Visite de l’atelier de Fabrice Nesta


L’association « les amis du Magasin » organise, pour ses adhérents, une visite de l’atelier grenoblois de l’artiste Fabrice Nesta, le samedi 7 décembre 2024 à 15h.

en cours à l’ESAD (photo ES)

Fabrice Nesta artiste plasticien, enseigne le dessin et l’histoire de l’art depuis plus de 20 ans à l’Ecole supérieure d’art et design de Grenoble-Valence. 
Il est connu des amateurs d’art par la qualité, la diversité, la richesse de ses conférences données régulièrement au VOG (Fontaine), à l’espace Vallès (Saint-Martin d’Hères), au musée de Bourgoin-Jallieu, à Voiron.
Il a exposé ses œuvres dans la région grenobloise et bien au-delà. Il est particulièrement admiré pour ses portraits.

Photos ES

Il est aussi un coloriste qui sait associer avec talent différentes techniques

Photo ES

L’artiste sillonne la région depuis quelques mois avec la Kariole, cabinet de curiosités

Inscriptions auprès d’Édouard Schoene : edouard@schoene.fr  

Visite de l’exposition Tilia à Moly sabata

Nous organisons une visite guidée de l’exposition Tilia le 27 octobre 2024 à 15h à Moly Sabata

La visite se fera en plusieurs étapes :
• L’exposition Tilia, dans les salles de la maison
• La présentation de l’histoire de Moly-Sabata.
• Visite des ateliers des artistes en résidence : l’artiste lauréat du prix art contemporain du Département de l’Isère, Yuanchi Jiang
• En visite libre :  le moly shop de céramiques d’usage. 

Tarif 8€ par personne. Groupe limité à 15 personnes. 
Accueil de 15h à 17h
Visite de 15h à 16h30 suivie d’une collation 
Fin de la visite à 17h
Inscriptions auprès d’Édouard Schoene : edouard@schoene.fr

L’atelier perché d’Amandine Meunier

Visite de l’atelier d’Amandine Meunier samedi 18 mai 2024.

Amandine Meunier a posé ses valises à Monteynard, au dessus du lac, que nous voyons en contrebas, près de la maison. Ce sont des valises multicolores, aux diverses dimensions, posées sur le sol de son atelier, tout là haut, dans le grenier. Reflet de sa vie, son travail est articulé autour des notions de l’errance, du nomadisme, du passage d’un lieu à un autre comme nous le montre cette autre pièce : un autocar et son petit coussin de voyage, dont la forme a été frottée dans de la bâche de camion.

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Amandine Meunier taille et découpe des matériaux comme le néoprène, le caoutchouc et transforme des objets pour leur donner une seconde vie. L’usure disparaît, la fatigue s’envole et, par sa métamorphose, la pièce devient métaphore de la richesse que nous offre la découverte de lieux nouveaux. La chambre à air devient dentelle noire, le vieil atlas se transforme en boîte à histoires. Nos yeux parcourent cet univers passionnant et s’arrêtent sur de beaux dessins à l’encre de chine. Nous y voyons des bâtisses aux murs lézardés et de frêles cabanes, mais le trait de l’artiste, lui, n’est pas fragile.

Visite de l’atelier d’Amandine Meunier

L’association les Amis du Magasin  invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Rencontre avec Amandine Meunier, artiste plasticienne, samedi 18 mai 2024 à 15h à son atelier.
Le lieu de rendez-vous vous sera précisé ultérieurement, nous organiserons un covoiturage (Grenoble-atelier : 45 minutes de route).

S’inscrire par courriel auprès de Sylvie Berthemy : sylvie_berthemy@yahoo.fr ou appeler « les amis du Magasin » : 06 29 90 92 19

Amandine Meunier exposait récemment au VOG, de février à avril 2024 :
« Cette artiste française, née en 1977 à Marrakech au Maroc, vit et travaille à Monteynard. La question du voyage, de la mobilité et de l’errance sont au cœur de son travail. Elle observe le monde au travers de ce qu’elle appelle le « nomadisme contemporain ».
Au VOG, ses œuvres ont été présentées sous le titre Nomadistan, un lieu inventé par l’artiste. Elle le définit comme le pays de l’errant, du voyageur. Nomadistan est une île imaginaire faite de petits morceaux de différents lieux.

Visite des amis à l’atelier de Monique Deyres

Les Amis du Magasin ont reçu un accueil très chaleureux de Monique Deyres dans son atelier de Voiron. 
Ce rendez vous avait lieu à l’occasion du passage de l’artiste dans la région (elle vit et travaille aujourd’hui à Toulouse) pour la sortie d’un splendide ouvrage retraçant la carrière de Monique Deyres.

L’artiste nous a commenté les 95 premières pages de son livre, dont des projections étaient présentées.
De 1989 à 2023, l’artiste a présenté en France et dans le monde des installations à Voiron, Aoste, Budapest, Grenoble, Échirolles, Paris, Mons, Pont-en-Royans, Annemasse, Douarnenez, La Côte-Saint-André, Feurs, Bourg-les-Valence, Annecy, Arles, Kyoto, Toulouse, La Tronche, Cahors, Tarbes.

Ce qui nous a tous frappé au cours de ces trois heures d’échanges, c’est la cohérence du travail, la profondeur du sillon tracé par Monique tout au long de sa carrière.
Le travail accompli est considérable pour maîtriser jour après jour, saison après saison,  la construction d’œuvres peintes à partir des jus de plantes, des fleurs, la réalisation de plantations en bacs, sur grilles, sur toiles d’œuvres d’une ingéniosité et beauté « bluffantes ».
Monique est avant gardiste depuis le début de ses expositions.
Elle explicite son parcours artistique par l’intérêt qu’elle porte à la relation entre l’espace, le temps, la mémoire.
« Rien ne se perd, tout se transforme » aime t elle dire.
Des feuilles de livres brulés, témoignage d’un incendie de maison familiale, trouvent ainsi leur place dans une composition ;  des pétales constituent un revêtement de peinture fixée par de la cire d’abeille ; des pommes habitent un espace autour de leur arbre pour conter le temps de leur décomposition ; les pelures de pommes construisent un rideau ; des fleurs de toute beauté envahissent une multitude de caissons, un par jour de l’année.
Ce monde conté par l’artiste titille l’esprit et tous les sens. 
L’artiste, aidée en cela par la technique d’un photographe attitré qui l’a accompagné durant toutes ces années (voir dans le livre), a restitué en 25 ans de travail des moments parfois éphémères, saisis à l’instant désiré, comme ces germinations dont la photo constitue la couverture du livre.
Monique Deyres qui est collectionneuse, chercheuse infatigable de nouvelles peintures de fleurs et plantes est infatigable pour trouver tout au long de sa vie de nouvelles formes.
Du minuscule au gigantesque l’artiste nous donne à voir la nature dans sa diversité et sa force esthétique.
La rencontre a enchanté le groupe d’amis du Magasin.

Le livre est disponible à Grenoble à la librairie du Magasin, à la librairie du Square et bien évidemment à Voiron à la librairie « Au bord du jour »

Le site de Monique Deyres :
https://www.monique-deyres.fr/
Le documentaire réalisé par Gaspard Mathevet sur le travail de Monique Deyres :

Visite de l’atelier de Jean-Pierre Angei

Samedi 20 janvier Jean-Pierre Angei nous a ouvert les portes de son appartement-atelier.
Nous étions une dizaine, à découvrir ses œuvres pour les uns, à revoir une série de photos pour les autres.
Le photographe parle avec beaucoup de finesse, de délicatesse de son travail.
Il précise à plusieurs reprises que des photos murissent parfois dans sa tête plusieurs années pour devenir séries, éléments d’exposition.

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Avec générosité il nous a montré toute une série de photographies qui ont fait l’objet d’expositions et qui demeurent en attente d’un projet, d’une édition… Pendant les deux heures de visites, certaines photos, imprimées sur papier ultrafin ont sensiblement changé de par l’éclairage.
Une montagne, une main, ont ainsi révélé leurs complexités, leur splendeur.
Pour ce qui me concerne, la série « altérité » m’a beaucoup intéressé et troublé.

Tiré de son site, cette présentation de ces photos :
« Dans son atelier Catherine trace, coupe, assemble, épingle, pique, surpique, drape, retouche cette matrice faite de Tweed, mohair, lin, drap de laine natté serré, taffetas, crêpe de soie et bien d’autre jacquard pour donner vie à un ensemble de pièce unique. Je n’ai pas cherché à photographier un produit mais à mettre en évidence un caractère, une singularité propre à chaque vêtement. Quand je photographie une personne j’essaie de capturer un instant d’abandon, de fragilité car je pense que c’est dans cette fragilité que ce trouve un lien humain universel. Pour ces portraits de vêtements, j’ai donc cherché à supprimer une fonctionnalité. Dans mon studio je les regarde suspendus devant leur propre matière et là un dialogue silencieux, cérémonieux fait de gestes s’installe, j’arrange un col, une manche, un volume par ci, un creux par là, je plie, je caresse, je lisse, je scrute, il tourne sur lui même, je photographie, je cherche là aussi ce moment juste, ou il se donne dans sa fragilité. Ce travail n’est pas un sujet sur la mode mais il fait écho à ma recherche sur notre propre image il questionne notre rapport au monde, ces vêtements photographiés devant leur propre matrice est un renvoie à notre peau et à la relation entre soi et l’autre.»

En avril dernier Jean-Pierre Angei exposait à Bordeaux.
Le texte de présentation de l’exposition résonne avec les paroles que nous a prononcées l’artiste (mots soulignés par nous) :
« Jean-Pierre Angei œuvre depuis des années à mettre en valeur l’humain dans ce qu’il a de plus épuré, entre l’être et le paraître, il s’attache plus à l’être dans ses portraits. En écho il photographie des histoires de lieux et de paysages habités, façonnés par l’homme et comme lui, traversés par le temps. Il parle d’une terre du bout du monde. Ce n’est juste qu’un petit bout mais qui reflète assez bien à une échelle de temps différent, un cycle de vie.

 Avec émotion nous avons revu des œuvres présentées ailleurs comme les fleurs au château de la Veyrie à Bernin (2023) ou de magnifiques portraits.

La richesse de cette visite nous a donné envie de voir rapidement une nouvelle exposition de l’artiste (qui sera accueilli au VOG, à Fontaine en 2025) et de poursuivre les riches visites d’ateliers d’artistes.

Édouard Schoene

Photos : Édouard Schoene, Raoul Lemercier

Visite de l’atelier d’Éric Rutten

L’association les Amis du Magasin  invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Rencontre avec Éric Rutten, peintre
Samedi 17 février 2024 à14h à Grenoble

S’inscrire de préférence par courriel à Catherine Hänni : hanni.catherine@orange.fr
ou par téléphone au 06 40 18 26 00.

Le lieu de rendez-vous vous sera précisé ultérieurement. 

Éric Rutten était récemment présent dans l’exposition de la Biennale internationale d’art non-objectif de la ville de Pont-de-Claix aux Moulins de Villancourt,

Son site web : http://eric.rutten.free.fr 

Peinture en coin arrondissant les angles, 21x21x21, juillet 2022, huile sur toiles

Éric Rutten est «moitié belge, moitié français, moitié néerlandais ». Il est né à Leuven (Belgique) en 1963, vit à Grenoble et partage son temps entre la recherche en informatique et son atelier. Son travail artistique n’est d’ailleurs pas sans rapport avec une démarche scientifique, s’inscrivant dans l’abstraction, en jouant avec des contraintes. Il fait partie du groupe de l’OuPeinPo ( Ouvroir de Peinture Potentielle), artistes qui explorent la création sous contraintes, dans le même esprit que l’Oulipo en littérature.

« Je pratique une abstraction géométrique un peu punk, dans l’épaisseur du trait entre modestie des moyens et compositions idéales. Je commence une exploration des endroits où usuellement il n’y a pas de peinture : chants ou verso des toiles, accrochages dans les coins. L’économie des moyens mène à l’utilisation de matériaux primitifs : châssis entoilés du commerce, aux plis et agrafages visibles, assemblages artisanaux, peinture en aplats de peu de couleurs (bleu, jaune, rouge, par évidence). Cette simplicité permet la spontanéité dans l’urgence, la rapidité d’exécution, pour aller à l’essentiel, la composition géométrique, construction de polyptyques notamment en polyèdres, fondée sur des formes mathématiques d’une limpidité cristalline. La précision est parfois au centimètre plutôt qu’au millimètre : l’épaisseur du trait impose ses contraintes. D’autres contraintes venant de l’OuPeinPo, (Ouvroir de Peinture Potentielle) peuvent intervenir. C’est ce contraste que je recherche : la tension entre rudesse brutaliste des moyens et abstraction des structure idéales, dont la composition résiste à la nécessaire imperfection de la réalisation concrète. « 

Visite de l’atelier de Jean-Pierre Angei

L’association les « Amis du Magasin » invite ses adhérents à une nouvelle visite d’atelier d’artiste.

Rencontre avec Jean-Pierre Angei, photographe
Samedi 20 janvier à 14 h à Grenoble

S’inscrire auprès de François Mondot qui vous précisera le rendez vous,
(de présence par courriel à contact@amisdumagasin.com, ou au 06 31 09 53 72)

Jean-Pierre Angei était présenté dans le projet Paysage Paysage  :
https://paysage-paysages.fr/artiste/angei-jean-pierre
Son portfolio  : https://www.jeanpierre-angei.com/

Jean Pierre Angei est un photographe franco-italien, né à Marseille en 1968. Il vit et travaille à Grenoble. Sa photographie s’inscrit dans une démarche documentaire à la frontière du courant humaniste. Il répond aussi bien à des commandes, institutionnelles, ou d’entreprises. Ses projets photographiques ont fait l’objet de plusieurs expositions dont celle aux rencontres internationales de photographie d’Arles en 2009 et Le BAL à Paris en 2011.

« Mon travail personnel interroge les lieux et les gens. Comment un lieu évolue dans le temps, comment se décline-t-il . Sa relation aux gens, qui est faite par qui. Un lieu se fait à travers nous et nous à travers lui. Je recherche l’abandon qui est pour moi un mouvement, il est ce moment de recueil, de réflexion sans ambages, il est là et ailleurs. Dans mes paysages se dégage une empathie : parfois, je les regarde des années pour un jour les redécouvrir et les photographier sur plusieurs mois, pour voir leur changement et proposer le mien. Lors d’une commande de portraits de maraîchers de l’Estacade, je me suis retrouvé comme face à mes paysages, je les connaissais pour y faire mon marché, mais il m’a fallu trois mois pour les reconnaître et être aussi reconnu… Mes photographies sont aussi ces lieux que l’on trouve sans intérêt, où le rien domine, mais on est là et de ce rien, on peut toujours trouver et en sortir une satisfaction. »

Rencontre avec Monique Deyres

Les Amis du Magasin vous invitent à une rencontre le samedi 2 mars 2024 à Voiron dans l’atelier de Monique Deyres.
L’artiste nous présentera son livre qui paraitra dans quelques semaines :
Monique Deyres / Autour du jardin / transformations silencieuses

Cet ouvrage est né de la complicité de l’artiste, Monique Deyres et de Philippe Bidaine, historien d’art.

Née en Languedoc, Monique Deyres vit et travaille entre Voiron en Isère, et Toulouse en Haute-garonne. Après des études d’histoire à l’université du Mirail à Toulouse et deux ans d’enseignement d’histoire-géographie au lycée français de Mexico de 1974 à 1976, elle entreprend une formation de formateurs à l’école supérieure d’art de Grenoble de 1983 à 1986.
Elle devient membre fondateur l’association Traces – Écarts pour la promotion des arts plastiques et de l’art contemporain.

De 1991 à 1994 elle enseigne les arts plastiques au lycée français français de Budapest en Hongrie et à partir de 1995 elle se consacre pleinement à son travail de plasticienne. Elle séjourne à Stockholm en Suède entre 2000 et 2001 ainsi qu’à Barcelone en Espagne entre 2008 et 2009. En 2014 elle revient habiter sa maison natale près de Toulouse.
https://www.monique-deyres.fr/

Philippe Bidaine, sociologue de formation, après quelques années d’activités journalistiques, rejoint en 1972 l’équipe de préfiguration du centre Beaubourg (futur centre Pompidou) en tant que responsable des relations publiques auprès du président Robert Bordas. Dès l’ouverture du Centre en 1977, et jusqu’en 1981, il en assure la direction des services de communication.
En 1981, il est nommé directeur des Éditions du centre Pompidou, structure qu’il conduira jusque’ son départ de l’institution en 2005.
Parallèlement il sera professeur invité de plusieurs universités en France et à l’étranger, et professeur titulaire à l’université de Cergy-Pontoise. Observateur de la création artistique contemporaine, on lui doit plusieurs essais et ouvrages, regard attentif et prospectif sur l’art en train de se faire.

Nombre de places limité, inscriptions auprès d’Édouard Schoene
edouard@schoene.fr