Vendredi
Château la Coste (Le Puy Sainte Réparade)
Centre d’art construit par Tadao Ando (4), avec vue sur le plan d’eau où est installée l’araignée gigantesque de Louise Bourgeois (3). L’après midi visite guidée, des 20 œuvres d’art et installations d’artistes contemporains : A.Calder, H.Sugimoto, S.Scully, A.Goldsworthy, L .Gillick etc. On peut voir le pavillon de musique de Franck Gehry et les chais de vinification conçus par Jean Nouvel. L’originalité des œuvres d’art a été appréciée.
Samedi
Visite avec Alexandra Deslys à l’Espace de l’art concret dans le Château. Deux expositions : le fil des possibles (le textile dans le travail des artistes contemporains et aussi des artisans traditionnels) et Capture/eyes installation de Suzanna Frischer (5), œuvre délicate et surprenante faite de fils tendus horizontalement et visite du fond permanent de Centre d’art.
Dimanche
Fondation Maeght visite avec notre guide Martine Péllissier de l’exposition du peintre allemandJorg Immendorff(1) « les théâtres de la peinture ». Les explications de la conférencière nous éclairent sur la démarche de cet élève de Joseph Beuys mort en 2007. Il nous surprend par la vigueur de son pinceau, sa vision singulière du monde, et les « zones glaciaires » de ses débuts. L’exposition présente une cinquantaine de peintures et une quinzaine de sculptures.
Visite de l’exposition consacrée à Andres Serrano au musée de Vence.
(1): 1945, Bleckede (Allemagne) – 2007, Düsseldorf,( Allemagne)
Dan Perjovschi est né en 1961 à Sibiu (Roumanie) – Il vit et travaille à Bucarest. Il est représenté en France par la galerie Michel Rein, Paris.
Dan Perjovschi réalise quotidiennement des dessins, teintés d’un humour parfois grinçant et qui ne sont pas sans rappeler les dessins de presse. Ses croquis apparaissent comme des commentaires immédiats de l’histoire en marche, que celle-ci soit personnelle, régionale ou internationale. Il intervient directement sur les murs qui se transforment ainsi en un support de «fresques» temporaires et fragmentaires, se prolongeant parfois par des interventions plus discrètes dans les recoins du lieu où il expose. Parallèlement à ses expositions, il développe aussi son engagement sur des questions politiques et sociales au sein du magazine politique et culturel «22» à Bucarest.
Contempler / Invoquer / Traduire
« Ecrire n’est pas décrire. Peindre n’est pas dépeindre. La vraisemblance n’est que trompe-l’oeil. »
Georges Braque
« L’univers muséal dans lequel je fus plongée durant mon enfance (Feurs, France, 1979) m’a naturellement poussée à m’intéresser à l’Histoire de l’Art, tandis que le médium photographique s’est imposé à moi dans le choix de mes études supérieures (La Cambre, 1998-2003). Ces deux domaines allaient in fine s’accorder pour former la base de ma démarche de photographe. »
Louise Bossut
www.louisebossut.be
Du 22 mai au 27 juin 2015 vernissage le jeudi 21 mai à 18h au VOG
Louise Bossut est une photographe française vivant à Bruxelles.
Puisant son inspiration dans l’histoire de l’art et ses grands maîtres de la renaissance et de l’âge classique, elle crée un lien entre la photographie et l’art du passé. Ses relations très forte avec l’histoire de l’art crée le fil rouge de son travail. A travers ses photographies elle touche à tous les genres de la peinture.
Le 8 avril a eu lieu le pré-vernissage au Magasin (CNAC) de l’exposition de Dan Perjovschi qui réunissait les adhérents des Amis du Magasin.
Le franc succès de cette manifestation a permis d’apprécier l’exposition de cet artiste Roumain à la personnalité attachante.
Cette exposition, sous le haut patronage de Anne Marie Charbonneaux, présidente du Conseil d’Administration du Magasin, très bien présentée par Hilde Teerlinck, commissaire, a été décrite et expliquée d’une manière pédagogique et en français par l’artiste.
Il a connu dans son pays la dictature de Ceausescu et a reçu dès 12 ans une formation artistique très académique. Il a très vite compris qu’il avait besoin de s’exprimer avec plus de liberté et le dessin de presse a été pendant longtemps son support, qui alliait l’art et la critique d’une société dans laquelle il ne se reconnaissait pas vraiment.
Puis, il a développé dans de nombreuses grandes manifestations internationales, l’art du dessin en noir sur blanc (ou l’inverse) et sur tout support même au sol. Ces œuvres sont pour la plupart éphémères car effacées après son passage, sauf exception. Celle réalisée sur la porte du Magasin pourrait être de celles qui restent. Il apprécie particulièrement d’écrire ses dessins sur du verre car dit-il : « on a deux visions de l’espace par la transparence ».
L’exposition du Magasin a installé une remarquable suite sur panneaux de verre, dans la « rue », sous la grande verrière, qui marquera les esprits. Remarquable aussi, la salle couverte des journaux d’une semaine et « commentés » par ses dessins et réflexions. Cet artiste, qui voyage léger avec son expo en poche (ses feutres pour dessiner) mérite vraiment votre visite. Son ton critique et acide ne manque pas d’esprit, et s’il est ironique il n’est pas « bête et méchant ».
De gauche à droite, Anne Marie Charbonneaux présidente du CA du Magasin
Hilde Teerlinck, commissaire invitée
Dan Perjovschi
Jean-Jacques Mazet, président de l’association des Amis du Magasin
Dan Perjovschi devant ses dessins sur verre
Dan Perjovschi commentant ses « murs de journaux »
Dan Perjovschi dans la salle des « blancs sur noir »
©Photographies d’Edouard Schoene