
Exposition cent papiers au musée Géo-Charles du 29 janvier au 24 avril 2016
Une exposition à ne pas oublier de visiter, même avec les enfants.
« Quand tu seras grand, tu exposeras sur les murs…tes dessins sur papiers »
Le papier support d’art ! Depuis son invention le papier a tendu la main aux artistes pour qu’ils s’expriment et pour étudier. Ce support renouvelable offre une telle variété que tous les artistes peuvent y trouver les caractéristiques qu’ils désirent. C’est un support pour toutes les techniques comme l’aquarelle, le crayon, la peinture, les collages, l’encre. Il peut être opaque ou translucide.
Il s’est parfaitement adapté aux technologies du XXIéme siècle, en particulier pour l’impression. C’est un produit de notre quotidien, tellement quotidien que l’on y fait plus attention.
Les artistes ont expérimentés toutes ces caractéristiques pour s’exprimer même au-delà des utilisations traditionnelles.
L’exposition est un reflet de toutes ces possibilités. Cent papiers, 86 artistes dont des grands noms comme Georg Baselitz, Erró, Lucio Fontana, Ladislas Kijno, Monique Deyres, Jean Marc Rochette, Francis Picabia, Jules Pascin, François Morellet…
Cette visite permet d’approcher des styles différents avec des artistes du XX éme siècle et XXI éme siècle. Toutes ces œuvres sont des œuvres originales venant de grands musées et de grandes collections.
Présentation Amis du Magasin
Ci-dessous quelques photos de l’exposition
Antoine DESAILLY, Sans titre 2013, Encre sur papier, Courtesy Collection Gilles Balmet
Dominique Torrente, Les travailleurs, 2014, Collection de l’artiste
Pierre Seinturier
I want to believe
Du 29 novembre 2015 au 21 février 2016
Lauréat du 6e Prix des Partenaires, Pierre Seinturier réalise de grands dessins au pastel parcourus par quelques personnages mystérieux qui vagabondent dans des décors au caractère cinématographique. Bien que chaque dessin soit autonome, une narration se crée et esquisse, d’une œuvre à l’autre, le contour d’une histoire à écrire par le spectateur.
Pierre Seinturier nous invite dans un univers sombre inspiré de scènes de polars, où le romantisme et l’humour ont néanmoins leur place.
Jacques Villeglé
Mémoires
Du 05 mars 2016 au 22 mai 2016
Au printemps 2016, le Musée accueillera Jacques Villeglé, figure majeure du courant des Nouveaux Réalistes, pour une exposition exceptionnelle et unique, consacrée à un tout nouveau projet de l’artiste, créé spécialement pour l’occasion
Intrigantes incertitudes
du 05 mars au 5 juin 2016
L’exposition « Intrigantes Incertitudes », à la fois intime et universelle, invite à explorer les mondes du dessin contemporain.
Dans la continuité des expositions collectives thématiques de ces dernières années, « Intrigantes Incertitudes » sonde la question du doute et de l’incertain. Le visiteur parcourt les « royaumes intérieurs » des artistes, peuplés de questions, de fantômes et de rêves, en empruntant le chemin le plus intime et le plus spontané des moyens d’expression artistique : le dessin.
L’exposition interroge l’héritage culturel de nos sociétés, du Moyen-Âge au symbolisme, du maniérisme au romantisme, du baroque au surréalisme. Elle regroupe les œuvres d’artistes majeurs d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Nord et du Sud. On découvre les dessins et œuvres de Günter Brus, Dennis Oppenheim, Jan Fabre et Jim Dine. Ces grandes figures de l’art contemporain côtoient de plus jeunes artistes d’horizons divers comme Pierre Seinturier, Lee Bul, Sandra Vasquez de la Horra et Jana Gunstheimer.
L’ »incertitude », moteur angoissant, réactif et provocateur, occupe une place centrale dans la création artistique et sa dimension poétique. Cette exposition passionnante interroge la place du mystère et de l’étrange, tout en ouvrant sur le rapport des artistes à la modernité.
Commissariat : Lóránd Hegyi, directeur du Musée.
Documents, source centre d’art moderne et contemporain de Saint Étienne métropole
Focus sur une artiste et son œuvre dans cette exposition
Monique Deyres (adhérente aux Amis du Magasin)
Son œuvre exposée relève d’une recherche, de l’expérimentation… et de son talent d’une grande sensibilité
C’est un travail sur la mémoire. Une maison de naissance, un arbre, magnifique cèdre, qui un jour meurt. Un arbre condamné et la tronçonneuse découpe les tranches de vie enregistrée dans la souvenance des croissances de son tronc. Chaque année un enregistrement. Et l’artiste veut s’y réapproprier sa part de vie pour l’exprimer sous une forme transmissible et partager avec les autres.
Du papier, des colorants naturels venant du jardin, à proximité, et avec un travail de prise d’empreintes, Monique a fait parler la mémoire des sillons de l’arbre. Les vieux enregistrements jusqu’aux plus récents sont, aujourd’hui, devant vous dans l’exposition. A vous de dialoguer avec cette mémoire. L’arbre a fait sa part, l’artiste tout le reste.
Une œuvre remplie de la nostalgie de l’enfance et d’un lieu qui est redevenu aujourd’hui son lieu de travail et de création.
Monique Deyres devant son œuvre (crédit photo MD, amis du magasin)
Déjà un arbre pousse pour la petite fille et accumule une mémoire…
Crédit Photo MD- Amis du Magasin
Exposition du 29 janvier au 24 avril 2016
Rencontre avec les artistes : le dimanche 3 avril 2016 à 16h00
Musée Géo-Charles
1, rue Géo-Charles
Tél. 04 76 22 58 63
Fax : 04 76 09 78 55
musee-geo-charles@ville-echirolles.fr
Du mercredi au samedi entre 14h et 19h.
L’œuvre de Maude Maris montre une cohérence dans son évolution depuis sa sortie du DNSEP en 2003 et de son post-diplôme à la Kunstakademie de Düssefdorf en 2010. Intéressée par l’architecture qui est la genèse de sa pratique picturale, elle met en scène un protocole de travail. Elle réalise des objets en petits formats. Après avoir fait des moulages de plâtre, elle les met en scène, puis elle les photographie pour qu’ils servent de modèle à sa peinture, qui est très chirurgicale, sans repentir et il n’y a pas d’empâtements dans sa manière de peindre. L’image est toujours subtilement décentrée comme si elle voulait éviter que sa peinture ne soit trop frontale.
Au VOG, elle montre également des volumes, jouant ainsi sur le rapport étroit entre les sculptures et les peintures accrochées aux murs. Le travail de Maude Maris est atypique, voire innovant de par le procédé qui consiste à fabriquer de A à Z le sujet de sa peinture.
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