Exposition Denis Malbos à l’espace Aragon

Exposition du 5 septembre au 10 octobre 2024
Vernissage jeudi 12 septembre à 18h30.
Visite de l’exposition en présence de Denis Malbos mercredi 18 septembre à 18h30

Plasticien avant toute chose, Denis Malbos travaille la sculpture, le dessin, la scénographie, l’installation artistique, la performance.

Le plus étonnant de cet inventaire à la Prévert est qu’en définitive Malbos est un créateur foisonnant dont les œuvres, ensemble et séparément, instillent autant d’unité que de sorties inventives.

Il se sert de cet ensemble hétéroclite de techniques comme d’un terrain de jeu pour ses expérimentations sur la forme, la notion de limite et la recherche d’une tension physique et esthétique. Dans son travail, il y a une démarche toujours ouverte, calculée et ludique, multipliant les angles d’imagination.

Pour l’espace Aragon, Malbos conçoit une exposition qui se découvre par étapes, multipliant les points de vue en parcourant un territoire qui se dévoile sous nos yeux, au hasard d’une balade dans la nature. « Ce qui fait trace vaut chemin », corpus et géographie d’aventures à la fois possibles, réelles et intellectuelles, toujours sensibles.

Exposition Pascale Parrein au VOG Fontaine

Exposition What a wonderful world, Pascale Parrein
Exposition du 7 septembre au 12 octobre 2024
Vernissage le samedi 7 septembre à 16h

Rencontre avec Pascale Parrein vendredi 13 septembre à 17h
Conférence de Fabrice Nesta Le noir est une couleur samedi 28 septembre à 16h.

Pascale Parrein est née en Normandie. Elle s’est installée à Fontaine depuis 2003 après avoir vécu à Paris, Edimbourg, Québec et Orlando. Elle a suivi les cours des Beaux-Arts de Rouen (1990-1992), puis a étudié les arts visuels à l’université Paris I-La Sorbonne (1992-1994). Au cours de cette même période, elle obtient une maîtrise en physique fondamentale et un doctorat en optique de l’université Paris XI. Elle a toujours travaillé parallèlement dans les deux domaines établissant parfois quelques connections entre eux.

Son travail a été sélectionné dans de nombreuses manifestations internationales d’estampes et de dessins depuis 1994. Elle a aussi tissé des liens durables avec plusieurs galeries qui présentent régulièrement son travail.

Ses projets artistiques s’articulent autour de trois thèmes principaux, évoluant au fil du temps. Fascinée par les formes de la nature, elle cherche à offrir une nouvelle perception de celle-ci en intégrant la science et la technologie. Ses paysages, inspirés de promenades dans des étendues sauvages et de ses voyages, oscillent entre figuration et abstraction. Les représentations humaines, quant à elles, s’intéressent aux anonymes et mettent en lumière la fragilité de l’existence humaine.

Utilisant principalement le dessin et la gravure, chaque œuvre de Pascale Parrein est une rencontre entre l’abstrait et la figuration, où les formes épurées et les couleurs, souvent monochromes, invitent à dépasser l’image pour développer tout un imaginaire. L’approche figurative ouvre les portes de la narration, alors que les éléments graphiques et abstraits représentent ce qui est invisible, ressenti ou non- dit. Ses œuvres nous questionnent également sur la fugacité, l’instabilité et la fragilité de la vie.

Le noir, avec ses différentes textures et tonalités, occupe une place centrale dans son travail. Dans ses œuvres, elle joue avec les états d’avancement et de destruction, notamment à travers la gravure qui révèle les traces des différentes étapes de réalisation.

Au VOG, elle présente son exposition intitulée – What a Wonderful World, un volet visuel d’un projet réalisé avec le trio de jazz Joséphine (l’Oreille en Friche) autour de l’iconique Louis Armstrong.

Des dessins fixes et animés accompagnent les compositions du trio, racontant la vie incroyable de ce musicien ainsi que l’histoire de l’Amérique du XXe siècle, marquée par la ségrégation, la misère sociale et les paysages industriels dévastés qu’Armstrong a traversés lors de ses tournées. Le noir, riche en nuances et en grains comme la voix de Louis Armstrong, un noir illuminé par la musique. Cet hommage célèbre non seulement ce musicien qui a su traverser les époques, mais aussi la musique elle-même, qui transcende les réalités parfois sombres de notre monde.
Plus d’infos…

Exposition Lilian Bourgeat au musée Hébert

Carte blanche à Lilian Bourgeat
Du 5 juillet 2024 au 6 janvier 2025

Dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, portée par le Département de l’Isère, l’artiste Lilian Bourgeat a eu carte blanche pour nous emmener dans un univers ludique et déroutant grâce à ses sculptures monumentales.

Porte-manteau, bottes, étendoir à linge… ses sculptures XXL questionnent notre rapport au vêtement et à son usage, clin d’œil à la thématique qui agite actuellement le réseau des 11 musées départementaux et les musées partenaires. Complétée par d’autres œuvres colossales et facétieuses, cette exposition en plein air interroge l’objet quotidien qui, en changeant d’échelle, change de statut. De banal, l’objet devient extraordinaire.  

L’artiste fausse nos perceptions et brouille les codes avec dérision. En plaçant le visiteur dans un monde étrange et surdimensionné qui n’est pas sans évoquer Les voyages de Gulliver, il questionne aussi notre capacité d’adaptation dans une société où l’homme serait miniature. 

Lilian Bourgeat s’empare du jardin du musée pour en faire son terrain de jeu et pour nous faire prendre la mesure de la démesure !

PS : Ceux qui y étaient se rappelleront longtemps de son réjouissant vernissage au CAB, en 2007 :

Ciné-conférence à Mon Ciné-Espace Vallès

Ciné-conférence à Mon Ciné-Espace Vallès avec le soutien de l’association les Amis du Magasin
Jeudi 20 juin 2024

• 19h Conférence de Fabrice Nesta en résonance avec le film, dans la salle de cinéma (entrée libre). Suivie d’un pot à l’espace Vallès.
• 20h45 Projection du film L’homme qui a vendu sa peau, de Kaouther Ben Hania
avec Yahya Mahayni, Dea Liane, Koen De Bouw (Tunisie – 2022 – 1h48 – vost)

Sam Ali, jeune syrien sensible et impulsif, fuit son pays pour le Liban afin d’échapper à la guerre. Pour se rendre en Europe et vivre avec l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer le dos par l’artiste contemporain le plus sulfureux au monde. En transformant son corps en une prestigieuse œuvre d’art, Sam finira toutefois par découvrir que sa décision s’est faite au prix de sa liberté.

L’atelier perché d’Amandine Meunier

Visite de l’atelier d’Amandine Meunier samedi 18 mai 2024.

Amandine Meunier a posé ses valises à Monteynard, au dessus du lac, que nous voyons en contrebas, près de la maison. Ce sont des valises multicolores, aux diverses dimensions, posées sur le sol de son atelier, tout là haut, dans le grenier. Reflet de sa vie, son travail est articulé autour des notions de l’errance, du nomadisme, du passage d’un lieu à un autre comme nous le montre cette autre pièce : un autocar et son petit coussin de voyage, dont la forme a été frottée dans de la bâche de camion.

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Amandine Meunier taille et découpe des matériaux comme le néoprène, le caoutchouc et transforme des objets pour leur donner une seconde vie. L’usure disparaît, la fatigue s’envole et, par sa métamorphose, la pièce devient métaphore de la richesse que nous offre la découverte de lieux nouveaux. La chambre à air devient dentelle noire, le vieil atlas se transforme en boîte à histoires. Nos yeux parcourent cet univers passionnant et s’arrêtent sur de beaux dessins à l’encre de chine. Nous y voyons des bâtisses aux murs lézardés et de frêles cabanes, mais le trait de l’artiste, lui, n’est pas fragile.