L’exposition « Tombée dans le paysage » met en lumière le travail singulier et matiériste d’une jeune artiste chinoise Mengpei Lui jusqu’au 3 décembre 2016
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Vue d’exposition
Crédit photo: C.Corubolo - Le Petit Bulletin
Malgré un pinceau énergique, il se dégage une douce quiétude de la nature de Mengpei Liu. Entre représentation fantasmée de son pays natal la Chine et réalité presque abstraite des vues du Vercors, l’artiste dépeint des paysages sublimés dans lesquels on tombe à la galerie Xavier Jouvin.
Poser son regard sur une toile du Vercors de Mengpei Liu, c’est comme être soufflé par la douce puissance de cette nature représentée. Un paradoxe d’émotions prenant sa genèse dans la touche de l’artiste et, surtout, dans son histoire et la culture de son pays.
Née en 1991 à Anhui, petite province chinoise, Mengpei Lui grandit en s’empreignant des paysages typiques de l’est du pays, entre montagnes et cours d’eau. Autant de fragments mémoriels qui ressurgissent lorsqu’elle arrive à Grenoble en 2013 pour poursuivre ses études à l’École supérieure d’art et de design, après un cursus en design dans sa ville natale et l’expérience de la peinture traditionnelle à l’encre de Chine. Sa rencontre avec les massifs isérois provoque alors un besoin urgent d’exprimer par la peinture les sentiments enfouis en elle.
Extrait de l’article de CORUBOLO Charline, « Mengpei Liu : le souffle de la nature », in Le Petit Bulletin, 22/11/2016
(En 2016, elle présente sa peinture dans les expositions de groupe “Le Chemin” à l’ École Supérieure d’Art et Design de Grenoble et “Collection partagée” au Musée Hébert.)
Deux expositions en une au Musée Hébert de la Tronche (38700) de quoi se mettre au vert …en automne, le 20 octobre 2016
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1- Exposition ORIGINE, de l’autre côté de Monique Deyres Du 21 octobre 2016 au 6 mars 2017
Présentées dans le cadre de l’évènement Paysage-Paysages
Depuis longtemps, Monique Deyres trouve son inspiration dans la nature où elle emprunte ses matériaux de prédilection. Extension de son atelier, le petit jardin de Voiron et celui de Toulouse sont devenus des terrains d’expérimentations.
L’exposition qu’elle nous propose aujourd’hui, consacrée à ses travaux autour des pommes, nous donne à les redécouvrir et nous révèle son univers. Son petit pommier a donné les fruits qu’elle momifie, dont les rubans de peaux sont séchés et les trognons laqués. La pomme tombée de l’arbre se fait astre par la magie de la photographie, nous renvoyant à notre place dans le cosmos. Autant d’éléments ordinaires souvent destinés à la poubelle, qui reprennent vie grâce à elle.
Par sa démarche créatrice, Monique Deyres nous invite à porter un regard neuf sur la nature. Évoquant son jardin avec un fruit familier qu’elle poétise, l’artiste ressuscite l’image des pommes d’or du jardin des Hespérides, qu’elle semble nous proposer de cueillir à notre tour…
Hommage à Newton
Crédit photo: P.Coeuré
Rideau de Pommes
Credit photo: M.Quendoz
Texte de Laurence Huault-Nesme, Directrice du Musée HEBERT
« Née en région toulousaine, Monique Deyres vit et travaille entre Voiron et Toulouse. Après une formation de formateur aux Beaux-Arts de Grenoble, elle se consacre à son travail personnel, exposant en France comme à l’étranger (Hongrie, Belgique, Japon, etc.). Elle est membre fondateur du groupe d’artistes « La forge » à Voiron. »
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2- Exposition Au milieu de nulle part, Assemblages et collages de Chris Kenny Du 16 septembre 2016 au 15 mars 2017
Né en 1959, il a étudié l’histoire de l’art au prestigieux Institut Courtauld de Londres. Il a débuté sa carrière par la peinture. « Que vaut mon coup de pinceau après les milliards qui l’ont précédé ? » : à partir des années 90, le poids de l’histoire le conduit à composer un univers à partir de fragments arrachés au quotidien, aux livres, à la nature.
Ailleurs [ELSEWHERE], 2014 457 x 457 x 76 mm Fragments de cartes, épingles
Credit photo: Musée Hébert/Jamais Vu/Gilles Galoyer
Chacune de ses pièces invente un monde nouveau. Chris Kenny raconte des récits, décrit des paradis, crée des paysages. Cartes géographiques, brindilles, tableaux, phrases, photos, formes et couleurs sont ainsi assemblés non pour accumuler mais pour libérer l’énergie du réel. L’inquiétante étrangeté devient félicité lumineuse. En affrontant l’impuissance des mots, la poésie de Kenny nous emmène vers l’au-delà de la géographie.
Les œuvres de Chris Kenny figurent dans les collections prestigieuses du British Museum et du Victoria & Albert Museum.
Avec une quarantaine d’œuvres exposées au musée Hébert, cette exposition est la première présentation d’ampleur dans un musée français.
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Découverte de l’exposition « TECTONIQUE DES MUTATIONS » de l’artiste Lionel Sabatté à l’ESAD-Grenoble le 15 octobre 2016.
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Neige et cendre de l’aube, 2016, huile sur toile, 195 x 195 cm
Crédit photo : M.Quendoz
Sève hurlante-souvenir du morne, 2016, huile sur toile, 230 x 300 cm, Collection particulière
Crédit photo : M.Quendoz
Né à Toulouse en 1975. Vit et travaille à Paris et Los Angeles.
« Lionel Sabatté honore le printemps comme principe de dégénérescence, faculté du vivant à se reconstruire en permanence. L’artiste travaille depuis 2014 à refleurir des arbres avec des peaux mortes et des ongles humains devenus la matière première (abjecte ? D’apparence seulement) d’une nouvelle éclosion, inattendue et souveraine. On l’a vu ainsi redonner vie, par floraison, a une Rose Blanche (2013), à d’élégants bonsaï (Printemps 2014), à des rameaux, à des fresnes (Printemps 2015) ou à des oliviers (Printemps 2016, pour l’exposition Échafaudages d’une éclosion à la Chapelle des Calvairiennes, 2016). Ses «échafaudages de printemps», en droite ligne de ses «sombres réparations» de papillons, sont à la mesure d’une matière vivante en contante mutation, entre quête énergétique, carence et croissante démesurée. Si dans la nature l’arbre va puiser sa sève dans la terre pour mieux s’élever vers la lumière, il s’agit ici d’inverser le processus, puisque ce sont des résidus organiques informes provenant de nos pieds plongés dans le sol (Georges Bataille dirait dans la «boue») qui vont devenir des fleurs et ainsi entrer en révolution, en une inversion du haut et du bas. »
Extrait de l’article de : Bismuth Léa, « La traversée des inquiétudes – Dépenses », in Art Press 2, octobre 2016
Jeremy Wood – True places
4 octobre – 5 novembre
Présentée dans le cadre de paysage>paysages, une proposition de Laboratoire portée par le département de l’Isère et dans le cadre de Fontaine en Montagne
Vernissage : Mardi 4 octobre à partir de 19h30
Jeremy Wood est né à San Francisco, a grandi à Berlin et à Oxfordshire, et vit aujourd’hui à Brighton, près de Londres, et à Athènes. Il est l’un des premiers artistes au monde à s’être emparé de la technologie des GPS pour en faire un instrument sensible de perception du territoire.
L’artiste dessine avec ses pieds. Équipé d’un GPS glissé au fond de sa poche, il arpente les territoires urbains et ruraux en laissant en mémoire la trace de son cheminement à pied, vélo ou en suivant consciencieusement sa tondeuse à gazon. Il obtient ainsi des graphismes complexes, slalomant à vive allure entre les courbes de niveau, déposant un mot fragile et délicat entre deux rues, ou caviardant avec humour une place publique.
Une résidence en 2016 lui a permis de préparer des tracés en utilisant une multiplicité de vecteurs, depuis les chenillettes d’entretien des pistes en station de sports d’hiver, jusqu’aux moissonneuses batteuses ou aux chiens de berger rabattant les brebis. Le VOG et le CCSTI l’accueilleront en octobre, lors d’ateliers ouverts à tous les passionnés de technologie afin d’apprendre à récupérer les données issues d’un parcours ou de produire des cartes sensibles. Les travaux des élèves de la ville de Fontaine, mené par Jeremy Wood, seront exposés au Vog du 9 au 12 novembre.
Texte et photos du VOG
Une vue des bâtiments
La voûte de la grande salle
Affiche de l'exposition
ROLAND DE JONG ORLANDO
MILIJA BELIC
RITY JANSEN HEITJMAYER
MARIA ARVELAIZ-GORDON
JOËL BESSE
ROGER BENSASSON
DOMINIQUE BINET
RENATE KASPER
MITSOUKO MORI
ANDREAS JASZBERENYI
Crédit photos : JJM et Amis du Magasin
Informations techniques de l’œuvre
Bronze coulé, peinture métallisée de voiture, socle en béton
200 x 160 x 100 cm
Acquis avec l’aide du FRAM en 2015
Analyse de l’œuvre
Sunrise East, October fait partie d’un ensemble de figures énigmatiques représentant chacune un mois de l’année dans une évocation du cycle des saisons, de l’éternel retour du même et de l’inexorable passage du temps. Leurs expressions intriguent, leur monumentalité met à distance. Elles poursuivent la série des masques dans lesquels on devine la présence de l’artiste sous les traits d’un clown désenchanté ou, dans la série de photographies I don’t live here anymore, de multiples personnages.
Ces figures totémiques semblent surgir d’un rêve d’enfant ou d’une civilisation à jamais disparue. A la fois grotesques et sublimes, elles proviennent de sources aussi diverses que les masques de civilisations extra-occidentales ou encore les déguisements festifs pour le carnaval. Elles surgissent aussi de l’histoire de l’art en évoquant le Surréalisme ou les recherches plastiques de Picasso.
Pour Rondinone « l’art a la capacité d’organiser l’espace qui est une perpétuelle accumulation de temps et de langage qui se cristallise dans l’immobilité de l’image ». A la majesté des héros mythologiques ou historiques de la statuaire classique elles présentent leur bonhomie et leur aspect énigmatique. Elles ne racontent rien mais font appel à notre imaginaire et aux souvenirs d’enfance joyeux ou terrifiants. La référence aux saisons au-delà de l’histoire nous place dans le cycle de la nature et du temps qui passe.
Les fortes empreintes des doigts de l’artiste donnent l’illusion que ce personnage est couvert d’une toison.
Le socle moulé en béton garde fidèlement les traces du coffrage en bois.
Biographie de l’auteur
Ugo Rondinone est né en 1964 à Brunnen en Suisse.
Ugo Rondinone a été présent en France en tant que commissaire d’exposition au Palais de Tokyo avec The Third Mind en 2007 et I Love John Giorno en 2015 puis a présenté Sunrise East au Jardin des Tuileries dans le cadre du Festival d’Automne en 2009. L’exposition à Carré d’Art est son premier grand projet en France après des expositions au Rockbund Art Museum de Shangaï ou l’Art Institute de Chicago.
Articles et photos : carré de Nîmes
L’ Espace Vallès est heureux de vous convier
au vernissage de l’exposition
IN PERCEPTIVE de Philippe Calandre
jeudi 22 septembre à partir de 18 h 30
23 septembre- 29 octobre 2016
-Exposition présentée dans le cadre du programme « PAYSAGE-PAYSAGES »
-Conférence de Fabrice Nesta
Jeudi 6 octobre à partir de 19 h / entrée libre: « des Utopies et du béton »
– Journées Art contemporain les 15 et 16 octobre
Ouverture exceptionnelle le samedi 15 et le dimanche 16 octobre de 14 h à 18 h.
ESPACE VALLES: 14 place de la République, 38400 Saint-Martin-d’Hères / 0476544140
Galerie ouverte du mardi au samedi de 15 h à 19 h et sur rendez-vous / Accès bus : Arrêt Croix-Rouge, ligne 14
Des livres d’art à GOGO, vendus au Kilo
11 septembre de 10h à 18h
17 et 18 septembre de 10h à 19h
15 au 16 octobre de 14h à 19h
25 novembre au 24 décembre de 14h à 19h du mercredi au dimanche
Informations du Magasin
Crédit photo et texte : Magasin Grenoble
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