Les Amis du Magasin présents le 5 octobre à Saint-Romain-au-Mont d’Or (près de Lyon), étaient enthousiastes après deux heures et demie de visite de la Demeure du Chaos.
Qu’est ce que ce centre d’art contemporain ?
Un extrait de Wikipédia (2022) :
« S’étendant sur 12 000 m², et cernée de caméras de vidéosurveillance, la Demeure du Chaos a l’apparence d’un vaste décor post-apocalyptique, sorte de no man’s land militaire, où se côtoient de nombreuses installations : vestige de météorite, hélicoptère écrasé au sol, carcasses calcinés de voitures, inscriptions géantes peintes sur les murs, les sols et les toits, sculptures menaçantes de ferrailles rouillées, vestiges d’incendies, poutrelles et structures de béton de blockhaus, têtes de mort monumentales dans les arbres….
Cette Demeure du Chaos, initiée dès 1999 par Thierry Ehrmann artiste rassemble et intègre 4 509 œuvres d’art, réalisées par plus de 70 artistes. » (elles sont actuellement plus de 6300).
Il revenait à Sydney Ehrmann, fils de Thierry (qui signe ses œuvres 999), d’assurer la visite très complète du lieu. Ce fut un privilège de visiter pour la deuxième fois en 15 ans ce lieu fantastique, ouvert ponctuellement.
Dans l’ouvrage «the fabulous world » le lieu est ainsi nommé :
« Demeure du Chaos, ultra-concentré de notre monde géopolitique dans toute sa complexité, sa multicité, sa duplicité même, mérite de se retrouver compressée, concentrée, centrifugée, centripètée dans une multitude d’images de folles planètes, telles celles du Petit Prince et de ses farfelus voisins ? »
Au cours de la visite nous avons rencontré l’artiste Thomas Foucher réalisant le portrait de Freud.
Le groupe des Amis du Magasin a également eu le plaisir de visiter les entrailles du lieu, siège de l’entreprise Groupe Serveur dont Thierry Ehrmann est président, et de ses filiales, dont Artprice.
Thierry Ehrmann nous a fait l’honneur de nous saluer à l’issue de la visite en commentant l’actualité du mot Chaos.
Le chaos c’est le grand reset.
On perd un peu , on gagne beaucoup.
J’aurais réalisé la « demeure du bonheur», il y aurait eu moins de polémiques que celles entourant « la demeure du chaos.
Il a offert et dédicacé à chacun des participants le livre de la Demeure du Chaos, Opus IX, livre collector bilingue (504 pages, 4,2 kg !). On y découvre l’histoire, et toutes les facettes de ce lieux singulier, et beaucoup d’informations jusque-là tenues au parfait secret.
Édouard Schoene
Le 23 septembre, nous nous sommes retrouvés une quinzaine à Sablons pour y visiter la résidence d’artiste Moly-Sabata.
Moly-Sabata est une résidence d’artistes créée en 1927 par les époux Albert Gleizes et Juliette Roche. Située à Sablons, elle est aujourd’hui propriété de la fondation Albert Gleizes. Il s’agit de la plus ancienne résidence d’artistes de France en activité.
Accueilis par son directeur, Pierre David, nous sommes vite confiés à Joël Riff, en charge des expositions et de la communication qui nous conte l’histoire des lieux et de la résidence avant de nous piloter dans l’exposition Caca bleu véritable dont il est le commissaire (ce nom surprenant est en fait celui d’un groupe de rock qui se réunissait en ces lieux dans les années 70).
Cette exposition présente les nouvelles productions d’Anne Verdier invitée en résidence, qui nous accompagne et nous parle de son travail, et des œuvres prêtées de June Crespo, Amandine Guruceaga, Robin Laurens, Robert Malaval et Bram van Velde ainsi qu’un ensemble spectaculaire de rustiques figulines.
Pierre David nous retrouve ensuite pour nous présenter le fonctionnement de la résidence, et nous reçois dans son atelier. Après un petit tour par le Moly-Shop nous finissons l’après-midi par un goûter convivial.
La visite aura lieu durant l’exposition « Caca bleu véritable » avec une visite de l’atelier de l’artiste Pierre David, directeur de la résidence Moly Sabata
La visite se fera en plusieurs étapes :
• Visite de l’exposition Caca bleu véritable par Camille Théreau.
https://www.moly-sabata.com/productions/caca-bleu-veritable/
Lors de la visite, deux artistes en résidence nous accueilleront : Loïc Donche (partenariat avec L’IAC Villeurbanne pour Galeries Nomades 2023) et Camille Théreau.
• Présentation de l’histoire de Moly-Sabata, des artistes qui y ont vécu et travaillé à partir des années 1927, date de l’acquisition par Juliette Roche et Albert Gleizes et la création de la Fondation Albert Gleizes en 1984. Explications sur le fonctionnement d’une résidence d’artistes et les liens tissés aussi bien au niveau local que plus largement, auprès des réseaux de l’art contemporain, des métiers d’art, des arts décoratifs, en Europe et au-delà. Visite de l’atelier d’Anne Dangar (1885-1951) figure emblématique de Moly-Sabata et découverte du fonds de céramiques.
• Visite des ateliers des artistes en résidence.
• Visite de l’atelier de Pierre David
• En visite libre : Ouverture du Moly Shop, boutique de céramique d’usage.
Visite de deux heures suivie d’une goûter.
Participation aux frais (collation) : 8€
Covoiturage possible (se répartir les frais AR d’environ 36 €/ voiture (par A48 D119, 93 km entre Grenoble et Sablons).
S’inscrire au plus vite après de Françoise Viallet : francoise.viallet@free.fr.
Téléphone des Amis du Magasin : 06 29 90 92 19
Nous vous rappelons que les inscriptions sont ouvertes pour la visite de la Demeure du Chaos, programmée le 5 octobre 2023, et qu’il reste quelques places.
Inscriptions auprès d’Édouard Schoene : edouard.schoene@gmail.com
Les amis du Magasin organisent une viisite de Moly Sabata (Sablons, Isère) le samedi 23 septembre 2023, à 15h
Cette visite aura lieu durant l’exposition « Caca bleu véritable » avec une visite de l’atelier de l’artiste Pierre David, directeur de la résidence Moly Sabata. Elle se fera en plusieurs étapes :
• Visite de l’exposition « Caca bleu véritable » par Camille Théreau.
https://www.moly-sabata.com/productions/caca-bleu-veritable/
Lors de la visite, deux artistes en résidence nous accueillerons : Loïc Donche (partenariat avec L’IAC Villeurbanne pour Galeries Nomades 2023) et Camille Théreau.
• Présentation de l’histoire de Moly-Sabata, des artistes qui y ont vécu et travaillé à partir des années 1927, date de l’acquisition par Juliette Roche et Albert Gleizes et la création de la Fondation Albert Gleizes en 1984. Explications sur le fonctionnement d’une résidence d’artistes et les liens tissés aussi bien au niveau local que plus largement, auprès des réseaux de l’art contemporain, des métiers d’art, des arts décoratifs, en Europe et au-delà. Visite de l’atelier d’Anne Dangar (1885-1951) figure emblématique de Moly-Sabata et découverte du fonds de céramiques.
• Visite des ateliers des artistes en résidence.
• Visite de l’atelier de Pierre David
• En visite libre : Ouverture du Moly Shop, boutique de céramique d’usage.
Visite de deux heures suivie d’une goûter.
Participation aux frais (collation) : 8€
Covoiturage possible (se répartir les frais AR d’environ 36 €/ voiture (par A48 D119, 93 km entre Grenoble et Sablons).
S’inscrire au plus vite
• par téléphone : Amis du Magasin : 06 29 90 92 19
• ou par courriel à Françoise Viallet : francoise.viallet@free.fr
Chers Amis du Magasin
Le 18 Novembre, Céline Kopp directrice du magasin, rouvre celui-ci pour notre plus grand bonheur.
Une table d’inscription aux Amis de Magasin recueillera les adhésions de tous ceux qui veulent soutenir cette belle institution, trop longtemps mise en sommeil.
Nous vous espérons nombreux ce vendredi à 18h30 au Magasin
Sylvie Berthemy, présidente jusqu’aux prochaines élections.
En ce mardi de rentrée, et par une météo radieuse, nous nous retrouvons une petite douzaine au pied de la gare du téléphérique pour nous rendre au CAB, que les amateurs d’art contemporain connaissent bien.
Le Centre d’Art Bastille accueille actuellement et jusqu’au 30 septembre l’exposition Because it dissolves in water de Wilfrid Almendra.
Arrivés au sommet, grâce aux bulles, nous sommes reçus par Frédéric le Gorrec, collectionneur et président du CAB, accompagné des deux médiatrices actuellement en stage, et rejoints par Karim, courageusement monté à pied.
Après une rapide présentation de Wilfrid Almendra, artiste franco-portuguais, né en 1972, qui vit et travaille à Marseille, Frédéric nous parle longuement de son rapport au matériaux, et plus précisément aux matériaux de construction. En effet, la quasi-totalité des œuvres exposées sont produites à partir d’éléments récupérés, lors de la destruction d’une maison témoin de type Phénix, par exemple, pour la série des Model Home(Sonata) que nous découvrons dans la première salle, ou d’une serre pour l’immense installation in-situ Because it dissolves in water installée au niveau suivant.
Les Model Home (Sonata) produites entre 2012 et 2018 sont des pièces murales très rigoureusement réalisées à partir de grilles anti-effraction qui rythment la composition, dans lesquelles il assemble du verre cathédrale, du bois, du carrelage, du métal – cuivre ou étain, du goudron, du plâtre, un miroir. Ces constructions jouent avec la lumière évoquant l’art du vitrail, à la fois par les matériaux, et par la rigidité du chassis, et font parfois penser par leur composition à Mondrian.
À noter l’énorme travail déployé par l’équipe du CAB pour la scénographie, l’éclairage du lieu ayant été totalement rénové à cette occasion, et le volume de la pièce radicalement transformé pour permettre cet accrochage.
Because it dissolves in water, installation in situ dans la seconde salle transforme l’espace en l’habillant de panneaux de verre venant de divers horizons, entre autres d’une serre nantaise et marqués par leurs précédents usages (traces de terre, de colle, de peinture…). Un jeu de transparence qui laisse deviner le paysage, et l’architecture militaire et bi-centenaire dont il oppose la solidité et la pérennité à la précarité du matériau et de son assemblage millimétrique, quasiment invisible, à base d’adhésif transparent parfois conforté par un cordon de silicone.
Cette installation inclut quelques œuvres préexistantes, telle cette lame de cuivre profondément oxydée par de la saumure, Cynthia, pomme métallique, coulée avec des matériaux de récupération, ou ces panneaux enchâssant la plante immiscée entre les deux lames de verre du double vitrage. Autres notes organiques, une plume de paon, ou un papillon resté collé lors du montage.
La troisième salle, anciennement scindée par une cloison diagonale abritant les réserves du CAB a retrouvé son beau volume d’origine, et présente une dernière Sonata, en double largeur cette fois ci, installée sur une cloison masquant la fenêtre donnant sur la vallée de l’Isère, tout en en récupérant la lumière pour en illuminer les verres.
Au dernier niveau nous surplombons une dernière sculpture, une antenne, de grande série, montée sur un socle de cuivre et de bronze, et reliée par des câbles courant le long des murs à différents éléments du CAB, et à un ordinateur. Cette antenne diffuse brièvement et aléatoirement sur les ondes, à intervalles réguliers des éléments de poésie sonore collectés par Wilfrid Almendra.