entre dessin, peinture, vidéo et performance, s’inspire du folklore populaire et des paysages crépusculaires. À travers une esthétique à la fois onirique et volontairement naïve, elle explore les liens entre réalité et imaginaire. Ses œuvres plongent dans des récits légendaires et des instants où le jour et la nuit se confondent, révélant des émotions enfouies et des mystères fascinants.

Cette rétrospective, présentée au VOG, invite le spectateur à un voyage intime, entre ombres et lumière, où l’imaginaire redéfinit les contours du monde.

Alice Assouline, artiste française née en 1985 à Grenoble, explore une pratique artistique multidisciplinaire mêlant dessin, peinture et installations. Diplômée de l’École supérieure d’art de Grenoble, elle s’inspire des contes et légendes populaires qu’elle collecte dans des livres anciens ou par transmission orale. Ces récits, qui reflètent les peurs et aspirations humaines, sont au cœur de son travail, peuplé de figures mystérieuses, de rituels, et de créatures fabuleuses.

L’artiste arpente des paysages à l’aube ou au crépuscule, des instants où le réel bascule dans l’imaginaire. Ces moments, qu’elle capture à travers la photographie, nourrissent ses œuvres picturales et graphiques, où se rencontrent folklore, nature et étrangeté. Dans son atelier, les récits et les images se mélangent pour donner naissance à des peintures immersives, à l’esthétique volontairement naïve, et à des dessins intimes qui cartographient émotions et rêves.

L’exposition Après la nuit, présentée au VOG, réunit des œuvres récentes de l’artiste : peintures, dessins, vidéos et performances. À travers cette rétrospective, Alice Assouline interroge la transition entre le jour et la nuit, un moment suspendu où le monde se transforme. Ombres et brouillards redéfinissent les contours, libérant l’imaginaire.

Plongeant dans les profondeurs du folklore et du mystère, Alice Assouline invite le spectateur à explorer ses propres émotions, à la frontière du réel et de l’imaginaire, entre terreur et désir.
Pauline Morgana

L’artiste réalisera une performance sonore le soir du vernissage qui apportera encore une autre dimension à sa pratique. 

Viste de l’atelier d’Yves Monnier

Ce lundi 20 janvier nous étions une douzaine d’amis du Magasin à nous retrouver à Saint-Romans pour la visite de l’atelier d’Yves Monnier. L’espace Vallès en 2010, la conciergerie à La Motte Servolex et le Magasin en 2017, et le VOG en 2024 l’avaient déjà sollicité et exposé.

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Petit compte-rendu à plusieurs voix :

Sylvie :
J’espère me faire la porte-parole du groupe en affirmant que cette rencontre a été une parenthèse « enchantée ». Sensibles, intelligentes et belles, (certains penseront que ce dernier qualificatif est suranné mais je l’assume entièrement) voire émouvantes pour certaines, aucune de ses œuvres ne laisse indifférent.
Yves possède des qualités rares qui vont du talent à une forte réflexion sur notre époque actuelle ainsi qu’un lien avec les populations qu’il rencontre et certains scientifiques avec lesquels il peut coopérer.

Martine :
C’est une histoire d’amour entre un japonais et ses vaches …
Après la catastrophe de Fukushima les éleveurs de bovins qui étaient installés a proximité de la centrale ont été contraints par  le gouvernement japonais d’attacher leurs vaches dans leurs étables et de les abandonner là, afin que contaminées elles ne divaguent pas sur les terres alentour .
Masami Yoshizawa ne supportant pas de laisser ses animaux mourir de faim ainsi, a forcé les barrages et a réussi à obtenir un permis spécial lui permettant de vivre dans la zone interdite pour y nourrir ses bêtes et leur permettre d’avoir une fin de vie digne. Ayant eu connaissance de cette histoire, Yves a contacté M. Yoshizawa pour lui demander de lui envoyer
, aidé par la photographe japonaise Sayuri Arima des clichés de chacune de ses vaches, et c’est à partir de ces photos qu’Yves Monnier a commencé cette spectaculaire série dans laquelle il altère avec une grande délicatesse la photo dorigine : à l’aide de pochoirs, il dépose des couches de pigments, de goudron, de matières qui nous permettent de voir, de ressentir mieux que ne le feraient les discours scientifiques la douleur profonde provoquée par cet accident nucléaire.

Pierre :
Merci pour cette visite et très belle rencontre.
En dehors de la thématique « pointue » de cet artiste, l’originalité et la complexité des ses œuvres se croisent avec sa grande simplicité et son sens du partage … et cette nouvelle position sur la nature, ses dangers sans angoisser du moment 
.

Édouard :
Yves Monnier, plasticien nous recevait le 20 janvier, dans son atelier.
Son travail sur le climat est de pleine actualité avec l’exposition Strates, présentée du 8 février au 1er mars au musée de Grenoble, en partenariat avec l’Hexagone de Meylan dans le cadre de la biennale Experimenta. Le collectif Strates est composé d’Yves Monnier, et de Laure Brayer, architecte, Marc Higgin, anthropologue, et Olivier Labussière, géographe.

Ce projet est né de la rencontre entre Yves, et des chercheurs et chercheuses travaillant sur l’expérience sensible des milieux de vie dans l’anthropocène.
Le nom Strates résulte de cette couche matérielle, parfois support pour le vivant, qui résulte d’un geste collectif, humain et non-humain : de quoi une strate est-elle le témoignage ? Comment notre société réagit-elle face aux strates qu’elle coproduit ? Comment observer sa lente constitution dans un lieu donné ?
Pour rendre visible l’invisible, l’artiste travaille à partir de pochoirs appliqués sur des plaques de Fermacell, sur lesquels se déposent pollens, particules, feuilles et sable. Après un temps de dépose en extérieur, le négatif de l’image est décollé pour en révéler un positif atmosphérique. L’image interroge et fait parler. Elle rend visible ce que l’on respire.

Avec une grande gentillesse, l’artiste a développé dans les détails la démarche qui a abouti à l’exposition qui ouvrira dans quelques jours.

Le groupe a aussi découvert toute une série d’œuvres présentées en particulier à l’espace Vallès et au Vog récemment. Les coulisses de la création (atelier pour réalisation de sérigraphies, dans le respect de l’environnement) étaient précieuses pour comprendre la démarche technique et artistique.

La découverte, ou redécouverte de la série des Vaches de M. Yoshizawa – œuvres présentées il y a dix ans au Magasin – fut un choc.

Le groupe a apprécié de bénéficier d’une série d’explications en particulier sur des séries récemment exposée : Pilotis, Hors saison, Greta.

Signalons la revue Terrains, n°80 (2024) qui consacre un ouvrage « aux franges du phénoménal » dans lequel un article passionnant est consacré à l’équipe qui travaille avec Yves Monnier : « Ouvrir les sensibilités à l’atmosphère »

https://yvesmonnier.com/
https://yvesmonnier.com/les-vaches-de-monsieur-yoshizawa
https://yvesmonnier.com/strates/

In memoriam – Bernard Mallet 1943-2024

Bernard Mallet bous a quitté le 23 décembre 2024, à l’âge de 81 ans.

Bernard a été adhérent de notre association dès les premiers jours de sa création en 2008, et co-fondateur dans les années 60 de la Cinémathèque de Grenoble. Il a participé à plusieurs des voyages que nous organisions dont la biennale d’art contemporain à Venise, Madrid, et le couvent de la Tourette.

Ici au couvent de la Tourette, en 2015


Il a été le coauteur, avec Pierre Garbolino d’un projet des Amis du Magasin que nous avions proposé à la directrice du Magasin, Béatrice Josse, en 2018 (sans suite du Magasin) sur un collectif artistique qui a marqué la vie culturelle de Grenoble, Les mauvaises herbes  dont deux films gardent trace, La madame au collant rouge et Alégria, territoire de la république géniale

Bernard Mallet a soutenu une thèse de doctorat en 1981 à l’université de Besançon en sémiotique littéraire. Maître de conférence à l’université Stendhal et membre du Centre de didactique du français, ses travaux portent prioritairement sur l’enseignement précoce du français langue étrangère aux jeunes enfants (école maternelle et primaire). 

Bernard pensait qu’il était urgent de convoquer les arts contemporains au sein des pratiques pédagogiques de l’enseignement du Français Langue Étrangère précoce.
À rebours des films didactiques du CNDP, Bernard pensait qu’une relation affective dans la perception d’un objet filmique crée les conditions d’une véritable acquisition.
Pour Bernard, ce qu’une image sonore en mouvement peut susciter d’affectif chez le jeune spectateur, conduit véritablement à un apprentissage incarné de la langue.

Pierre Garbolino

 

Exposition Submersion à l’Espace Vallès

SUBMERSION
Alizée De Pin, Dominique Cunin

Exposition du 1er février au 1er mars 2025 à l’espace Vallès
Vernissage samedi 1er février à 18h
Entrée libre

Submersion met en lumière l’évolution future des glaciers et calottes polaires qui en fondant contribuent à l’élévation du niveau des mers, impactant les côtes et littoraux du monde entier. Dans un triptyque plurimédia combinant les technologies de l’image imprimée et numérique, le public est invité à explorer l’environnement glaciaire, à s’immerger dans des futurs possibles liés à l’élévation du niveau des mers et à découvrir nos actions individuelles ayant le plus d’impact sur la fonte des glaciers et calottes polaires.

Submersion est une exposition commanditée par le CNRS-IGE, dans le cadre de PROTECT. Projecting Sea-Level Rise: from Ice Sheets to Local Implications : PROTECT est un projet de recherche européen piloté par l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE), CNRS.

L’exposition est produite par PROTECT, l’ESAD Valence et Alizée De Pin, autrice-illustratice, dans le cadre d’une résidence de recherche-création, organisée par Dominique Cunin, enseignant et chercheur, réalisateur des programmes en réalité augmentée.

LE WORK PACKAGE 8 (WP8) DU PROJET, dédié à la communication, dissémination et l’exploitation des résultats du projet de recherche, prévoit qu’une « oeuvre » fondée sur les résultats de la recherche soit réalisée en collaboration avec l’Ésad•Grenoble Valence.

Dans ce cadre, L’ÉSAD•Valence a ouvert en janvier 2023 un Studio de Recherche et Création (SRC) mené jusqu’à la fin du projet de recherche et impliquant les étudiants et une équipe d’enseignants de l’option Design Graphique. 

Pour diriger le travail de conception et l’aboutissement du livrable, Alizée De Pin, graphiste-autrice, est invitée à effectuer une résidence entre l’Esad•Valence et les locaux grenoblois de Protect. Quatre ateliers (4 workshops d’une semaine) avec les étudiants sont organisées avec elle tout au long de la durée de sa résidence.

Le but de cette « oeuvre » est d’interpeller le grand public sur la problématique de la fonte de la cryosphère et la montée du niveau des mers en lui faisant prendre conscience de l’impact de ses actions sur son environnement.

Soirée ciné-conférence avec Mon Ciné jeudi 13 février

  • 19h Conférence de Paul Ardenne – Entrée libre
  • 20h Apéritif à l’Espace Vallès
  • 20h45 Projection à Mon Ciné – Entrée libre

 Conférence d’histoire de l’art, jeudi 20 février à 19h
Des œuvres immersives à la réalité augmentée  par Fabrice Nesta

Biennale Experimenta, les expositions

EXPERIMENTA, la Biennale du 4 février au 1er mars 2025
Pilotée par l’Hexagone Scène nationale – Meylan

EXPERIMENTA, la biennale, aura lieu du 4 février au 1er mars 2025 sur toute l’agglomération grenobloise, le territoire du Grésivaudan et du Voironnais. Pour sa 12e édition, l’Hexagone s’associe à plus d’une trentaine de partenaires afin de proposer des expositions, des installations, des spectacles, une conférence et une journée professionnelle, pendant 4 semaines. Fidèle à l’esprit de l’Hexagone Scène nationale, EXPERIMENTA, la Biennale met à l’honneur la richesse des croisements entre les Arts et les Sciences, notamment à la faveur des sujets aux interstices des questions sociétales et environnementales. Elle est l’occasion de rassembler plus d’une cinquantaine de propositions artistiques de toutes provenances, de toutes disciplines, de toutes formes et échelles et ainsi de s’adresser au plus grand nombre. En résonance avec les grands enjeux de son époque et de son territoire, EXPERIMENTA tisse des parcours thématiques à travers l’ensemble de ses contenus.

  • 17 spectacles du 4 au 21 février en partenariat avec les salles de l’agglomération grenobloise
  • 18 œuvres exposées du 8 février au 1er mars dans 4 lieux emblématiques : le site sommital de la Bastille, le musée de Grenoble, le Musée dauphinois, l’Espace Vallès.
  • Une journée professionnelle le 7 février à l’auditorium du Musée de Grenoble.
  • Une installation monumentale et performative les 8 et 9 février au Grand Marché des Alpes (MIN Grenoble) et une installation immersive de Yann Nguema aux archives départementales de l’Isère Lumières aux archives : Gravity du 4 au 14 février
  • Une table ronde le 10 février à Grenoble INP – Ense³, UGA
    des rencontres, des échanges, de la curiosité, de l’émerveillement…

Salles et musées partenaires : Le TMG – Grenoble, L’Espace 600 – Grenoble, Le Pacifique CDCN – Grenoble, MC2: Grenoble, Saison culturelle « Échos, tous au spectacle » tournée en Grésivaudan avec l’Espace Paul Jargot – Crolles et l’Espace Aragon – Villard-Bonnot, l’heure bleue – Saint-Martin-d’Hères en scène, L’EST – UGA – Saint-Martin-d’Hères, L’Odyssée – L’autre rive – Eybens, La Faïencerie – La Tronche, La Bobine – Grenoble, Les Vagabondes – Seyssins/Seyssinet-Pariset, Cosmocité – Le Pont-de-Claix, Le Centre des Arts du Récit – Saint-Martin-d’Hères, Le Centre chorégraphique national – Grenoble, Le Grand Angle Voiron & le MALP – Musée archéologique du lac de Paladru, Le Grand Marché des Alpes (MIN) – Grenoble, Le musée de Grenoble, Le Musée dauphinois – Grenoble, L’Espace Vallès – Saint-Martin-d’Hères, La Maison Bergès – Villard-Bonot, Le Centre d’Art Bastille – Grenoble.

Plus d’infos…

Exposition Delphine Dénéréaz à la Halle de Pont-en-Royans

Photo Collection Lambert, 2023.

Le murmure des simples
Delphine Dénéréaz

Exposition du 21 janvier au 29 mars 2025
Vernissage le samedi 18 janvier à 18h

Formée aux arts appliqués, au design textile tout particulièrement, Delphine Dénéréaz développe une pratique artistique qui renoue avec la tradition de la tapisserie et du tapis de lirette. L’artiste reproduit les mêmes gestes sur les mêmes métiers que des générations de tisserandes ont manipulés pendant des siècles. Si les techniques et les outils n’ont pas profondément évolué depuis les temps anciens, Delphine Dénéréaz innove par les figures, les motifs et les matériaux qui sont tressés dans ses compositions. Soucieuse de l’impact de sa production, elle utilise uniquement des tissus remployés, des rebuts de l’industrie textile ou de la fast-fashion. Ainsi des matériaux considérés comme nobles peuvent être entrelacés avec des rubans nylons aux couleurs criardes. Avec spontanéité et un peu d’irrévérence, elle tisse des œuvres minutieuses et précieuses avec des matières ordinaires, avec ce qui reste ou ce qui n’est plus jugé de valeur… 

L’artiste adopte une attitude à la fois de filiation et de transformation vis-à-vis du tissage. Dans ses images, elle fait rentrer des symboles visuels identifiables (objets familiers, logos…) tirés des cultures contemporaines. Elle renoue avec la tradition tout en la contaminant avec des références singulières, ancrées dans notre temps. Si dans le passé, les tapisseries étaient produites pour célébrer des moments majeurs de la vie publique, des grands gestes ou des intrigues de légende ; Delphine Dénéréaz tisse des fragments du quotidien, des scènes de rue, des éléments architecturaux communs ou des icônes emblématiques de notre société. Déployant un récit à recomposer, ses décors évoquent souvent l’adolescence, les années de formation et de constitution d’une identité propre. Parallèlement à ce travail narratif, elle (sur)joue avec un autre sujet cher au genre, celui de l’ornement. Floréals ou géométriques, ses œuvres textiles regorgent de motifs et de textures donnant une charge matérielle aussi bien que visuelle à ses installations. 

À la Halle, Delphine Dénéréaz présente un nouveau projet inspiré des plantes médicinales et des cultures médiévales. Elle offre un parcours immersif, parsemé de grandes tapisseries aux allures botaniques et d’installations plus envoutantes et intimes. Jouant avec un imaginaire lié au jardin ou à l’univers domestique, l’artiste pose un décor paisible, où elle nous exhorte à « prendre soin » et à la quiétude. Formellement audacieuse, l’exposition surprend par le geste vertueux qui s’entrevoit dans chaque pièce et par la générosité de la proposition. Derrière ces volumes qui séduisent, Le murmure des simples est surtout une invitation à prendre du recul, à ralentir.

Plus d’infos…

Exposition Curiosités à la Conciergerie

Fabrice Nesta, Papillons, La K’arriole – Cabinet de Curiosités

Exposition collective, avec la participation de Fabrice Nesta dont les Amis du magasin ont récemment visité l’atelier.

L’exposition CURIOSITAS nous plonge dans l’univers fascinant des cabinets de curiosités, réinventés par des artistes contemporains. De collections éclectiques d’objets rares et exotiques, ils sont revisités à travers la démarche de chaque artiste qui présente ici sa propre interprétation, mêlant art, science et fiction.
Sculptures, peintures, dessins, photographies et objets hybrides se côtoient, brouillant les frontières entre le réel et l’imaginaire, pour créer des microcosmes intrigants et surprenants.

Artistes participant : Alice Douren, Serge Héliès, Aurélie Menaldo, Microbe 14, Fabrice Nesta, François Piranda, Zuo Hong Ning, 1011.

Chaque installation raconte sa propre histoire et promet une expérience singulière, éveillant la curiosité et l’imagination du visiteur.
Exposition du 10 janvier au 1er mars 2025
Vernissage le mercredi 8 janvier 2025 à 19h

Visite de l’atelier d’Yves Monnier

L’association les Amis du Magasin  invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Nous vous invitons à une rencontre avec Yves Monnier, artiste plasticien, dans son atelier, à Saint-Romans
le lundi 20 janvier 2025 à 14h30

Yves Monnier a exposé ces dernières années à l’espace Vallès, au Belvédère, à la Conciergerie, à l’Antichambre, au Magasin, et plus récemment au VOG.
Pour préparer votre visite, vous pouvez consulter ses projets récents :
http://memoirescontemporaines.com
https://lesvachesdemonsieuryoshizawa.com
https://yvesmonnier.com

S’inscrire de préférence par courriel auprès de François Mondot :
francois.mondot@gmail.com ou par téléphone au 06 31 09 53 72.
Le lieu de rendez-vous vous sera précisé ultérieurement. 
Il faut compter un peu plus de 40 minutes depuis Grenoble, par l’autoroute A49, ce qui laisse présager pour les grenoblois un rendez-vous de covoiturage entre 13h30 et 13h45.

Visite de l’atelier de Fabrice Nesta

Le samedi 7 décembre 2024, un petit groupe d’amis du magasin avait rendez-vous rue Saint-Laurent pour y rencontrer Fabrice Nesta, bien connu des habitués du VOG et de l’espace Vallès pour ses conférences d’histoire de l’art.

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Fabrice, qui est aussi un artiste saltimbanque, nous a présenté les outils qu’il a mis au point pour ses conférences colportées et ses déambulations artistiques, comme cette caisse à bretelles qui lui permet de lancer les interactions avec son public, et qu’il préparait pour une intervention au lycée horticole de saint-Ismier.

Autre outil, son cabinet de curiosités, la K’arriole, à la fois vitrine, et medium destiné à provoquer la rencontre, susciter l’intérêt et porter l’art dans la rue, le village, ou la montagne.

Parmi les travaux présentées, nous avons pu voir ses célèbres papillons de collection (dont on peut voir quelques exemplaires en vitrine) revisitant méthodiquement les styles des grands noms de l’art contemporain, ses vanités multicolores, ses bâtons totems, et ses peintures récentes, de plus grand format, sur les thèmes qui lui sont chers, la montagne, et la forêt, mêlant le figuratif et l’abstraction.

Puis sa série Faire tapisserie, intégrant de façon subtile les visages de ses modèles dans une trame géométrique de papier peint.
Enseignant le dessin, nous avons pu constater son exceptionnelle maitrise de l’art difficile du portrait dans la série Rue Saint-Lô que nous avions pu voir lors de son exposition à la galerie Alter-Art lors de la biennale de dessin 2016.

Deux jours à la biennale de Lyon

Les Amis du Magasin étaient en visite à la biennale d’art contemporain de Lyon les 1er et 2 novembre.
Six véhicules transportaient une vingtaine de passionnés d’art contemporain.
Deux découvertes pour nombre de visiteurs, le bâtiment de l’Hôtel Dieu et les Grandes Locos

L’ancien hôpital du Grand Hôtel-Dieu, lieu patrimonial autrefois consacré à l’accueil et au soin, édifié dès le XII e siècle et reconstruit d’après les plans de Jacques-Germain Soufflot au cours du XVIII e siècle. En son sein, la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon, accueille une exposition très en harmonie avec le lieu qui a inspiré les artistes. La visite guidée par un jeune médiateur talentueux a été appréciée.  La technique de médiation inspirée de nombreux articles et ouvrages sur la façon de visiter une exposition d’arts plastiques était très adaptée pour donner à voir et comprendre.
« Ne lisez pas dans un premier temps les cartels des œuvres. Observez et nous nous retrouverons pour échanger» . Lors de l’échange le médiateur collecte les mots décrivant les œuvres, les remarques et avis puis donne des informations sur l’artiste, son parcours, ses intentions…
Les œuvres de Guadalupa Maravilla ont particulièrement impressionné le groupe.

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Nous avons retrouvé le médiateur le lendemain dans les espaces Les grandes locos situés à proximité de la confluence entre Saône et Loire. Cet ancien site industriel du XIXe siècle  a fini par abriter des espaces consacrés à la réparation de locomotives, et a fermé en 2019.
Un nombre important d’œuvres assez magistrales ont été admirées. Le groupe s’est attardé dans une œuvre magistrale d’Olivier Beer et devant les travaux de Jean-Christophe Norman . 

Le premier jour, vendredi le groupe s’était rendu au couvent de la Tourette, que l’association va visiter régulièrement pour des expositions de qualité dont le commissaire est le frère Marc Chauveau (qui doit donner une conférence le 25 novembre au musée de Grenoble, pour les amis du musée).
L’exposition visible jusqu’au 25 novembre s’intitule « Michel Mouffe chez le Corbusier ! »
Comme les précédentes expositions, les œuvres exposées dialoguent avec l’œuvre architecturale assez exceptionnelle de l’architecte qui a conçu le couvent dans les années 1950. La médiatrice et le médiateur qui ont accompagné le groupe le vendredi et le samedi étaient très accueillants, et brillants.
Une œuvre a particulièrement marqué les visiteurs, une série de peintures accrochées dans le couloir menant à l’église. Il était cinq heures à l’ombre du soir rend hommage à dix républicains espagnols, assassinés pendant la guerre d’Espagne.
Le groupe des Amis du Magasin a ensuite passé la nuit au couvent.
Enchantement généralisé pour ce lieu qui se découvre avec le temps (durée) et le temps météorologique (soleil, brouillard).

Le deuxième jour, l’après midi, une visite au MAC Lyon s’imposait.
Intitulée Les voix des fleuves – Crossing the water, la 17e édition de la Biennale de Lyon « invitait  les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement.  »

Pour les plus courageux du groupe, une cinquième visite a conclu la découverte de la biennale.
Pierre Gallais , artiste, mathologue les recevait, avec gentillesse et passion, pour présenter l’exposition D’un Espace… l’Autre (Pierre GallaisVincent Gontier, 5 rue Saint-Sidoine 69003 Lyon, jusqu’à la fin de la biennale). Un dialogue entre deux artistes qui mérite la visite.