Sylvie BERTHEMY, nouvelle Présidente des Amis du MAGASIN

L’assemblé Générale des Amis du Magasin s’est réunie le 22 mars et elle a élu son CA, lequel a élu le nouveau bureau:

Sylvie BERTHEMY, Présidente

Edouard SCHOENE, Secrétaire

Karim BENLAHMAR, Trésorier

 

« L’assemblée générale des Amis du Magasin a réaffirmé sa volonté de soutenir et promouvoir un centre d’art contemporain, établissement public précieux pour l’art contemporain, les artistes, les publics. »

Les passionnés de l’art contemporain, sont invités à faire vivre la saison culturelle du Magasin et à rejoindre les Amis.

 

« Les conférences du jeudi » au Centre du graphisme Jeudi 2 mars 2017-19h00

En partenariat avec la librairie Le Square, le Centre du graphisme a invité pour cette première conférence Michael Lucken, un des spécialistes français de l’histoire et de l’art japonais.

Directeur du Centre d’Etudes Japonaises, professeur d’histoire et d’histoire de l’art du Japon à l’INALCO, il est auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier « Japon: l’archipel du sens »  paru en 2016 aux Editions Perrin.

Cette conférence est proposée en lien avec l’exposition « I love Japan : graphisme et modernité » à voir jusqu’au 31 mars 2017.

 

INFO UTILE

Conférence: « Les conférences du Jeudi »

Lieu: Centre du graphisme – 1 Place de la Libération – 38130 ECHIROLLES

Date: Jeudi 02 Mars à partir de 19h00

Rencontre avec Annick AUGIER dans son atelier au HANG’ART

Nous avons eu le plaisir de rencontrer la peintre Annick AUGIER, le 14 février 2017, dans son atelier au HANG’ART, 5 rue Dominique Villars- 38000 GRENOBLE

 

Crédit photo: P.Coeuré

 

Nous avons rencontré l’artiste à l’occasion de son exposition EMERGENCESHuiles, acryliques, cuivre, or, argent… matérialisent sur la toile des connexions subtiles.

Annick Augier fait sienne cette phrase d’Edouard Munch « En vérité, mon art est une confession que je fais de mon plein gré, une tentative de tirer au clair, pour moi-même, mon rapport à la vie… »

 

Vous pouvez retrouver l’intégralité de son travail sur son site:  www.annickaugierart.com

Une visite dans l’atelier d’une artiste « Rare et Magnifique » le 19 janvier 2017

« Pendant six mois, j’ai acheté 25 objets sur eBay décrits chacun comme étant ‘rare et magnifique’ par leurs vendeurs. Ces objets chargés d’histoires et de valeur subjective ont constitué ma matière première et unique que j’ai broyée en poudre fine et coulée en lingots. »

 Adrianna Wallis

 

« Rare et Magnifique »

Crédit photo : C.Coeuré

 

« L’artiste au travail,  2017 »

Crédit photo : E.Schoene

 

 

Nous avons beaucoup apprécié la présentation complète et sensible de son travail. Ses œuvres « Rare  et Magnifique » et « lettres perdues » sont visibles sur son site ICI 

 

Diplômée de l’école des Beaux Arts de Barcelone, l’artiste française Adrianna Wallis (1981), aujourd’hui installée dans le Vercors à Villard-de-Lans, entretient un rapport  particulier à l’oubli. Ainsi, la mémoire – celle-là même qui constitue notre identité –, représente pour elle un espace d’exploration précieux. À partir des récits de vie et des anecdotes que Wallis prélève et collectionne, elle brode des histoires et tisse des liens pour lutter secrètement contre un effacement trop rapide du passé.

Le hasard propre à la rencontre est un matériau essentiel dans le processus de création de l’artiste. Son œuvre ne pourrait exister sans l’autre dont elle aime exciter les atomes et parfois même les bousculer en s’immisçant dans leur histoire – et ce pour comprendre la sienne. Oscillant sans cesse entre l’individuel et le collectif, son œuvre puise aux confins des liens familiaux, des transmissions entre générations, mais aussi d’absences subies et de présences pesantes. Elle prend à cœur ce rôle qu’elle s’est donnée à jouer, celui du « passeur », ce fameux dépositaire de la mémoire, pour retenir les histoires vouées à être broyées par l’Histoire.

Cette matière intime qu’elle extrait, s’incarne dans des objets emprunts d’humilité, de subversion et de poésie. En laissant affleurer leur mémoire, l’artiste insuffle une nouvelle vie à l’objet, l’anime au sens étymologique du terme (anima = âme). Il s’agit pour Wallis de donner corps et vie, de faire jaillir à partir d’un geste simple, l’inaperçu ou l’impalpable. Dynamiser le manque ou l’absence, – « l’objet s’institue en lieu et pouvoir d’un manque » dit Fedida –, en  » cherchant son rythme, son bondissement, sa poussée, son jet, (…) que dit déjà bien le mot obJET* », est une façon pour l’artiste d’agir sur le passé dans le présent.

 

Texte de Claire Luna

 

* Didi-Huberman, Georges, Gestes d’air et de pierre. Corps, parole, souffle, image,

Editions de Minuit, Paris, 2005, p.22-23