Focus sur une artiste et son œuvre dans cette exposition
Monique Deyres (adhérente aux Amis du Magasin)
Son œuvre exposée relève d’une recherche, de l’expérimentation… et de son talent d’une grande sensibilité
C’est un travail sur la mémoire. Une maison de naissance, un arbre, magnifique cèdre, qui un jour meurt. Un arbre condamné et la tronçonneuse découpe les tranches de vie enregistrée dans la souvenance des croissances de son tronc. Chaque année un enregistrement. Et l’artiste veut s’y réapproprier sa part de vie pour l’exprimer sous une forme transmissible et partager avec les autres.
Du papier, des colorants naturels venant du jardin, à proximité, et avec un travail de prise d’empreintes, Monique a fait parler la mémoire des sillons de l’arbre. Les vieux enregistrements jusqu’aux plus récents sont, aujourd’hui, devant vous dans l’exposition. A vous de dialoguer avec cette mémoire. L’arbre a fait sa part, l’artiste tout le reste.
Une œuvre remplie de la nostalgie de l’enfance et d’un lieu qui est redevenu aujourd’hui son lieu de travail et de création.
Monique Deyres devant son œuvre (crédit photo MD, amis du magasin)
Déjà un arbre pousse pour la petite fille et accumule une mémoire…
Crédit Photo MD- Amis du Magasin
Exposition du 29 janvier au 24 avril 2016
Rencontre avec les artistes : le dimanche 3 avril 2016 à 16h00
Musée Géo-Charles
1, rue Géo-Charles
Tél. 04 76 22 58 63
Fax : 04 76 09 78 55
musee-geo-charles@ville-echirolles.fr
Du mercredi au samedi entre 14h et 19h.
L’œuvre de Maude Maris montre une cohérence dans son évolution depuis sa sortie du DNSEP en 2003 et de son post-diplôme à la Kunstakademie de Düssefdorf en 2010. Intéressée par l’architecture qui est la genèse de sa pratique picturale, elle met en scène un protocole de travail. Elle réalise des objets en petits formats. Après avoir fait des moulages de plâtre, elle les met en scène, puis elle les photographie pour qu’ils servent de modèle à sa peinture, qui est très chirurgicale, sans repentir et il n’y a pas d’empâtements dans sa manière de peindre. L’image est toujours subtilement décentrée comme si elle voulait éviter que sa peinture ne soit trop frontale.
Au VOG, elle montre également des volumes, jouant ainsi sur le rapport étroit entre les sculptures et les peintures accrochées aux murs. Le travail de Maude Maris est atypique, voire innovant de par le procédé qui consiste à fabriquer de A à Z le sujet de sa peinture.
– See more at: http://levog-fontaine.eu/maude-maris/#sthash.vhwrXqMu.dpuf
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Vincent Gontier a fait des journaux, imprimés éphémères qui accompagnent notre quotidien, sa marque de fabrique. Depuis presque trente ans, le sculpteur les assemble, pliant et dépliant, mettant en volume les oppositions : fragilité-solidité, souplesse-rigidité, papier et acier. Il contraint ou libère ces matériaux, les façonne dans une dimension tant esthétique que poétique. Les « Compactus », qui associent liasses de journaux et acier, avec les « Croquis sculptures », qui sont leurs versions réduites, puis les « Synapses » et les « Origami », où la seule feuille de papier est finement rouleautée ou pliée, témoignent de son intérêt quasi obsessionnel pour les imprimés. La série des barques, issue d’un voyage en Nouvelle Zélande, associe acier et verbe alors que les récents « Dessins brûlés » redonnent toute leur place aux signes et à l’image.(source Musée Hébert)
Du 4 décembre 2015 au 4 avril 2016