Vendredi 23 juin 2023 de 18h à 19h30, au Magasin CNAC
Dans le cadre de l’été culturel, et en résonance avec l’exposition « En attendant Omar Gatlato : Épilogue« , Le Magasin CNAC accueille Wassyla Tamzali pour le lancement et la présentation de son livre, nouvellement réédité : « En attendant Omar Gatlato – Sauvegarde« *
« Parfois me revenaient des histoires de personnes inconnues, plus jeunes que le livre. Avec le temps il prenait des allures de livre culte. J’appris qu’un cinéaste l’avait mis dans ses bagages pour l’exil ; qu’une jeune femme se souvenait de sa place exacte dans la bibliothèque de ses parents… » Extrait de « Sauvegarde« .
Paru en 1979, En attendant Omar Gatlato réunit documentation, critiques et entretiens autour des premiers films algériens et tunisiens vus dans la salle mythique de la Cinémathèque à Alger par Wassyla Tamzali. Elle a su y saisir le tournant dans le cinéma et la société algérienne que représentait le film « Omar Gatlato » (Merzak Allouache, 1976).
La réédition de cet ouvrage est accompagnée aujourd’hui de « Sauvegarde, La Cinémathèque algérienne : Laboratoire de la culture post-coloniale« , un essai composé par l’écrivaine en 2023. Elle s’est alors replongée dans l’histoire de ce premier livre au destin singulier, entre oubli et réapparitions. Un nouveau texte qui raconte cette époque entre 1967 et 1979 où le cinéma du monde entier venait à la Cinémathèque d’Alger et où l’autrice accompagnait les films algériens de Berlin Est et Ouest à Cracovie, Prague, Tunis, Pesaro, Cannes, Ouagadougou. C’est aussi un texte qui parle de l’Algérie d’aujourd’hui et des nouveaux cinéastes algériens.
Wassyla Tamzali, née à Bejaïa en 1941, est avocate, militante féministe et écrivaine. Elle a notamment publié « Une éducation algérienne » en 2007 (Gallimard), « Une femme en colère » en 2009 (Gallimard) et « La tristesse est un mur entre deux jardins » avec Michelle Perrot en 2022 (Odile Jacob).
– Texte emprunté aux Editions Talitha (Rennes)
- En attendant Omar Gatlato, Sauvegarde de Wassyla Tamzali est co-édité par les Archives Bouanani, Talitha et éditions motifs, avec le soutien de l’Institut Français d’Algérie, Livres des deux rives, AFAC (Arab Fund for Arts and Culture) et ACSS (Arab Council for the Social Sciences).
Gratuit, sur réservation :
reservation@magasin-cnac.org
Le Magasin CNAC
8 Esplanade Andry Farcy
38000 Grenoble
04 76 21 95 84
www.magasin-cnac.org
« En attendant Omar Gatlato : Épilogue »
Exposition collective, du 7 avril au 15 octobre 2023
Avec : Louisa Babari, Fayçal Baghriche, Lounis Baouche, Hakima El Djoudi, Nawel Louerrad, Lydia Ourahmane & Yuma Burgess, Sara Sadik, Nesrine Salem, Abdo Shanan, Hichem Merouche, Dania Reymond, Djamel Tatah, Tilawin Project, Sofiane Zouggar.
Commissariat : Natasha Marie Llorens
Conception et production : Magasin-CNAC
« L’exposition collective majeure présente le travail de quatorze artistes pour un regard renouvelé sur l’art en Algérie et dans sa diaspora.
Cette exposition est conçue en réponse au film classique de 1976 de Merzak Allouache, Omar Gatlato, et vise à présenter des artistes vivant et travaillant en Algérie et dans sa diaspora sur un pied d’égalité et d’une manière qui déconstruit les préconceptions visuelles concernant l’Algérie et ceux qui y appartiennent. Comme point de départ, cet épilogue se saisit de la scène finale du film d’Allouache, afin de présenter une perspective sur la scène artistique algérienne – définie au sens large comme englobant les artistes ayant un certain sentiment d’appartenance à l’Algérie – qui est actuelle.
Cette exposition est l’épilogue d’un projet développé sur cinq ans ayant généré une succession d’expositions chacune différente, à New York en 2019, à Marseille en 2021 et enfin à Grenoble en 2023. Cet épilogue vise à faire résonner la possibilité, la trépidation et le poids des préoccupations quotidiennes résumées par cette scène de film, qui semble analogue à l’ambiance régnant actuellement en Algérie et en Europe. Post-Hirak, post-Covid, alors que l’impact réel du changement climatique se fait sentir de manière profonde et durable, il y a un sentiment de suspension tendue qui imprègne tout, bien que la vie quotidienne doit continuer ».
Photos : Jérôme Maniaque
Des trous dans ses murs, dessins et installations
Virginie Piotrowski
Exposition du 8 juin au 8 juillet 2023
Vernissage jeudi 8 juin à 18h30
Nature morte avec un mouton qui a perdu la tête, 2021, graphite et gouache sur papier, 60x45cm. Coll. Artothèque d’Annecy
Virginie Piotrowski trouve une beauté à ces lieux, à ces objets dont la qualité et l’aspect ne correspondent pas aux critères esthétiques habituellement en vigueur. Elle se dit attentive particulièrement aux zones périurbaines, aux lotissements pavillonnaires, aux terrains vagues, aux chantiers inachevés. « Je m’intéresse aux entre-deux, là où la nature et l’architecture se mélangent, où l’une n’a pas pris le pas sur l’autre. De même les endroits où l’on travaille, car je suis sensible à labeauté des formes pratiques. » Ces lieux sans éclat, ces objets dépréciés, elle les dessine (au crayon, parfois avec un peu de gouache) seuls, dégagés de toute présence humaine, avec une exigence de précision technique et une minutie telles qu’elle les rend ainsi dignes d’être regardés, leur conférant par là une existence remarquable. Sans aller jusqu’à le sublimer, ses dessins éclairent ce qui restait dans l’ombre, quasi invisible car ignoré, sans intérêt car dédaigné. (…)
Jean-Pierre Chambon in Périphériques n° 100 (p. 22)
Plus d’infos…
https://virginie-piotrowski.fr
Dimensions lumière, Guilhem Jadikan
Exposition du 20 mai au 8 juillet 2023
Vernissage le samedi 20 mai à 16 h.
Pionnier de la technique du lightpainting, ce photographe utilise des outils lumineux qu’il fabrique pour transformer les paysages, qu’ils soient urbains ou naturels.
Jadikan s’intéresse à la photographie depuis l’adolescence mais c’est en 2005 qu’il réalise ses premières photographies avec traînées lumineuses. La technique qu’il utilise, le lightpainting, se pratique dans le noir. Les effets lumineux transforment les paysages les rendant poétiques et propices à l’imaginaire.
Des paysages réenchantés
Au VOG, les œuvres de Jadikan sont présentées sous le titre Dimensions lumière.
Dans son travail, Jadikan explore le paysage comme un sujet propice à l’imaginaire, jouant avec les différents éléments tels que la brume, la neige ou l’eau pour travailler la diffusion et la réflexion de la lumière et créer des scènes cinématographiques. Certaines images sont visibles en 3 D (grâce à des lunettes stéréoscopiques), des vidéos et des œuvres hybrides sont également exposées.
Pour réaliser la série de photographies intitulée Phénomène Jadikan a cherché dans les massifs alpins autour de Grenoble des lieux éloignés de toute présence humaine. En journée il fait des repérages et dès la tombée de la nuit il fait évoluer son drone équipé de poudre inflammable. Les éclats des feux d’artifices tombent sur le sol et réenchantent le décor. Sur chaque image on peut suivre un cercle de feu qui se ballade de paysages en paysages et les métamorphose en des lieux inconnus et lunaires.
Dans l’exposition, seront également présentées des photographies en relief stéréoscopique. À l’aide de visionneuses équipées de lentilles, le spectateur peut découvrir à sa guise les œuvres comme des dioramas miniatures, pour pénétrer un univers mystérieux et extraordinaire
Le château de la Veyrie accueille pour la huitième année consécutive une exposition d’art contemporain. Cette année l’exposition fait une large part aux matières textiles au travers d’installations auxquelles répondent des œuvres picturales et photographiques émanant de sept artistes Grenoblois et Isèrois, (dont certains ont été contactés par les amis du Magasin dans le cadre des visites d’atelier en cours de programmation).
Artistes participants : Jean-Pierre Angei, François Calvat, Delphine Caraz, Jean-Frédéric Coviaux, Rébecca Fabulatrice, David Lefebvre, Patricia Pinzuti – Gintz.
Commissaire d’exposition : Gilles Fourneris
Vernissage jeudi 11 mai 2023 à partir de 18 heures.
Exposition n’en fais pas une histoire…
du 8 mars au 8 avril 2023, du mercredi au samedi, de 15h à 19h.
Galerie Ex Nihilo, 8 rue Servan à Grenoble
n’en fais pas une histoire…
« Il paraît que certains artistes ne développent obstinément qu’une seule idée dans leur vie ; ils la présenteraient sous différents aspects… C’est peut-être mon cas. Ordre et désordre, cycle vie et mort, la poussière qui prend forme pour redevenir poussière, l’instant d’après ou dix mille ans après, ordonner mon désordre ou celui de la poussière ? »
Le chemin artistique de Christine Coblentz n’a pas débuté en école des beaux-arts, (elle sera professeur de lettres), mais à travers cours du soir, ateliers de peinture, nombreux voyages culturels à la découverte des musées en France et à l’étranger… qui l’ont amenée à élaborer une écriture créative multiforme. Dessin, peinture, sculpture et photographie se sont affirmés en parallèle. Les différentes techniques s’articulent et dialoguent au gré de nombreuses expositions.
Christine Coblentz s’attache souvent à la métaphore du tissage pour décrire son travail dans la durée : des fils qui s’entrecroisent et s’emmêlent d’une manière aléatoire. Se créent des nœuds, des intersections, des convergences…
La photographie… comme une variation de l’empreinte rejoint l’estampage
« La photographie est arrivée insidieusement dans mon travail. Pour une utilisation pratique d’abord : enregistrer des documents. Puis rapidement, pour ses infinies possibilités. Ce n’est pas la technique qui m’intéressait, mais bien l’ajustement des résultats à l’expression de mes obsessions. Jouer avec l’aléatoire, conserver les « défauts » quand ils introduisaient une dérive dans la lecture de l’image, découvrir les correspondances avec l’estampe dans le bain « révélateur » et bien sûr jouer avec une vraie ou une fausse mémoire…Recréer un autre univers s’éloignant de la réalité… »
Le regard photographique exprime une nécessité absolue d’immortaliser l’éphémère, de prolonger la vie et fixer le temps. Un aller et retour entre la vie et la mort. Une sorte d’archéologie. Conserver une trace. Peintures et dessins sont revisités par l’objectif de l’appareil. La photographie permet le focus, le grossissement, le recul, la mise en scène d’un détail. « Ma façon de photographier était comme pour le dessin, une démarche faite d’hésitations, d’éloignement du sujet, de retours en arrière, de tâtonnements, de lenteurs et parfois d’évidences. »
L’artiste a photographié paysages et lieux en perpétuelle transformation ou voués à la destruction: le Magasin (CNAC) en train de se construire, Valisère une ancienne usine, la montagne de gypse de Mazan lui rappelant l’un de ses dessins imaginaires, les carrières de sable de Bédoin dans le Vaucluse …
« Les états de choses » successifs, en référence au titre d’une exposition, s’opèrent aussi avec la matière vivante : des poivrons desséchés, en se décomposant, deviennent petits points de poussière et au travers de la photographie se transforment en un paysage ou une ligne d’horizon sur papier. La grenade, fruit du grenadier, se momifie dans son vieillissement et prend des formes singulières, les nuances d’ocre très prononcées rappellent la couleur des sables du Vaucluse. Quant à la betterave pourrissante, elle se métamorphose en objet non identifié…
Changer de regard, donner une nouvelle vie et créer un nouveau sens. En une relecture permanente, travaux anciens et œuvres plus récentes se côtoient et prennent une résonance nouvelle croisant son parcours de vie.
Anne-Marie Guigue, mars 2023
https://christinecoblentz.com
Perpetual disclosure. Deep topography. Revelation (CMYK)
Le 11 mars 2023, à partir de 18h30
- Entrée libre
- Performance suivie d’un cocktail et visite nocturne de l’exposition collective La Position de l’Amour
- Tout public.
Performance
Pour clôturer l’exposition La Position de l’Amour, le Magasin CNAC vous présente la première et unique date en France de Rebecca Bellantoni. Cette nouvelle performance spécialement conçue sur invitation du Magasin CNAC avec le soutien de Fluxus Art Projects.
Nouvelle étape importante du travail de l’artiste, ce projet intitulé Perpetual disclosure. Deep topography. Revelation (CMYK) invite les esprits, les âmes et les corps à se fondre dans la ville et nous convie à embrasser une relation de réciprocité avec notre environnement, ses matériaux, ses habitants et habitantes, et ses histoires — passées, présentes et futures.
Considérant les potentiels métaphysiques de nos contextes urbains, cette performance est pensée comme une invitation à s’ouvrir davantage à la spiritualité quotidienne.
L’artiste sonore Rowdy SS accompagne Rebecca Bellantoni et le public tout au long de cet itinéraire dans une expérience sonore, vibrant à travers et avec les corps, amplifiant les pensées, émotions et imaginations régénératrices.
Née à Londres, Rebecca Bellantoni est une artiste d’origine caribéenne dont le travail explore et traduit les événements du quotidien à travers le prisme de l’écriture des femmes noires (fictionnelle et non fictionnelle), de la métaphysique, philosophie, religion et spiritualité, ainsi que de l’esthétique qui se rattache à elles. Sa pratique artistique inclut tout autant l’image en mouvement, l’installation, la performance, la photographie, les textiles, la gravure, la sculpture, la verrerie, les textes sonores, que la céramique. Elle étudie les notions de « réel » accepté, attendu, ou expérimenté, en réfléchissant aux moyens possibles de rompre les frontières qui les séparent.
Né et basé à Londres, Rowdy SS est un artiste qui travaille sur l’intersection entre le son, la musique, la danse et le mouvement. À travers des performances, des happenings et des installations, il sonde et façonne nos relations avec l’espace. Ses oeuvres enchevêtrent, et parfois simplifient, les façons dont nous utilisons notre physicalité et la technologie pour communiquer spatialement.
Présentation et lecture du livre Les lettres ordinaires d’Adrianna Wallis et Arlette Farge
Jeudi 16 mars à 19h
à la librairie Les Modernes, 6 rue Lakanal à Grenoble
Entrée libre
Conçu comme une ultime œuvre qui revient unifier et enrichir l’ensemble du projet éponyme d’Adrianna Wallis, l’ouvrage réunit des fragments de lettres, son travail de plasticienne, et plusieurs récits et réflexions : son journal, qui chronique cinq années de création, cheminement et pensées, des réactions de spectateur‧trices, de Liseur‧ses, et le texte réflexif de l’historienne Arlette Farge inspiré de « ce monde en rebuts, inconnu de tous et si signifiant. »
En 2016, Adrianna Wallis s’est interrogée sur le destin des lettres ordinaires qui ne peuvent atteindre leurs destinataires en raison des erreurs d’adressage. Ce projet l’a conduite à Libourne dans le centre dédié de La Poste où les employé‧es ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant de retrouver l’expéditeur‧trice ou le destinataire. Entre 2017 et 2020, plutôt que de les envoyer au recyclage, la Poste lui a réexpédié des dizaines de milliers de lettres perdues à partir desquelles elle a produit un ensemble de travaux, performances et expositions.
Le livre sera disponible à la librairie, il peut aussi être commandé en ligne.
Les Lettres ordinaires
Adrianna Wallis, Arlette Farge
Il arrive que des lettres ordinaires, une fois expédiées, ne puissent être acheminées faute d’adresse exacte. Ces lettres sont alors envoyées à Libourne, dans un centre dédié de La Poste, dont les employés ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant d’en retrouver l’expéditeur ou le destinataire. Parfois, ces recherches échouent…
C’est dans ces courriers d’inconnus et d’anonymes qu’Adrianna Wallis, avec l’accord de La Poste, s’est plongée. À partir de dizaine de milliers de lettres datant de 2016 à 2020, l’artiste a produit un ensemble d’œuvres, de lectures et de performances permettant de faire entendre ces morceaux de vie.
En explorant, à l’invitation de l’artiste, cette matière « ordinaire », l’historienne Arlette Farge révèle tout un monde d’espoir, de regrets, de déchirements, empli de cris d’amour ou de haine. Ce sont les mille et une histoires de ces lettres perdues, à la fois fascinantes et bouleversantes, qui revivent sous nos yeux, comme pour ne pas disparaître tout à fait.
Images-forêts : les persistantes
Léa Habourdin
Exposition du 21 mars au 27 mai 2023
Vernissage samedi 18 mars à 18h
En partenariat avec la Villa Glovettes
Léa Habourdin est photographe. L’objectif de sa caméra se pose sur des êtres menacés et des espaces sauvages en Europe. Cette sensibilité accrue pour ce qu’il reste d’intouché et pour les formes des vies évoluant hors de portée humaine, prend la forme de séries de photographies qui enquêtent sur les liens entre l’homme et l’animal, la survivance et la résilience des espèces. Dans ce spectre large du vivant, Léa Habourdin a choisi aussi bien de suivre les traces de rapaces sauvages ou de pigeons voyageurs, que de capter en image des campagnes aux modes de vie désuets ou encore des milieux naturels vulnérables, à préserver.
Depuis 2019, elle explore les forêts intouchées de France avec des chercheuses et chercheurs. Ce corpus d’œuvres, Images-forêts, questionne aussi bien la précarité de ces écosystèmes que le défi (sociétal) que représente leur existence et persistance. Sans négliger l’impact environnemental de sa propre production, l’artiste s’est engagée à tirer ces images uniquement avec des pigments naturels ou avec des techniques anciennes, l’anthotype en particulier.
Cette série se poursuit en 2022-23 grâce à la résidence dans le Vercors où Léa Habourdin a poussé ses recherches dans les bois avoisinants. Ici, elle a ouvert son répertoire à des forêts à caractère « naturel » et « personnel », c’est-à-dire non classées comme telles par les scientifiques, mais portées à ce rang par les gens qui les fréquentent. En découlent des images sur textile, teintes avec les plantes locales, à l’apparence douce et intime. Dans l’exposition, le public découvrira alors différentes photographies, certaines presque impalpables ou véritablement éphémères, d’autres plus matricielles et matérielles, aux couleurs de garance, de charbon ou encore de millepertuis. En donnant à voir ces zones sensibles et fragiles, ce sont des milieux de résistance aussi bien que de poésie que l’artiste offre aux visiteuses et visiteurs.
Biographie de l’artiste
Née en 1985 dans le nord de la France, Léa Habourdin a d’abord étudié l’estampe à l’école Estienne puis la photographie à l’école d’Arles. Attentive à la diversité des formes de vies, sa pratique veut dessiner d’autres manières d’entrer en résonance avec les mondes. Elle observe le rapport que nous entretenons aux autres animaux, aux paysages et convoque les notions de survie, de fracture, de reconstruction pour recomposer une autre vue de ce que nous appelons « le sauvage ». Explorant des champs tels que l’éthologie, la recherche en science appliquée ou encore la botanique, elle déploie un travail en dessin et photographie où la place du livre et de l’objet imprimé est cruciale.
Son travail a été récompensé de nombreuses fois, elle a été notamment lauréate de la Carte Blanche PMU – le BAL en 2015, de la bourse de recherche du CIPGP en 2019, et de la bourse d’aide à la création du CNAP en 2020. Son travail a été montré dans plusieurs festivals : Photo Phnom Penh au Cambodge, Lianzhou festival en Chine, Photo Saint Germain à Paris, Les Rencontres de la photographie d’Arles…
En 2018 elle expose « Survivalists » au Musée GoEun en Corée du Sud et profite de l’ouverture de l’exposition pour lancer sa maison d’édition : Mille Cailloux (qu’elle dirige à présent avec Jessica Martinato) où l’acte d’éditer sera pensé comme une pratique artistique.
Vacances de février 2023
Dans le cadre de l’exposition La position de l’amour, ateliers jeunes publics, conçus & mis en œuvre par Alix Cerezal Orellana
Lectures costumées
Du 11 au 19 février à 11h • Durée : 45 minutes • âge : 3-6 ans (enfant + accompagnant·e)
Lecture contée & performée en costume des livres :
• 11 février : Julian est une sirène de Jessica Love, devant l’oeuvre de Célin Jiang
• 15 février : Nina de Alice Brière Haquet, devant l’oeuvre de Ufuoma Essi
• 18 février: Les Maudits de Jérôme Peyrat, devant les oeuvres de Anna Solal
• 19 février : Pas-Du-Tout-Un-Carton de Antoinette Portis, devant l’oeuvre de Alvaro Urbano.
Parures de paillettes et de papier
11 février à 14h • Durée : 2 heures • âge : 6 à 10 ans (enfant + accompagnant·e)
Création de tenues et bijoux avec des papiers et accessoires brillants, et défilé/danse dans la rue intérieure.
En lien avec les œuvres de Célin Jiang et de Rosie Hastings & Hannah Quinlan.
L’empreinte des choses trouvées
Les 18 et 19 février à 14h • Durée : 2 heures • âge : 6-17 ans (enfant/ado + accompagnant·e)
Réalisation de cartes et poster en cyanotypes sous la verrière de la rue, à l’aide d’objets trouvés dans les poches des participant-es et de matériaux de récupération.
En lien avec les œuvres de Rebecca Bellantoni et de Anna Solal.
Discussion philo sur l’amour et confection de zines
15 février à 14h • Durée : 3 heures • âge : 12-17 ans (ado sans accompagnant·e)
Découverte de l’exposition et discussion/goûter philosophique, échanges libres autour de la question de l’amour sous toutes ses formes, en appui à celles soulevées par l’exposition, et confection d’un zine en collages. En lien avec le titre de l’exposition et son contenu général.
À propos de l’artiste invité
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Grenoble en 2021, Alix Cerezal Orellana se définit comme un artiste factotum. C’est à travers des médiums toujours renouvelés – performance, recherche scientifique, vidéo, édition, ateliers de transmission – qu’il cherche à mettre en lumière la multiplicités des façons d’être, à créer de nouveaux récits de soi et à apprendre ceux de nos ami·e·s du passé. Son travail célèbre la créativité de genre comme une démarche engagée et spontanée, vers une révolution chatoyante, un carnaval perpétuel.
Tarifs :
8€ tarif plein 5€ tarif réduit (minima sociaux)
Le tarif inclut l’atelier pour 2 personnes enfant + accompagnant‧e.
Pour l’atelier sans accompagnant Discussion philo sur l’amour et confection de zines
il inclut l’atelier pour un·e ado et 1 entrée gratuite à l’expo pour une tierce personne.
Réservations
Réservations dans la limite des places disponibles :
reservation@magasin-cnac.org ou
04 76 21 95 84